Abymes
1. Première partie
Une BD de Valérie Mangin et Griffo chez Dupuis (Aire Libre) - 2013
01/2013 (04 janvier 2013) 54 pages 9782800153452 Grand format 177584
Balzac est furieux. Non seulement la Revue de Paris a suspendu la publication de La peau de chagrin, mais en plus celle-ci a été remplacée par un feuilleton anonyme qui raconte dans un style tout balzacien la vie, et donc les turpitudes, d'un certain... Honoré de Balzac. Tout ce que l'écrivain a cherché à cacher avec le plus grand soin tout au long de son existence se retrouve exposé au grand jour, au risque de ruiner sa vie sociale, sa carrière, et même de le mener en prison ! Prêt à tout pour découvrir l'auteur de ce canular, il s'engage dans... Lire la suite
Abymes est encore une série à concept pour le moins intelligent. Pour autant, j’ai l’impression que Valérie Mangin ne sort pas de son thème favori qu’est l’uchronie. En l’occurrence, elle s’applique au destin d’hommes célèbres ayant marqué la littérature ou le cinéma. Je ne vais pas critiquer car j’aime également ce genre de thèmes. Le talent de la scénariste fait que c’est bien exploité. J’ai toujours du plaisir à lire ces œuvres.
Le second tome nous transporte après la Seconde Guerre mondiale et l'épuration qui a suivi en France. Un réalisateur de film semble être dans le collimateur. Henri-Georges Clouzot sera surtout la victime d'une sombre machination alors qu'il est entrain de tourner un film sur la vie de Balzac. On voit forcément le lien avec le premier tome. La mise en abyme est encore une réussite.
Le troisième tome réserve d’ailleurs une surprise de taille puisque l'auteur elle-même se met en scène et que c’est son célèbre mari qui est au dessin. Il est vrai que dernièrement, une autre série à concept à savoir Trois Christs m’avait fortement déçu. Là, le rattrapage est plutôt réussi.
L’exercice consiste à s’amuser de la mise en abyme. Cette trilogie avec 3 dessinateurs différents est très intéressante avec un scénario inventif et une cohérence digne de ce nom. Au niveau de la qualité, cela ira en crescendo avec une tension entre réalité et fantastique qui semble brouiller les pistes.
Beau mais bien trop classique.
Une histoire cousue de fils blancs. Dommage, il y avait vraiment matière à la rendre très intéressante. Rien à redire sur le dessin qui est superbe.
Une histoire sur Balzac, sans vraiment de plus.
Le truc de "l'abymes" de l'auteur, bin c'est mal développé, on vois pas vraiment ce qu'elle veux raconter.
Moyen (et pourtant c'est le meilleur des 3) !
Les personnages, dont celui de Balzac, virevoltent dans tous les sens. On apprécie la restitution de cette ambiance électrique. Néanmoins, le scénario n'évolue pas. Le même gag est répété maintes fois. On voit arriver dès le début l''impasse du scénario.
Balzac est furieux. Non seulement la Revue de Paris a suspendu la publication de La peau de chagrin, mais en plus celle-ci a été remplacée par un feuilleton anonyme qui raconte dans un style tout balzacien la vie, et donc les turpitudes, d'un certain... Honoré de Balzac. Tout ce que l'écrivain a cherché à cacher avec le plus grand soin tout au long de son existence se retrouve exposé au grand jour, au risque de ruiner sa vie sociale, sa carrière, et même de le mener en prison ! Prêt à tout pour découvrir l'auteur de ce canular, il s'engage dans une quête qui le mènera au bout de lui-même. Un récit brillant, entre enquête policière, conte philosophique et farce macabre, au coeur de la vie mondaine et littéraire du XIXè siècle.
Le tout relevé par le talent de Griffo. Je me réjouis déjà de lire les prochains tomes.