100 Bullets (albums brochés)
3. Parlez Kung vous
Une BD de
Brian Azzarello
et
Eduardo Risso
chez Panini Comics
(100% Vertigo)
- 2007
Azzarello, Brian
(Scénario)
Risso, Eduardo
(Dessin)
Goleash, Grant
(Couleurs)
Pini, Gianluca
(Lettrage)
Johnson, Dave
(Couverture)
Manesse, Jérémy
(Traduction)
01/2007 92 pages 9782845388802 Format comics 60237
Contient: # 11 - Un coup de massue et l'addition # 12 - Parlez Kung vous - Première Partie # 13 - Parlez Kung vous - Deuxième Partie # 14 - Parlez Kung vous - Conclusion
J'ai adoré la petite histoire du début qui est vraiment glauque, par contre la seconde histoire m'a laissé perplexe. Je n'ai pas bien compris l'intérêt de vouloir faire rencontrer Dizzy et Mr Branch...
Un petit conseil, certains volumes de certaines éditions sont très compliquées à se procurer. Pour ma part il me manquait le tome 15 que j'ai pu remplacer par le tome 12 d'une autre édition. (J'ai réussi à avoir la collection complète comme ça).
Sublime.
A consiller à tous les fans de polar et romans noirs.
Cette fois la transition avec les premiers tomes est excellente. Suspens et action au rendez-vous.
On en redemande.
Merçi aux auteurs.
9/10.
Ce troisième volet est un cran en dessous des deux précédents, selon moi. L'histoire stagne, les deux personnages principaux se posent des questions durant tout le tome sans aboutir sur aucunes révélations??!!??
Un tome, entre autre, peu utile, mais la touche magique des auteurs est toujours présente et on reste tout de même sous le charme de cette série Polar/Thriller admirable.
à suivre...
7/10
Un volume peut-être un peu en déça des précédents.
On a d'abord un petit épisode comme Azzarello et Risso savent en pondre à la
pelle. Évidemment réussit, mais on a vu mieux.
Vient ensuite le temps des révélations. D'une partie du moins, tant le
scénariste s'attache à nous tenir en haleine, à nous divulguer ici ou là
quelques pans de la trame d'arrière-plan sans nous en dire trop, pour mieux
nous mettre l'eau à la bouche.
Avec ça l'arrivée d'un nouveau personnage fort intéressant, le retour d'un
autre, et une histoire qui se déplace à Paris. Brian Azzarello étant américain,
on ne passe évidemment pas à côté de certains clichés, mais on vu bien pire
et au final la reconstitution du Paris actuel est plutôt convenable.
Au final, bien que ce troisième opus soit de très bonne facture, on peut se
sentir un peu frustré. Les dessins de Risso, eux, sont toujours aussi bons, et la
colorisation plus sobre de cette histoire donne un rendu encore meilleur.
Après avoir changé d'éditeur, "100 Bullets" revient pour notre plus grand plaisir. Polar on ne peut plus sombre, cette série fait partie des meilleures publications en matière de comics ces derniers temps.
Telle une mécanique aux rouages bien huilés, l'histoire élaborée par Brian Azzarello se déroule de façon implacable. En guise de mise en bouche, nous retrouvons tout d'abord l'agent Graves dans son numéro habituel d'homme à la mallette. Au cours de ce récit, le scénariste ballade habilement le lecteur (la chute vous surprendra sans doutes) et enrichit son bestiaire d'un personnage supplémentaire qui sera tôt ou tard relié à l'intrigue principale.
Dans un second temps, l'action se délocalise en France où nous retrouvons une ancienne connaissance, Dizzie Cordova, qui semble avoir un rôle important à jouer par la suite. En fin stratège, Azzarello renforce encore plus notre curiosité avec les bribes d'informations qu'il nous livre sur les mystérieux protagonistes censés tirer les ficelles dans l'ombre, notamment lors des dernières vignettes de cet album. Las, ne soyez pas dupes, "100 Bullets" doit flirter avec les 80 épisodes outre-altlantique sans défaillir jusqu'à présent (pour mémoire, seuls les épisodes 11 à 14 nous sont ici comptés), les grandes révélations seront donc pour bien plus tard.
Graphiquement, le travail d’Eduardo Risso est des plus caractéristiques. Ses illustrations sont au final de grande qualité, même si à la base je ne suis pas un grand fan. Les personnages sont plus travaillés qu'il n'y paraît au premier regard (les expressions des visages sont bien rendues). En outre, le cadrage et la manière d'exploiter les zones de clair-obscur renforcent l'ambiance glauque de la narration.
Une fois que vous l'aurez lue, cette série trouvera sa place dans vos références en matière de comics et de polars.