Les aigles de Rome
6. Livre VI
Une BD de Enrico Marini chez Dargaud - 2023
10/2023 (06 octobre 2023) 79 pages 9782505122609 Grand format 481563
L'empereur Augustus a cessé de vivre. Désormais, c'est au tour de Tiberius de régner sur Rome. Présent à ses côtés, Seianus est censé l'aider à asseoir sa domination sur la Ville éternelle. Mais la grandeur de Rome est fragile. Dans l'ombre, un complot se trame. Les conspirateurs, au nombre de sept, se surnomment les Liberatores – les Libérateurs. Seianus est l'un d'eux et il compte sur la belle Morphea pour parvenir à ses fins. Arminius, lui, rêve de soumettre l'orgueilleuse cité à l'autorité de son peuple de Germains, les Chérusques. Marcus,... Lire la suite
Terriblement déçu ! Les magnifiques graphismes des 5 premiers tomes sont devenus dans ce 6ème tome qqchose d'indigent, d'approximatif, sans détails, bref un travail d'amateur.
Cà sent le foutage de gueule à plein nez quand on a vu les cinq premiers opus. Le temps a passé depuis le dernier tome, et a fait des ravages !
Quant au scénario, rien de transcendant pour l'instant : bref, il aurait été mieux de s'abstenir que de sortir çà !
Bon.... que dire.... ??? je suis déçu. Au niveau dessin et style, cela ressemble à un premier album d'un début de carrière. Quant au scenario, que s'est-il passé entre la 1ere page et la 88eme ? Et pourquoi subitement introduire cette orgie de voluptueuses poitrines ? je n'ai rien contre, mais cela ne faisait pas partie du cadre dans les 5 précédents tomes.
Autant j'ai été ravi de retrouver l'album, autant le scénario comme le dessin ne m'ont pas emballé. J'ai trouvé le dessin moins abouti que les précédents tomes, notamment sur les détails. Le scénario ne décolle pas vraiment dans l'intrigue. On traine en longueur. Ca me rappelle une sorte d'albums de transitions pour relancer une nouvelle intrigue. Ca reste beau à voir mais par rapport à la qualité des tomes précédents, celui-ci peine à se distinguer. C'est un album sympa mais sans plus.
quel plaisir d'ouvrit cet album après autant d'attente.
comme pour les autres je l'ai lu d'une traite.
j'ai néanmoins eu la sensation que les dessins étaient un peu moins précis, moins détaillés.
au vu des commentaires je ne suis pas le seul à l'avoir remarqué.
peut être que Marini a atteint ses limites ou plutôt qu'il n'a plus besoin de l'excellence pour vendre.
néanmoins cet album est encore de très bonne facture bien qu'un cran en dessous des autres.
il a le mérite d'exister.
vivement la suite.
L'attente fut longue, six années à attendre la suite des aventures de nos personnages, comme pour Kaamelott et son film décale son intrigue d'une période similaire à notre attente irl et mêmes si certains personnages ne prennent pas une ride, probablement dut aux mixtures à base de sueur de gladiateurs dont ils s'enduisent, on peut dire, que l'intrigue, elle avance. Certes il y a de la violence comme toujours, le contraire serait étonnant, mais ce sont les intrigues politiques qui dominent à mon sens. Vu le carnage que fut le tome précédent, il était normal pour l'artiste de redéployer son univers, ses personnages et en quelque sorte nous repartons à zéro ou sûr de nouvelles bases plutôt. On voit que c'est un tome de transition et c'est à mon sens nécessaire vu l'attente qui fut la nôtre entre les précédents tomes et celui-ci.
Il est plaisant de voir qu'avec Marini, nous sommes loin des clichés de l'époque. César n'est plus, mais son successeur est déjà au centre des discussions si je puis le dire ainsi. Tibère est déjà au centre d'un complot et comme souvent à Rome, on sent que ça va partir en vrille rapidement, d'autant plus que les peuples barbares, les Germains, reviennent au centre des préoccupations de Rome, les Chérusques , une puissante nation germanique, est également au centre de l'attention de notre gladiateur masqué, Marcus. Le scénariste se fait plaisir, surprend les lecteurs, en tout cas arrive à me surprendre et surtout il me donne envie de me procurer les prochains tomes.
Les dessins n'étaient pas choquant, Marini adapte son style et même si les cases et notamment les personnages présents sont plus épurés, ça ne choque pas, ça reste beau et certaines cases donnent l'impression de voir un Péplum en version papier, bref, c'est cool et les hommes, comme les femmes, correspondent au fantasme qu'on peut se faire de cette époque, Marini le faisant à merveille avec ses pinceaux. Une réussite.
Le scénario a perdu son mordant. Le dessin est moins inspiré. On arrive à la fin de l'album en se demandant si l'intrigue a vraiment avancé...
J'ai évidemment relu les cinq premiers volumes avant d'entamer le sixième tome, vu le temps d'attente entre ces deux volumes...7 ans!
Depuis des années, je suis fan de Marini, depuis "l'étoile du désert' à "Rapaces(je sais ça date !) et même "Noir Burlesque" m'avait conquis, pourtant je note là, une baisse de la qualité du dessin, j'ai en effet du mal à retrouver ce qui faisait la particularité de Marini, à savoir un trait précis avec des décors fouillés
J'ai été étonné de découvrir un album de 84 pages, contre 62 habituellement, pourtant la lecture de ce dernier opus est assez rapide.
En effet; au vu de la lecture des albums précédents, j'ai la nette impression que Marini s'offre de plus grandes cases (le plus souvent sur 3 bandes) au mépris d'un scénario qui tend à faiblir.
Si on occulte les courses poursuites et les scènes de sexe, , il ne reste pas grand chose de cet album.
Bref, l'intrigue principale n'avance guère malgré les 84 pages de cet opus.
J'espère ne pas avoir attendre 7 ans pour connaitre la suite de cette aventure qui, malgré tout, me captive depuis 2007!
J'adore cette série depuis ses débuts en 2007 qui est réalisé par Enrico Marini, l'un de mes dessinateurs préférés et sans doute le plus doué de sa génération.
Il s'agit de raconter l'histoire de deux frères ennemis, l'un romain et l'autre d'origine germanique (otage chérusque romanisé) qui va faire trembler l'empire en anéantissant 3 légions romaines entières.
Il y a toujours autant de scènes de sexe assez racoleuses qui peuvent faire fuir les plus puritains mais c'est résolument adulte. Je ne boude jamais le plaisir des yeux devant de si jolies courbes. Bref, c'est certainement pour satisfaire un public averti.
On sait déjà que son trait de crayon est précis et vigoureux tout en sachant se montrer subtile si nécessaire. Certaines planches sont vraiment très belles. Les couleurs procurent une belle sensation qui participe pleinement à une réalisation somptueuse. Une brillante narration sans rupture qui procure le bonheur d'une lecture confortable.
Certes, cela introduit un niveau un peu romanesque dans une histoire de guerre assez bien reconstitué. Il est question aussi dans ce tome de la succession d'Auguste par Tibère qui n'est pas sans danger à cause des manipulations d'un certain Seianus, préfet du prétoire soit l'un des postes les plus importants de Rome après l'Empereur.
Certes, la comparaison avec Murena semble évidente mais le traitement est totalement différent pour une autre approche un peu plus divertissante. Beaucoup pensent que Murena est largement supérieur mais je ne suis pas de cet avis. Les intrigues de cour vont prendre petit à petit un peu plus de place dans le récit. Les passionnés de l'Antiquité romaine vont adorer.
Dans ce tome, nos deux héros sont devenus un peu plus mâture physiquement et mentalement. L'affrontement entre les deux mène à une tension très importante avec une vraie épaisseur. La thématique des frères ennemis n'est pas nouvelle mais ici, elle est brillamment constituée.
En ce qui me concerne, c'est une série qui frise la perfection aussi bien sur le plan scénaristique que graphique. Cependant, la lecture n'est pas à réserver à tout le monde car on peut y perdre son latin.