Info édition : Avec jaquette, sens de lecture d'origine (droite vers gauche). Monica Rossi est créditée pour l'adaptation graphique.
Info édition : Avec jaquette, sens de lecture d'origine (droite vers gauche). Marqué 4° Edition. Pas de mois pour le DL. Prix de vente différent au 4e plat. Monica Rossi est créditée pour l'adaptation graphique.
Info édition : Avec jaquette, sens de lecture d'origine (droite vers gauche). Marqué 6° Edition. Pas de mois pour le DL. Monica Rossi est créditée pour l'adaptation graphique.
Presque Lynchien, tant il offre au lecteur une plongée totalement déstabilisante vers une autre réalité - derrière le terrifiant monde sous le contrôle d'Ami, se pourrait-il qu'on n'ait affaire qu'à un jeu débile de collectionneur désaxé et maniaque ? -, ce dixième tome de "20th Century Boys" donne encore un tour d'écrou à la complexité de la fiction, ainsi que, bien évidemment, à notre addiction ! Mais le plus fort, c'est que Urasawa enchaîne immédiatement avec un retour déchirant vers l'origine de son histoire, et transforme la fausse piste qu'il a construite depuis le début de la saga - jeu mental diabolique - en une histoire à enjeu émotionnel intense : car l'histoire de ce garçon "sans visage", qui n'existait pas ou si peu, même s'il n'est pas, contre toute attente, Ami, constitue finalement l'un des plus beaux moments de "20th Century Boys" à date. Comment ne pas tirer une fois de plus son chapeau à Urasawa, narrateur génial qui imbrique ainsi de superbes scènes de pure émotion au sein de son diabolique Rubik's Cub conceptuel ?