Info édition : Avec jaquette illustrée, sens de lecture d'origine (droite vers gauche). Monica Rossi est créditée pour l'adaptation graphique.
Info édition : Avec jaquette, sens de lecture d'origine (droite vers gauche). Marqué 2° Edition. Au 4e plat prix de vente différent. Monica Rossi est créditée pour l'adaptation graphique.
Tome-charnière dans la saga "20th Century Boys", ce dix-huitième volume, nous replonge franchement, après les digressions du précédent, au coeur du sujet de la saga : le combat de la bande à Kenji, ou plutôt, de ce qu'il en reste en l'An 3 après Ami, contre ce dernier, et l'origine même de ce conflit aussi dérisoire - de par son point de départ, des frustrations enfantines - que titanesqque - de par son impact sur la planète toute entière. Mais derrière les habituelles péripéties sorties de l'imagination fertile de Naoki Urasawa, se dessine une question ô combien passionnante, celle de la croyance (plutôt que de la Foi, car les thèmes religieux, messianiques, sont finalement assez superficiels ici). Urasawa oppose frontalement ici une croyance "militante", dispensatrice de liberté et d'esprit critique, qu'il symbolise par la force universelle de la musique, ici d'une simple chanson rock, dont les "la la cha la la" de clôture déclenchent une révolution, à une croyance "aveugle", celle des foules en leurs leaders, leurs politiciens, qui ne sont d'après Urasawa que de sinistres manipulateurs usant de tours de magie ringards. On notera ainsi les deux scènes-clé du livre, celle qui oppose Joe Yabuki, guitare à la main, aux fusils de la milice, une scène aussi "ique" que sournoisement minée de l'intérieur (car comment Joe survit-il à la balle qui l'atteint ?), et celle, brillante, qui montre Ami, prestidigitateur ordinaire, rendant littéralement "aveugles" ses spectateurs, voire ses acolytes. Deux usages diamétralement opposés (... ou alors, pas tant que ça ?) de la croyance... qui provoquent en toute logique une furieuse mélancolie chez ceux, comme Manjûme, qui n'y succombent pas.
Après un tome 17 un peu plus calme au niveau des rebondissements, Urusawa reprend du poil de la bête pour finalement nous clouer sur place (une fois de plus) en fin de tome.
Otcho et Kana (la reine des glaces) se retrouvent juste à temps, une rencontre qui va lever le voile sur les événements qu’a vécu Kana depuis la propagation du virus pour finalement devenir la reine des glaces. Ils finiront par faire une rencontre qui fera de nouveau rebondir cette série de plus en plus haletante.
En arrière plan une chanson se propage et un mystérieux personnage fait son apparition. Un personnage qui voyage sur une mobylette avec une guitare sur le dos et qui se fait appeler Joe Yabuki. Une chanson qui fait revivre la mémoire de Kenji et planer le doute sur ...
Passionnant !
Les personnages évoluent et ça se sent. Le poid des évènements passé et à venir commence à devenir lourd pour leurs épaules et la tension nerveuse commence à s'accumuler mais craqueront-ils ? Dans cet épisodes on sent bien que Kanna et Otcho en ont gros sur le coeur et commencent à supporter le poid qui pèse sur leurs épaules. De plus Urasawa ne fait rien pour calmer le jeu. Et nous simple lecteurs supporterons nous l'attente de la suite de cette série au vue de la fin de ce volume ? En effet Joe Yabuki est il vraiment celui que l'on croit ? Qui est ami au final ? L'intrigue se développe et au lieu de devenir plus clair, elle devient plus mystérieuses. Encore d'excellents moments en perspective mais vue comme la série évolue je ne suis même pas sûr qu'on est soi ne serais ce qu'à la moitier de l'histoire.
Naoki Urasawa sait toujours aussi bien tenir ses lecteurs en haleine...A partir du moment où on tourne la premiere page de cette série on ne peut plus s'arreter!