Age of Ultron
INT. Age of Ultron
Une BD de
Brian Michael Bendis
et
Alex Maleev
chez Panini Comics
(Marvel Deluxe)
- 2015
Bendis, Brian Michael
(Scénario)
Quesada, Joe
(Dessin)
Pacheco, Carlos
(Dessin)
Hitch, Bryan
(Dessin)
Peterson, Brandon
(Dessin)
Guice, Butch
(Dessin)
Marquez, David
(Dessin)
Maleev, Alex
(Dessin)
Mounts, Paul
(Couleurs)
Isanove, Richard
(Couleurs)
D'Armata, Frank
(Couleurs)
Villarrubia, José
(Couleurs)
Bonet, Roger
(Encrage)
Araújo, André
(Encrage)
Martinez, Roger
(Encrage)
Marquez, David
(Encrage)
Quesada, Joe
(Encrage)
Guice, Butch
(Encrage)
Maleev, Alex
(Encrage)
Palmer, Tom
(Encrage)
Peterson, Brandon
(Encrage)
Neary, Paul
(Encrage)
Pini, Gianluca
(Lettrage)
Sartoretti, Claudia
(Lettrage)
Manesse, Jérémy
(Traduction)
04/2015 (15 avril 2015) 288 pages 9782809448054 Format comics 243278
Ultron est le maître du monde. Certains super-héros sont morts, d'autres se cachent, et rares sont ceux qui luttent encore car toutes résistance est inutile. Mais les Avengers refusent de perdre espoir. pourront-ils inverser le cours du temps pour empêcher la victoire de l'intelligence artificielle?
Le pitch de l’event de l’été 2013 ? Ultron est de retour et il a dévasté la Terre, les super-héros s’unissent alors pour trouver une solution et mettre fin à la catastrophe (Avengers 2010, #12.1 et Age of Ultron 2013, #1-10).
Avec des super-héros quasiment invincibles, il devient difficile d’imaginer chaque année une nouvelle menace estivale suffisamment importante pour les rassembler tous tout en racontant une histoire crédible. Avec Age of Ultron (sans lien avec le film "Avengers : Age of Ultron" sorti en 2015), Brian M. Bendis parvient dans la première moitié de son scénario à décrire une ville de New York ravagée, des super-héros perdus mais qui relèvent la tête et présente une solution alléchante à la catastrophe : le voyage dans le temps.
Mais la résolution de l’intrigue est trop vite expédiée, il y aurait eu tellement mieux à faire avec les paradoxes temporels ou la théorie de l’effet papillon. A la place, nous n’avons droit qu’à deux Wolverine qui s’expliquent sur quelques pages. Le reste n’est qu’action sans intérêt ; pire, on ne sait pas ce qu’advient le voyage dans le futur de Captain America et de son équipe et toute la séquence relative à la fée Morgane est inutile à l’histoire. Enfin, les conséquences des voyages temporels sur les autres univers Marvel ne sont qu’effleurées.
Bref, il y avait une idée de départ mais elle ne tient pas la durée.
Au dessin, Bryan Hitch rend un travail plus que correct mais s’arrête à la moitié et d’autres dessinateurs poursuivent sans avoir son style. A noter une étrange manière de penser les flash-back dans l’épisode 10 : au lieu de redessiner la scène d’ouverture sous un angle différent, ce ne sont pas moins de huit pages qui ont tout bonnement été dupliquées de l’épisode 1...