Photo © Philippe Descroix
Jean-Christophe Chauzy conçoit et dessine des ouvrages de bandes dessinées depuis une vingtaine d'années. Il a tout d'abord fait ses premières armes en noir et blanc chez Futuropolis à la grande époque Robial/Cestac pour quatre albums marqués par l'empreinte de la littérature noire qu'il découvrait alors. Puis son entrée chez Casterman à l'aube des années 90 lui a permis de creuser en couleurs vives deux veines différentes mais complémentaires : l'une prolongeant sa passion pour la littérature et le cinéma noirs, le conduisant à des collaborations décisives avec de grands auteurs du genre, Thierry Jonquet (pour "la vie de ma mère", "la vigie", "DRH" et "du papier faisons table rase") et Marc Villard ("rouge est ma couleur", "la guitare de Bo Didlley"). L'autre plus fantaisiste, nourrie d'auto-dérision et d'une vision de la société et des rapports humains désabusée, où l'auto-fiction occupe une place centrale ("parano", "béton armé", "l'âge ingrat"). Récemment, il a réactivé cette veine humoristique pour Fluide Glacial au travers d'une nouvelle série, "petite nature" (trois tomes depuis lors), qui tourne en ridicule son personnage de quadragénaire débordé et humilié. À cette occasion, il a sollicité la collaboration de plusieurs auteurs proches, Zep et Yan Lindingre. Par ailleurs, il enseigne le design graphique dans une école publique parisienne, où il a trouvé en sa collègue Anne Barrois une complice idéale pour scénariser "petite nature" et concevoir pour Dargaud les péripéties de notre bon parisien anachronique, Charles, au Bénin, en pays bien mal connu. Prenant plaisir avec "Bonne arrivée à Cotonou" à dépayser leurs farces, ils comptent bien tous deux continuer à échafauder de concert des histoires drôles et grinçantes.
Texte © Dargaud
Photo © Philippe Descroix
Jean-Christophe Chauzy conçoit et dessine des ouvrages de bandes dessinées depuis une vingtaine d'années. Il a tout d'abord fait ses premières armes en noir et blanc chez Futuropolis à la grande époque Robial/Cestac pour quatre albums marqués par l'empreinte de la littérature noire qu'il découvrait alors. Puis son entrée chez Casterman à l'aube des années 90 lui a permis de creuser en couleurs vives deux veines différentes mais complémentaires : l'une prolongeant sa passion pour la littérature et le cinéma noirs, le conduisant à des collaborations décisives avec de grands auteurs du genre, Thierry Jonquet (pour "la vie de ma mère", "la vigie", "DRH" et "du papier faisons table rase") et Marc Villard ("rouge est ma couleur", "la guitare de Bo Didlley"). L'autre plus fantaisiste, nourrie d'auto-dérision et d'une vision de la société et des rapports humains désabusée, où l'auto-fiction occupe une place centrale ("parano", "béton armé", "l'âge ingrat"). Récemment, il a réactivé cette veine humoristique pour Fluide Glacial au travers d'une nouvelle série, "petite nature" (trois tomes depuis lors), qui tourne en ridicule son personnage de quadragénaire débordé et humilié. À cette occasion, il a sollicité la collaboration de plusieurs auteurs proches, Zep et Yan Lindingre. Par ailleurs, il enseigne le design graphique dans une école publique parisienne, où il a trouvé en sa collègue Anne Barrois une complice idéale pour scénariser "petite nature" et concevoir pour Dargaud les péripéties de notre bon parisien anachronique, Charles, au Bénin, en pays bien mal connu. Prenant plaisir avec "Bonne arrivée à Cotonou" à dépayser leurs farces, ils comptent bien tous deux continuer à échafauder de concert des histoires drôles et grinçantes.
Texte © Dargaud