Les ailes de Plomb
4. Résurrection
Une BD de Christophe Gibelin chez Delcourt (Sang Froid) - 2006
03/2006 (08 mars 2006) 52 pages 2847893148 Grand format 54273
Alors qu'il vient d'obtenir son brevet de pilote, un banal accident propulse Patrick Plomb dans le repère où se cache Courtapas, suite à l'attentat manqué contre le général De Gaulle. Le barbouze entraîne alors le héros dans une course poursuite, qui les opposera à trois autres équipages aux motivations et intentions des plus variées.
Entierement d'accord avec les autres avis ... La série après le tome 3 a perdu je ne sais quoi...
Mais tout de même, merci pour l'ensemble du travail fourn. C'est pas évident de mintenit à flotsune série aussi épique et complexe.
Note pour l'ensemble de la série, qui aurait pu être supérieure si elle s'était arretée au tome 3.
L'ambiance année 50-60 est superbe, le dessin très bon et les auteurs ont vraiment travaillés sur les détails avec minutie. Les personnages semblent sortir d'un film d'Audiard, avec régal. Le quatrième tôme me semble pour moi superflu même si l'histoire reste trés bonne et ne fait pas réchauffée (qui a dis XIII ??)
Une bonne valeur.
Précisons qu'il s'agit du premier tome du deuxième cycle des aventures de Patrick Plomb, écrivain à l'eau de rose-journaliste-sexmaniac.
Pour ceux qui n'auraient pas lu le premier cycle : notre héros se trouva embringué malgré lui au coeur d'un complot machiavélique visant à assassiner le grand Charles et le fit miraculeusement échouer, plus ou moins "à l'insu de son plein gré".
Je suis un passionné de séries aéronautiques et de ce monde des "merveilleux fous volants sur leurs drôles de machines". Autant dire que le deuxième cycle de ce très bon thriller aéronautique a suscité l'espoir ! Aussi, quelle drôle d'amertume à la lecture de ce T4 ...
Les avions sont toujours aussi beaux (merci Caudron, merci Dassault pour les originaux !), les voitures aussi ; même si je ne suis pas un fanatique de la palette graphique.
Cela ne suffit hélas pas.
Certains personnages sont carrément caricaturaux, voire grotesques. Un exemple ? Le légionnaire dont on se demande s'il a un cerveau sous le képi blanc qu'il s'obstine à porter, qui sulfate à la MG en gueulant "Bir-Hakeim" ! Certains gestes ou attitudes ne m'ont pas semblé très heureux : l'impressionnante dentition du légionnaire vue de face, le plongeon de Patrick Plomb derrière son petit cabriolet rouge ...
Que dire du scenario, si ce n'est qu'il n'est pas palpitant. Les héros ennemis du premier cycle se retrouvent presque par hasard : les dangers de l'alcool au volant. A se demander ce que le méchant fabrique encore dans les Landes où il est connu comme le loup blanc ... D'un complot haletant, on tombe dans le mélodrame familial et la boule de cristal. Beaucoup de pistes mais pas de fil conducteur.
L'humour ? Un peu téléphoné ... Une blague sur les Simoun ? Hergé en avait déjà placé une dans l'or noir avec le duo Dupondt, me semble t-il. Une réplique à la Ennio Morricone ... Où sont les truculents gendarmes du premier cycle ?