Abraxas
2. Le rideau gris
Une BD de Corbeyran, Éric et Alfred chez Delcourt (Conquistador) - 2001
09/2001 46 pages 2840555360 Grand format 6300
Nous retrouvons la ville d'Abraxas où, en plus des pluies acides mortelles, sévissent toujours de mystérieux tueurs. Le détective Malfourchu a découvert le secret des pouvoirs du grand Mordhom. Makbar, qui avait commandé l'enquête, se révèle être un camarade du magicien, mais il refuse toujours d'en dire plus sur l'existence de " trappes " entre le monde des vivants et celui des morts. Des preuves existent pourtant : Saturnin a reçu récemment la visite de sa mère ?morte et enterrée depuis bien des années.
Le dessin baroque d'Alfred s'accorde parfaitement à cette histoire ésotérique, noire et inquiétante comme il se doit, imaginée par Corbeyran, grand spécialiste en la matière. Si l'auteur des "Stryges" signe là un récit lugubre teinté de bizarre qui s'apprécie sans déplaisir, cet album vaut surtout à mon sens pour (re)découvrir le trait d'Alfred à ses débuts, assez éloigné de ce qu'il réalise aujourd'hui. Un dessin très atypique mais aussi très séduisant, qui donne toute son originalité à cette série méconnue et pourtant bien prenante.
Ambiance fantôme, démons, satanisme, magie noire et compagnie ... Accrochez-vous !
Cette avis est pour les 2 .Si l'histoire est du deja vu , un magicien qui a des pouvoirs grace à des " relations " , cela passe encore mais que dire du dessin des fois inexpressifs , caricaturals enfin tres decevant , je ne conseille pas en plus d'une fin plus que previsible
Clap de fin, l'histoire du jeune Saturnin se termine avec ce deuxième tome qui est dans le droite lignée du premier. Au final j'aime bien cet univers tordu dans lequel les peronnages sont quasiments tous aussi laids les uns que les autres, mais tous très humains, et donc attachants, sauf Mordhom et ses sbires bien evidemment ! Couleurs et dessins sont très à mon goût. Le récit alternant humour et sentiment est mené tambour battant et on ne s'ennuie pas une seconde. Du tout bon donc !