Aâma
4. Tu seras merveilleuse, ma fille
Une BD de Frederik Peeters chez Gallimard - 2014
10/2014 (16 octobre 2014) 100 pages 9782070662517 Grand format 226439
Sur la planète Ona(j), le petit groupe parti à la recherche de la substance Aâma est arrivé au bout de son périple. Seul rescapé de l'aventure, Verloc Nim sait que sa rencontre avec Aâma ne le laissera pas indemne, mais il compte bien utiliser cette nouvelle puissance pour rentrer chez lui et retrouver sa fille. Un final en apothéose.
Quel auteur ce Peeters !
Par contre, si je considère Aâma comme un chef d’œuvre, il faut quand même savoir que ce n’est pas du tout de la SF meanstream ! On est plutôt dans une vision cérébrale, onirique et très personnelle du space-opéra, comme « Solaris » ou « 2001.. » l’étaient à l’époque pour le cinéma. Un lecteur cartésien pourrait donc prendre ce 4ème et dernier tome comme un trip halluciné, cafouilleux et mystique… Pour moi, c’est un final en apothéose qui m’a poussé au bord du vertige, m’a questionné longtemps après la lecture et qui a même réussi à m’émouvoir, notamment par sa dimension humaniste, aussi touchante que désespérée.
C’est audacieux, intelligent et superbe à la fois. J’en suis à ma 3ème lecture et je trouve ça de mieux en mieux. Culte !
AAMA se termine superbement avec ce dernier volume. Visuellement très beau, ce tome conclue efficacement cette série, à la fois saga cosmique délirante et véritable récit humaniste. Une série qui procure une vraie sensation d'évasion à la lecture.
Je suis très fan de tout ce que fait F. Peeters. Cette série est toujours aussi bien dessinée mais j'avoue que ce dernier album m'a un peu perdu....
Je n'ai pas compris grand-chose et ça nous laisse un peu sur notre faim.
Quel puissance onirique….!!! Nul doute que Aama figurera parmi les plus grands et sera regardé par nos enfants comme une œuvre au même titre que fut les « incals » ou bien les « corto maltese » et tant d’autres qui malheureusement commence a se faire rare dans l’univers de la Bd , certes il y a de la création mais pas de cette dimension. La qualité, peut être, première de Aama c’est sa lisibilité et comme l’explique Frank Le Gall : il ya des milliers d’esthétiques possibles mais il faut pas que cela soit au détriment de cette fameuse lisibilité. La coexistence de la réalité et de l’imaginaire voila ou nous mène le Génial Frederik peeters. En résumé : Graphiquement c’est Superbe, le scenario vraiment bien ficelé, une ode humaniste ,des couleurs a faire rugir de plaisir,