Airborne 44
2. Demain sera sans nous
Une BD de Philippe Jarbinet chez Casterman - 2009
09/2009 (23 septembre 2009) 46 pages 9782203013889 Grand format 25 à 30 euros 94775
Lumière rouge. Bassins. Agrandisseur. Photos qui sèchent sur un fil… Dans la pièce où son frère développait ses photos avant la guerre, Gabrielle Osterlin regarde apparaître des visages de femmes et d’enfants, de corps dénudés face à des fusils et des fosses au milieu de nulle part. La réalité de la barbarie nazie jaillit du passé sur le papier photo, appuyée par la force d’un récit minutieux qui ne laisse aucune place au doute. Pour Gabrielle, Luther et Casmir, la guerre prend alors un sens dont peu de gens, à l’Ouest, avaient pris conscience.... Lire la suite
Je termine ce diptyque avec l'esprit repu...Si le premier volet est parfois un peu confus par un découpage qui manque très légèrement de lien entre les scènes, l'ensemble, par un superbe dessin aux couleurs réalistes (conflit, hiver,....) et un scénario efficace et cohérent, mérite amplement de figurer dans sa bédéthèque...Le ton juste, humaniste sans être moralisateur, et des personnages authentiques et attachants font de ce diptyque une très belle réussite.
Excellent scénario qui nous fait revivre des moments noirs de notre humanité.
Oui ce qui est raconté a existé!
Les dessins sont beau et les couleurs bien adaptés à l'ambiance.
Suite et fin de ce diptyque et mon avis sera court car on est dans la droite ligne de ce que j’ai ressenti à la lecture du premier tome. La narration est toujours aussi bien maîtrisée mettant toujours en avant l’humanité des réactions des personnages, que leurs sentiments soient bons ou mauvais. Les héros ne sont que des hommes qui tentent de survivre, de remplir leur mission de leur mieux, la peur au ventre, en cherchant, pour certains en tout cas, à ne pas perdre toute humanité.
Le dessin est toujours aussi superbe, l’atmosphère aussi authentique.
Ce qui change, c’est que l’on va apprendre pourquoi les allemands veulent absolument retrouver leur traître. On va alors découvrir les horreurs des SS sur le front de l’est. La tension va également monter d’un cran quand l’étau va se resserrer sur les occupants de la ferme les transformant de réfugiés en traqués.
Un superbe tome clôturant un très beau diptyque.
Lu le premier diptyque de Airborne. Une vrai émotion pour cette histoire très bien racontée qui mêle la petite histoire et la grande, et qui a le mérite de ne pas être manichéenne, l'uniforme ne suffisant pas à qualifier l'homme.
J'aime également beaucoup les dessins et les couleurs, seulement une petit gêne au niveau des scènes d'action et quelquefois pour reconnaître les personnages.
Globalement une très bonne bd.
Comme le premier tome, tout est excellent (surtout la course poursuite entre allemands et les GI's). Rien à redire, à part peut être la fin un peu trop 'Happy End'.
Une seule chose à retenir :'On finira tous par mourir. Simple question de temps...'
Un vrai grand moment de BD.
L'histoire se recentre sur l'holocauste et la petite histoire de nos héros progresse de pages en pages.
Les dessins sont très réalistes.
Excellent. A lire et à relire.
9/10.
AirBorne 44 est une réussite : une réussite de justesse et de sobriété.
Justesse du dessin qui inscrit les personnages dans une réalité presque palpable. En effet, la maîtrise des couleurs et le réalisme du trait rendent parfaitement du froid mordant des nuits de l’hiver 44, du bruissement feutré des pas dans les neiges de décembre ou de la douce chaleur un été d’après-guerre.
Sobriété d’un scénario qui, tout en retenue, nous conte l’histoire de cette rencontre au milieu d’une guerre où l’horreur a atteint son paroxysme.
A lire absolument.
Honnêtement cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un aussi bon album sur la seconde guerre mondiale ! Les dessins sont magnifiques et l'histoire bien que peu originale (en même temps c'est une partie de l'Histoire qu'on ne peut pas réinventer...) n'en est pas moins prenante !
Luther Yepsen (personnage principal) me rappelle par bien des côtés (physiques mais aussi par ses reflexions) Mandella, le héros de la Guerre Eternelle de Marvano.
En bref un excellent album qui termine un superbe dyptique ! Merci Jarbinet !