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100 bullets, le chef d'oeuvre absolu de Brian Azzarello et d'Eduardo Risso arrive à son terme avec ce dernier tome.
Pour faire court, avec 100 bullets, nous suivons une multitude de personnage tous plus charismatiques les uns que les autres. Par ailleurs, cette série est utilisé dans les travaux théoriques des plus grandes écoles scénaristiques américaines au même titre que Quentin Tarantino ou Raymond Chandler.
Voici un cas banal que nous pouvez trouvé dans la série : l'agent Graves vous donne une mallette, qui a en son sein une arme, cent cartouches non-identifiables, et la preuve irréfutable que telle personne à gâché votre vie, à vous de voir ce que vous allez en faire. Voici déjà le speech de base. S'il aurait été facile de tomber dans la relance continu désespéré, il n'en est rien. A chaque affaire, l'originalité, la mise en scène et la puissance scénaristique sont à leur comble. S'il n'y avait que cela, 100 bullets serait déjà une excellente série, mais ce n'est pas le cas.
En effet, en coulisse nous assistons à une guerre sans merci entre les différents personnages qui révèle le manichéisme de la société américaine. Tous les rebondissement, tous les retournement de situation sont maîtrisés de tel façon à enrichir l'intrigue. Je ne peux rien vous dire sur les personnages car cela vous spoilerais, tant ils sont complexes et profond, et leur prise de position sont d'une telle complexité que la moindre phrase lu trop ou le moindre fait oublié vous fera perdre le fil tant l'intrigue, les personnages et leurs intentions sont complexes. Mais ils obéissent toujours à leur propre logique et à aucun moment, il n'y a une erreur.
Ajouté à cela des histoires mise en abîme, en marge de la narration principale, mais aussi en perpétuelle interaction avec celle-ci, qui montre la société américaine comme elle est réellement et comme on ne veut pas qu'elle soit. Ce qui fait que la moindre case parcouru trop vite (si l'on peut parlé de case, compte tenue du génie de mise en scène de Risso) vous fera passé à coté d'un excellent récit social et entraînant teinté de violence et toujours avec la même ingéniosité.
Ajouté à cela une fin à la fois tragique, surprenante et frustrante qui vous retourneras dans tout les sens ou vous laisseras dubitatif et extrêmement frustré, et dont vous ne comprendrez la complexité qu'après avoir relu attentivement plusieurs les différents épisodes tant cette série est d'une complexité magistralement orchestré
100 Bullets est un chef d'oeuvre du comics et un des meilleurs récits du catalogue, dont la complexité vous poussera à vous replongez avec plaisir dans cette incroyable série.
100 bullets se conclue sur cet album qui se résume à un jeu de massacre ahurissant dans lequel pratiquement tous les personnages de la série vont disparaître. Au final, que dire de 100 bullets ? C'est une grande série, c'est indéniable. Un thriller très original, remarquablement écrit et mis en scène. Malheureusement, le dessin de Risso est trop limité pour moi et est souvent sauvé par la superbe mise en couleur de Patricia Mulvihill. De plus, le scénario est de mon point de vue trop ambitieux et Azzarello n'est pas parvenu à éviter les longueurs ni une certaine confusion entre toutes ces intrigues qui s'entremêlent et tous ces personnages. 100 bullets n'est donc pas un chef-d'oeuvre mais une série très efficace tout de même, qui fait honneur à ce genre passionnant qu'est le thriller.
Final sanglant, comme annoncé.
Que retenir de cette série aujourd'hui culte:
- les superbes dessins et cadrages de Risso.
- le script ambitieux et "définitif" de Azzarello ; la caractérisation fouillée des personnages, même si il faut avouer que l'on s'y perd parfois un peu… L'ensemble mériterait une relecture d'ensemble.
Alors, est-on étonné d'apprendre que les studios s'intéressent à son adaptation sous forme de série TV ?
A suivre...
Info édition : Contient 100 Bullets (1999) #95-100.
Noté "Première édition".
En fin de recueil, un tableau récapitulatif des relations entre les personnages et une galerie de couvertures (6 pages).
100 bullets, le chef d'oeuvre absolu de Brian Azzarello et d'Eduardo Risso arrive à son terme avec ce dernier tome.
Pour faire court, avec 100 bullets, nous suivons une multitude de personnage tous plus charismatiques les uns que les autres. Par ailleurs, cette série est utilisé dans les travaux théoriques des plus grandes écoles scénaristiques américaines au même titre que Quentin Tarantino ou Raymond Chandler.
Voici un cas banal que nous pouvez trouvé dans la série : l'agent Graves vous donne une mallette, qui a en son sein une arme, cent cartouches non-identifiables, et la preuve irréfutable que telle personne à gâché votre vie, à vous de voir ce que vous allez en faire. Voici déjà le speech de base. S'il aurait été facile de tomber dans la relance continu désespéré, il n'en est rien. A chaque affaire, l'originalité, la mise en scène et la puissance scénaristique sont à leur comble. S'il n'y avait que cela, 100 bullets serait déjà une excellente série, mais ce n'est pas le cas.
En effet, en coulisse nous assistons à une guerre sans merci entre les différents personnages qui révèle le manichéisme de la société américaine. Tous les rebondissement, tous les retournement de situation sont maîtrisés de tel façon à enrichir l'intrigue. Je ne peux rien vous dire sur les personnages car cela vous spoilerais, tant ils sont complexes et profond, et leur prise de position sont d'une telle complexité que la moindre phrase lu trop ou le moindre fait oublié vous fera perdre le fil tant l'intrigue, les personnages et leurs intentions sont complexes. Mais ils obéissent toujours à leur propre logique et à aucun moment, il n'y a une erreur.
Ajouté à cela des histoires mise en abîme, en marge de la narration principale, mais aussi en perpétuelle interaction avec celle-ci, qui montre la société américaine comme elle est réellement et comme on ne veut pas qu'elle soit. Ce qui fait que la moindre case parcouru trop vite (si l'on peut parlé de case, compte tenue du génie de mise en scène de Risso) vous fera passé à coté d'un excellent récit social et entraînant teinté de violence et toujours avec la même ingéniosité.
Ajouté à cela une fin à la fois tragique, surprenante et frustrante qui vous retourneras dans tout les sens ou vous laisseras dubitatif et extrêmement frustré, et dont vous ne comprendrez la complexité qu'après avoir relu attentivement plusieurs les différents épisodes tant cette série est d'une complexité magistralement orchestré
100 Bullets est un chef d'oeuvre du comics et un des meilleurs récits du catalogue, dont la complexité vous poussera à vous replongez avec plaisir dans cette incroyable série.
100 bullets se conclue sur cet album qui se résume à un jeu de massacre ahurissant dans lequel pratiquement tous les personnages de la série vont disparaître. Au final, que dire de 100 bullets ? C'est une grande série, c'est indéniable. Un thriller très original, remarquablement écrit et mis en scène. Malheureusement, le dessin de Risso est trop limité pour moi et est souvent sauvé par la superbe mise en couleur de Patricia Mulvihill. De plus, le scénario est de mon point de vue trop ambitieux et Azzarello n'est pas parvenu à éviter les longueurs ni une certaine confusion entre toutes ces intrigues qui s'entremêlent et tous ces personnages. 100 bullets n'est donc pas un chef-d'oeuvre mais une série très efficace tout de même, qui fait honneur à ce genre passionnant qu'est le thriller.
Final sanglant, comme annoncé.
Que retenir de cette série aujourd'hui culte:
- les superbes dessins et cadrages de Risso.
- le script ambitieux et "définitif" de Azzarello ; la caractérisation fouillée des personnages, même si il faut avouer que l'on s'y perd parfois un peu… L'ensemble mériterait une relecture d'ensemble.
Alors, est-on étonné d'apprendre que les studios s'intéressent à son adaptation sous forme de série TV ?
A suivre...