7. La marque du Condor | vladimir2 | Comme neuf | 15.00€ | |
7. La marque du Condor | xof 24 | Très bon état | 14.00€ | |
7. La marque du Condor | Barry lyndon | Comme neuf | 14.00€ | |
7. La marque du Condor | PHILGUZZ | Très bon état | 13.00€ | |
7. La marque du Condor | lodeb | Comme neuf | 12.00€ | |
7. La marque du Condor | avantilamusica | Comme neuf | 12.00€ | |
7. La marque du Condor | ArnaudBD06 | Comme neuf | 12.00€ | |
7. La marque du Condor | AuCidre | Comme neuf | 9.50€ | |
7. La marque du Condor | crassou74@hotmail.fr | Très bon état | 7.00€ | |
7. La marque du Condor | breub | Très bon état | 6.00€ | |
7. La marque du Condor | wesfargo | Etat moyen | 5.00€ | |
7. La marque du Condor | breub | Bon état | 4.00€ | |
7a1996. La marque du Condor | breub | Comme neuf | 3.00€ | |
7b2000. La marque du Condor | breub | Comme neuf | 4.00€ | |
7GF1992. La marque du Condor | AuCidre | Comme neuf | 9.50€ | |
7GF1992. La marque du Condor | GregoireBD | Bon état | 8.00€ | |
7GF1992. La marque du Condor | foune5254 | Très bon état | 7.50€ | |
7GF1992. La marque du Condor | rastahobbit | Très bon état | 7.00€ |
Info édition : Noté au 4e plat 11/91.
Info édition : 7 titres au 4e plat. Page 2 en bas à Gauche : 1991 Edition Glénat-B.P. 177-6, rue du Lt-Chanaron-38008 Grenoble Cédex En dernière page, reproduction de le lettre du 13 janvier 1625 de Gabriel de Troïl à sa fille Ariane Pesé à 432g contre 238g de la référence 7a1996 identifiant 237949 et ISBN 2-7234-1412-4 figurant dans BDGest pour le même titre et même date de dépôt légal.
Info édition : Sans "11/91" au 4ème plat et collection vécu écrit différenment
L’une des plus belles séries historiques de la BD francophone, dont le premier cycle se termine avec ce 7ème album...
J’avoue que je ne connais pas très bien l’œuvre d’André Juillard (si ce n’est La machination Voronov, excellente reprise de Black et Mortimer ; par contre je ne crois pas avoir lu son Cahier Bleu, je m'en repentirai...) ni celle de Patrick Cothias (hormis sa non moins bouleversante série Orn). Il n’y avait dans la bibliothèque de mes parents qu’un seul album des 7 vies de l’épervier, celui-ci, que j’ai lu et relu à maintes reprises.
Et aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été fasciné par la ligne claire d’André Juillard, celle de cet album en particulier, sûrement l’un des plus beau trait que la BD ait connue. J’aime ces duels au fleuret, sortis tout droit de vieux films de capes et d’épées, où les bretteurs s’expriment toujours poliment d’ailleurs... Ainsi que ces mascarades et autres carnavals, où les rôles sociaux sont ponctuellement inversés. Et que dire de ces corps nus... Marquant !
Patrick Cothias a su également trouver un bel équilibre dans son scénario, plein de tension et de surprises : entre les fantasmes du XVIIème siècle, mâtinés de rumeurs et d’ésotérisme, et un ancrage historique fort. Outre la grande théâtralité de la mise en scène (emprunté à la littérature de Shakespeare, d’Alfred Dumas ou du cinéma d’Orson Wells ou d’Ingmar Bergman) - qui a probablement dû inspiré un certain Alain Ayroles - on sent la profondeur de la documentation historique tout au long de la série, que ce soit au niveau de l'architecture ou des vêtements – pour ne pas dire des déguisements – par exemple. Les auteurs sont d’ailleurs connus pour leurs BD historiques.
Du tome 1 au tome 7 des Sept vies de l'épervier, on aura ainsi découvert la vie quotidienne des hommes et des femmes (au sort fort peu enviable à cette époque), la fin relative des guerres de religion (protestants vs catholiques ; on avait d’ailleurs pu sentir l’élan missionnaire du XVIIème siècle, avec ce combattant jésuite muni d’un katana, dans les actes précédents), la réaffirmation du pouvoir monarchique sous Henri IV (tolérance religieuse depuis l’édit de Nantes de 1598 ; popularité renouvelée du roi ; réaffirmation de ses prérogatives, comme la justice ou la guerre ; réactualisation du thème de l’âge d’or...), mais aussi les limites de son pouvoir (problèmes de succession récurrents ; tensions religieuses larvées ; propagandes et intrigues des uns et des autres...), les faiblesses de son régime (assassinats politiques, y compris visant le roi Henri IV ; minorité du roi Louis XIII ; période de régence avec Marie de Médicis ; recherche d’un bouc-émissaire à jeter en pâture au peuple lorsque tout va mal ; intrigues du frère du roi, Gaston d’Orléans, ainsi que d’autres nobles « malcontents » ; problèmes d’ingérence au sein de l’État ; enfin la pression fiscale ne cesse de pressuriser le petit peuple, le tiers-état...), ou encore la construction progressive d’un véritable État royal (continuité dynastique retrouvée ; invention du « crime de lèse-majesté » et de la punition terrible qui en découle, avec l’écartèlement de Ravaillac notamment ; professionnalisation d’hommes d’État comme le protestant Sully, puis le favori italien de la reine Concini ou son protégé le cardinal de Richelieu encore plus tard, dans le tome 7, qui savent établir de puissants réseaux de fidélité, notamment pour rembourser les dettes de l’État ; centralisation et fixation progressive de la cour à Paris, avant sa délocalisation à Versailles sous Louis XIV ; montée en puissance des robins, c’est-à-dire des bourgeois anoblis contre monnaie sonnante et trébuchante, ainsi que pour leur service rendu à l’État monarchique ; invention de la raison d’État sous Richelieu, qui confisque le pouvoir ; mais sacralisation aussi du roi et de l’État monarchique, que Louis XIII incarne en chair et en os ; contrôle et surveillance des nouvelles par Richelieu et ses créatures ; augmentation des dépenses du royaume...).
Néanmoins, l’Histoire sert avant tout ici de fil rouge, de cadre immersif pour les aventures d’Ariane de Troïl, du fameux Masquerouge et de leur oiseau fétiche.
...C’est alors que la dernière vie de l’épervier arrive à son terme, si soudain, si tragique.
Super une fin incroyable comme je n'ai jamais vue.
Une série à lire absolument.
Bon ben maintenant je m'envole pour plume au vents.
Dernier épisode de cette fabuleuse série. Le scénario, tel un puzzle, s'est construit au fur et à mesure des albums pour parvenir à un point culminant dans cet ouvrage final.
Avec Muréna, c'est une des séries historiques les plus réussie
Dernier acte, drame final ? Tout semble terminé dans la noirceur la plus absolue car pour Cothias les histoires se terminent forcément mal.
Mais on sait qu'en fait l'histoire n'est pas fini et qu'il y aura de nouveaux rebondissement dans le cycle "Plume aux vents".
Et que toutes les séries parallèles enrichiront le mythe de façon plutôt convaincante.
Cela amoindrit un petit peu la force de la série mère telle que lu à l'époque quand on pensait la fin définitive, mais cela n'en reste pas moins un sommet de la bande dessinée historique.