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1. Venise
Une BD de Jean-David Morvan et Gérald Parel chez Delcourt (Sang Froid) - 2000
09/2000 46 pages 2840554658 Grand format 2044
Gabe Bénavidès, architecte, ne sait même pas que son vieux pote Wilson Venise devait le tuer lors d'une réunion de son club aéronautique. Car Wilson tue pour la CIA, qui semble vraiment tenir à récupérer des données concernant la NASA et un vol de navette. Mais Wilson l'a protégé, avant de s'engueuler avec son "collègue" pour l'avoir laissé partir. Les deux tueurs se tirent dessus, Wilson est blessé... À la Maison Blanche, le Président est très nerveux.
Ce fut une agréable série à la lecture mais qui ne restera pas dans les annales. L'intrigue est plutôt très commune. Il y a même des effets archi-conventionnels comme l'esprit du mort qui vous parle comme si de rien n'était alors que vous l'avez trucidé. Je n'ai pas aimé ce virage vers le surnaturel.
Par ailleurs, le dessin au style semi-réaliste m'a semblé manquer de véritable consistance pour éblouir vraiment (malgré des couleurs flashy). On reconnait la patte dynamique du scénariste qui nous offre tout son savoir-faire. Pour autant, ce dernier a un peu abandonné l'idée de clore cette série aujourd'hui abandonnée comme si l'envie avait disparu au bout de 4 tomes. Je comprends pourquoi.
Ce premier tome semble plutôt prometteur coté scénario à la condition que les 8 jours qui nous sépare du dénouement ne s'étale pas sur 200 tomes comme le laisserait présager le décompte de l'horloge.
Coté dessins c'est une horreur ils sont laids et mal finis.
Attendons le tome 2 pour conclure mais cela devrait soit accouché d'une histoire à suspens réussie soit donner un xième nanard policier fadasse et mal terminé.
A suivre.
Bon je me suis relu les 4 tomes à la suite, et ce premier tome est vraiment mon préféré ( j'adore les autres aussi quand même ). Ce premier tome est centré sur le personnage de la serie que je prefere : Venise. On suit donc ce tueur de la cia, dont le contrat est de buter son pote d'enfance, bien sur il ne peut pas et le moins que l'on puisse c'est que sa va lui attirer un tas d'enmerde. Ce premier tome est captivant grace au notamment au charisme de Venise, dans ce tome Benavides le heros de la serie à un role un peu secondaire. Coté scenario ce premier tome ne delivre pas grand chose mais suffisament pour etre pris dans l'histoire. Le dessin contribue grandement à rendre tout ceçi captivant, un style semi realiste parfait qui colle parfaitement au recit. Le decoupage est quand à lui genial.
J’avais pris le risque d’acheter les 3 premiers tomes d’un coup et en commençant le premier tome j’ai d’abord eu un peu peur d’avoir fait une erreur: le dessin ne m’avait pas trop accroché au départ et la résurrection du coéquipier m’avait fait craindre le pire côté histoire.
Heureusement l’histoire devient vite passionnante, le dessin finit par accrocher et de tome en tome on prend de plus en plus de plaisir à s’enfoncer dans l’intrigue tout en s’attachant aux personnages dans un thriller haletant et rythmé.
On est littéralement subjugué par le graphisme dès la première case. Ajoutez à cela des points de vue inhabituels style contre-plongée, vues à la verticale,...
Un peu de mal cependant à accrocher à l'histoire lorsqu'elle dérape vers le surnaturel avec la "resurrection" du coéquipier de Venise.
On comprendra sans doute tout en lisant le 2.
Voici un début de série plutôt bien réussi. Le scénario est passionnant qui nous tiens en haleine tout de long sans temps mort. Morvan nous présente les personnages et l'intrigue avec des scènes d'acions pour agrémenter le tout. A première vue on pourrait croire que Morvan ne s'est pas trop foulé pour mettre en place son héros Gabe Bénavides en place dans cette incroyable histoire mais très vites on s'apperçoit que non. Le procédé utilisé est franchement très intéressant et une fois arrivé à la fin de l'album on ne se demande qu'une chose : c'est quoi la suite ?
Le dessin quant à lui est vraiment pas mal par contre les couleurs sont un peu trop flashi mais ça ne gène en rien la lecture de l'abum. On notera tout de même la différence entre le dessin de la couverture et celui figurant dans l'album qui a pu en décevoir certains.
En bref un polar passionnant que je recommande vivement.