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Aeka, dix ans. Peu de choses l'émerveillent. Lors de la fête annuelle célébrant la fin des dragons, elle est tout de même épatée par le spectacle de ce dragon ressuscité par un grand magicien.
Quelques jours plus tard, un homme seul se présente devant le palais forteresse de son père et procède à un grand nettoyage. Il n'épargne qu'Aeka…
Pourquoi fait-il cela ? Qui l'a commandité ?
Critique :
La couverture est d'un graphisme époustouflant.
Ils se sont mis à deux pour réaliser le scénario : Fuat Erkol et Christian Simon. Qu'en dire ? Pas grand-chose. Cet album est une sorte d'introduction qui nécessite une suite.
Mais ce qui est fabuleux, c'est la qualité du graphisme. Fabrizio Cosentino, jeune dessinateur italien, accomplit là un album très plaisant à contempler dans un univers fantastique très japonais. La mise en couleurs tient parfaitement compte des atmosphères que le dessinateur veut faire ressentir au lecteur.
Kamiti est une maison d'éditions qui a vu le jour en 2018 et qui a déjà publié de fort intéressants albums de science-fiction et de fantastique.
La très jolie couverture est bien en phase avec l'histoire et dotée d'un vernis sélectif. La maquette est très propre, la quatrième de couverture intrigante. Très bon travail d'édition... hormis une ou deux coquille que l'on pardonnera à l'un des premiers albums de l'éditeur.
Alors que l'on célèbre la fête des dragons comme chaque année, Aeka voit sa famille massacrée devant ses yeux par un énigmatique guerrier masqué, aussi impitoyable qu'invincible. Enlevée par lui, elle va être entraînée aux arts guerriers par son propre ennemi, jusqu'à ce qu'elle soit capable de le terrasser. Mais l'homme semble lié au passé qui a vu la défaite des hommes sur les Dragons...
Aeka est une histoire de vengeance, de sabre et de dragons. Pas mal comme pitch. L'album commence pourtant assez lentement, voir même de façon assez banale pour ce genre d'univers, juste de quoi nous faire toucher du doigt la personnalité forte de l'héroïne et le contexte semi-fantastique du japon des samouraï. J'ai cru un moment que l'on verserait dans une énième histoire de Shogun et d'histoire d'honneur... Mais dès l'irruption du guerrier, en une scène assez réussie, on est accroché. L'album se lit assez vite avec la formation de la jeune fille qui doit apprendre à se surpasser et développer ses sens, quasi surnaturels dans des décors sylvestres. Si elle n'a rien de révolutionnaire, l'intrigue est intéressante, comportant suffisamment de mystère pour donner envie de poursuivre et le scénario avance à un rythme bien équilibré en progression. La mise en scène est du reste efficace.
Sur le dessin j'ai eu un peu de mal en revanche. Rien de honteux, l'illustrateur sait tenir des crayons, mais on est plus dans la qualité moyenne d'un album de fantasy de chez Soleil que sur le précédent album de Kamiti. Tout le monde ne peux pas avoir le même niveau et quand on voit l'illustration de couverture et la qualité des encrages on peut gager que Fabrizio Cosentino a de la marge de progression, d'autant que sur la maîtrise de la mise en scène il n'y a rien à redire, c'est lisible et parfois même assez sympathique pour certaines planches. J'avais lu le premier Monde de Maliang sur lequel j'avais trouvé les dessins très réussis et malheureusement tiqué sur la reprise (par Consentino) avec des dessins manquant de technique. Pourtant quand on voit la page web de l'auteur il y a clairement du potentiel, notamment dans la colorisation numérique.
En résumé, on a ici un album de fantasy assez classique tendance adolescents, qui ne sort pas forcément du lot de la production grand public mais reste d'une lecture agréable et dont la progression scénaristique sait attirer vers les prochains volumes, avec un contexte mystérieux qui peut faire gagner la série en qualité dans le temps. Et pour peu que le japon médiéval vous botte vous pourrez passer un très bon moment en compagnie d'Aeka.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/09/22/aeka-hiver-rouge
Le scénario est un peu convenu, à base de vengeance, dans un Japon médiéval à touche de fantastique. De là à le classifier dans le fantastique il y a un pas que je ne peux franchir.
Les dessins sont sympas, même si ils mériteraient d'être un peu plus travaillés, et l’ambiance est bien rendue grâce, entre autre, à une colorisation adaptée.
Par contre j'ai été choqué par une faute d'orthographe grossière planche 8 case 5!!!
La fin est un peu abrupte et je pense que cet univers aurait mérité d'être développé dans d'autres albums
En résumé un album bien agréable.
Aeka, dix ans. Peu de choses l'émerveillent. Lors de la fête annuelle célébrant la fin des dragons, elle est tout de même épatée par le spectacle de ce dragon ressuscité par un grand magicien.
Quelques jours plus tard, un homme seul se présente devant le palais forteresse de son père et procède à un grand nettoyage. Il n'épargne qu'Aeka…
Pourquoi fait-il cela ? Qui l'a commandité ?
Critique :
La couverture est d'un graphisme époustouflant.
Ils se sont mis à deux pour réaliser le scénario : Fuat Erkol et Christian Simon. Qu'en dire ? Pas grand-chose. Cet album est une sorte d'introduction qui nécessite une suite.
Mais ce qui est fabuleux, c'est la qualité du graphisme. Fabrizio Cosentino, jeune dessinateur italien, accomplit là un album très plaisant à contempler dans un univers fantastique très japonais. La mise en couleurs tient parfaitement compte des atmosphères que le dessinateur veut faire ressentir au lecteur.
Kamiti est une maison d'éditions qui a vu le jour en 2018 et qui a déjà publié de fort intéressants albums de science-fiction et de fantastique.
La très jolie couverture est bien en phase avec l'histoire et dotée d'un vernis sélectif. La maquette est très propre, la quatrième de couverture intrigante. Très bon travail d'édition... hormis une ou deux coquille que l'on pardonnera à l'un des premiers albums de l'éditeur.
Alors que l'on célèbre la fête des dragons comme chaque année, Aeka voit sa famille massacrée devant ses yeux par un énigmatique guerrier masqué, aussi impitoyable qu'invincible. Enlevée par lui, elle va être entraînée aux arts guerriers par son propre ennemi, jusqu'à ce qu'elle soit capable de le terrasser. Mais l'homme semble lié au passé qui a vu la défaite des hommes sur les Dragons...
Aeka est une histoire de vengeance, de sabre et de dragons. Pas mal comme pitch. L'album commence pourtant assez lentement, voir même de façon assez banale pour ce genre d'univers, juste de quoi nous faire toucher du doigt la personnalité forte de l'héroïne et le contexte semi-fantastique du japon des samouraï. J'ai cru un moment que l'on verserait dans une énième histoire de Shogun et d'histoire d'honneur... Mais dès l'irruption du guerrier, en une scène assez réussie, on est accroché. L'album se lit assez vite avec la formation de la jeune fille qui doit apprendre à se surpasser et développer ses sens, quasi surnaturels dans des décors sylvestres. Si elle n'a rien de révolutionnaire, l'intrigue est intéressante, comportant suffisamment de mystère pour donner envie de poursuivre et le scénario avance à un rythme bien équilibré en progression. La mise en scène est du reste efficace.
Sur le dessin j'ai eu un peu de mal en revanche. Rien de honteux, l'illustrateur sait tenir des crayons, mais on est plus dans la qualité moyenne d'un album de fantasy de chez Soleil que sur le précédent album de Kamiti. Tout le monde ne peux pas avoir le même niveau et quand on voit l'illustration de couverture et la qualité des encrages on peut gager que Fabrizio Cosentino a de la marge de progression, d'autant que sur la maîtrise de la mise en scène il n'y a rien à redire, c'est lisible et parfois même assez sympathique pour certaines planches. J'avais lu le premier Monde de Maliang sur lequel j'avais trouvé les dessins très réussis et malheureusement tiqué sur la reprise (par Consentino) avec des dessins manquant de technique. Pourtant quand on voit la page web de l'auteur il y a clairement du potentiel, notamment dans la colorisation numérique.
En résumé, on a ici un album de fantasy assez classique tendance adolescents, qui ne sort pas forcément du lot de la production grand public mais reste d'une lecture agréable et dont la progression scénaristique sait attirer vers les prochains volumes, avec un contexte mystérieux qui peut faire gagner la série en qualité dans le temps. Et pour peu que le japon médiéval vous botte vous pourrez passer un très bon moment en compagnie d'Aeka.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/09/22/aeka-hiver-rouge
Le scénario est un peu convenu, à base de vengeance, dans un Japon médiéval à touche de fantastique. De là à le classifier dans le fantastique il y a un pas que je ne peux franchir.
Les dessins sont sympas, même si ils mériteraient d'être un peu plus travaillés, et l’ambiance est bien rendue grâce, entre autre, à une colorisation adaptée.
Par contre j'ai été choqué par une faute d'orthographe grossière planche 8 case 5!!!
La fin est un peu abrupte et je pense que cet univers aurait mérité d'être développé dans d'autres albums
En résumé un album bien agréable.