Adèle Blanc-Sec (Les Aventures Extraordinaires d')
1. Adèle et la Bête
Une BD de Jacques Tardi chez Casterman - 1976
01/1976 46 pages 2203305010 Format normal 50 à 75 euros 644
Paris, 4 novembre 1911. Au muséum d'histoire naturelle du Jardin des plantes. 23h45...L’œuf du ptérodactyle (fin du jurassique, 136 millions d'années avant nous) se met à se craqueler ! Toc, toc, toc... Le ptérodactyle éclos, s'interroge et s'envole par la verrière ! Au même instant, à Lyon, dans un bureau, un homme ne cache pas sa joie...cela aurait-il un rapport avec l'étrange éclosion ? Cette nuit-là dans Paris, plusieurs personnes aperçoivent l'oiseau, certaines d'entre elles en mourront ! A Lyon, l'homme auparavant joyeux, est désespéré et... Lire la suite
J’aime beaucoup l’approche graphique du Paris début 20e, cela ne parait pas au premier abord, mais c’est en fait très réaliste. Très beaux dessins et couleurs.
Pour ce qui est des scénarios, les 4 premiers albums sont vraiment supers, jusqu’aux momies. Certains passages m’ont beaucoup fait rire.
Par contre, les albums suivants, c’est du sans queue ni tête. J’ai complètement décroché, je les ai lu sans jamais pouvoir rentrer dans l’histoire. Plus que bof, c’est l’ennui total. En plus, ces personnages farfelus qui sont là juste pour dire qu’ils détestent Adèle, j’ai trouvé ça bizarre et inutile. Au final, le film de Luc Besson est une très belle synthèse de la bande dessinée.
A lire au moins une fois dans sa vie.
Ce que je retiens, en lisant les critiques d'Adèle Blanc-Sec (tous tomes confondus), c'est le mot "confus". Et je peux comprendre pourquoi. La narration manque clairement de fluidité et la concentration est de mise si on veut tout capter. Cette histoire de ptérodactyle ou je sais pas quoi est sympathique, mais les retournements de situation laissent parfois à désirer et en plus ils sont nombreux.
Autre détail : à la page 8, dans l'édition du journal du 6 novembre, on a un début d'article en bas du principal qui s'intitule "Le Monde & la Ville" et qui commence comme suit : "Ce matin, alors qu'ils travaillaient sur un échafaudage, rue du Théâtre, trois peintres en bâtiment italiens..."
Dans l'édition du 11 novembre à la page suivante, exactement le même article... "Ce matin, alors qu'ils travaillaient sur un échafaudage, rue du Théâtre, trois peintres en bâtiment italiens..." sauf que là ça continue.
Ah là là, la paresse éditoriale...
Adèle Blanc-Sec, c'est une ambiance et le charme du désuet.
Elle tient le coup parmi le petit comité des BD qui ne vieillissent pas, même après 50 ans.
La relecture d'Adèle Blanc-Sec apporte son lot de jubilation.
Tout, dans cette série d'une beauté formelle rare, est de l'ordre de la virtuosité. L'anti-héroïne Adèle est malmenée de bout en bout et subit les évènements sans y prendre réellement une part active.
La galerie de personnages est truculente, les dialogues sont ciselés et d'un humour irrésistible, et le ton frondeur et désabusé annonce les futures peintures au vitriol de cette période guerrière et meurtrière.
Presque 50 ans plus tard Adèle Blanc-Sec n'a pas pris une ride, elle ne fut trahie que par le cinéma, nouvelle preuve de l'impossible passage du 9ème Art au 7ème.
Merci Monsieur Jacques pour ces moments de pur bonheur.
Je trouve l'histoire décousue. En dehors des décors parisiens bien sympa, les dessins des personnages ne me plaisent pas beaucoup. J'ai été globalement déçu de cette BD.
Avec ce 1er tome emblématique de la série,Tardi met en place un univers extraordinaire... Le charme du vieux Paris mélangé à une bonne dose de mystère. Des personnages hauts en couleur, des situations cocasses... bref, du très très bon! Du culte, même. A lire et à relire...
Jacques Tardi nous offre un premier album très original. Adèle vit à Paris vers 1911 et elle est confrontée à des phénomènes paranormaux. Au muséum d'histoire naturelle, un oeuf préhistorique éclot pour libérer un ptérodactyle qui s'élance dans la capitale. Il va s'ensuivre une série d'agressions particulièrement violentes qui finissent par alarmer les esprits. Les personnes qui voient le monstre meurent les unes après les autres. Le scénario de Tardi est peu convenant. Adèle ne respecte pas les règles de notre société. Par exemple, elle a un amant peu recommandable, un dénommé, Lucien Ripol, un cambrioleur recherché.
Série policière mêlant fantastique, absurde et paranormal, ADELE BLANC-SEC est un peu la série de tous les contrastes pour moi. L’univers est génial, l’héroïne au charme mutin irrésistible, les personnages secondaires cocasses, mais les scénarios sont tellement confus et décousus que les lectures sont parfois difficiles, certaines séquences n’ayant ni queue ni tête. Quant au dessin de Tardi, je ne l’aime pas vraiment, même si je reconnais qu’il participe grandement à l’atmosphère si singulière de cette série.
Ce premier tome ne déroge pas à la règle. Un scénario très incohérent, une trame redondante (les récurrentes attaques du ptérodactyle), des personnages extravagants; bref un premier album assez déconcertant. Un épisode qui vaut surtout le détour pour les décors parisiens que Tardi a magnifiquement su retranscrire.
Ce premier volume de la série extraordinaire "Adèle Blanc-Sec" pose tout de suite le décor: ambiance belle époque très bien restituée, personnages complètement farfelus, scénario confus, du surnaturel... bref c'est génial.
Oui, j'ai déjà dis que Tardi est génialissime.
Oui, il a initié un genre.
Mais le style fumé de chez fumé de cette série cela n'existe que chez Tardi (ou presque). Cela n'a ni queue ni tête et c'est pour cela qu'on l'aime.
Adèle aurait du mourir 10 fois en 8 albums ? Normal, c'est l'héroine.
Allez, tout le monde est d'accord pour dire que c'est un chef d'oeuvre. La preuve, ils furent même édité au format Librio (comme Kant) c'est dire si cette série est culte.
Des personnages aussi bizarre les uns que les autres,avec des situations tout aussi farfelues,voilà ce qu'est Adèle Blanc-Sec.
Le trait de Tardi anime tout ce petit monde avec brio dans une ambiance mélangeant fantastique,polar et étrange.
Une série extraordinaire (comme ses aventures). Les personnages sont très denses et deviennent très humains. Le scénario est très cohérent dans l’absurde.
Lire Tous des Monstres (n°7) pour les monstres dessinés par d’autres dessinateurs (Bilal, Gotlib…)
Ce premier album de la série la plus bizarre de tous les temps annonce la couleur: les personnages sont imparfaits, les situations sont cocasses, voire totalement absurdes, et l'ensemble est aussi passionnant que drôle.
Tardi, reconnu génial pour son travail sur la guerre de 14, montre ici une autre forme de génie: l'absurde palpitant drôle...
Du bonheur à l'état pur.