Les passagers du vent
7. La Petite Fille Bois-Caïman - Livre 2
Une BD de François Bourgeon chez 12bis - 2010
01/2010 (07 janvier 2010) 64 pages 9782356481122 Grand format 99109
Zabo, arrivée à Lananette avec Quentin découvre l'univers de Isa, son passé et comment sa bisaïeule a construit cette maison dans les marais Marangouins. Des liens se tissent enfin entre Zabo et l'aventurière, quand celle-ci raconte sa petite fille Bois-Caïman... Après presque 25 ans, voici donc la deuxième partie du diptyque La Petite Fille Bois-Caïman qui fait suite aux aventures de Isa dans les tomes 1 à 5 des Passagers du vent et qui clôt la saga mythique.
Je repasse sur cet album dans bdgest et je suis surpris de ne pas y retrouver mon avis!
Je ne vais pas le répéter, surtout que ma lecture date un peu! Mais juste je voudrais rajouter à toutes ces critiques hyper positives qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu les 5opus précédents pour s'atteler à ce diptyque car il y a très peu de références au passé de la "grand-mère" Isa, héroïne de toute la première partie de cette série.
Un régal!!!
revoila François bourgeon encore meilleur, son dessin rappelle parfois giraud et rossi dans cutlass ont rêverait que bourgeon s intéresse a la bio de blueb avec l histoire de jean lafitte le grand père de blueberry, bourgeon est l un des meilleur auteur de bd avec giraud ont en redemande
Dernier épisode de notre héroïne Isa, c'est triste, mais pourquoi nous avoir fait attendre si longtemps pour seulement deux tomes?
Le scénario me déçoit un petit peu mais la beauté des dessins nous le font oublier
Superbe conclusion.
En tout point excellent :scénario impeccables et dessins somptueux.
Dommage qu'il s'agisse du dernier tome.
8/10.
Je note simplement le dernier tome de la série, mais ma critique englobe son intégralité.
Ainsi, voici clôturée dramatiquement mais avec finesse cette série simplement magistrale.
La boucle est bouclée...
Merci pour cette aventure si singulière et si prenante. Le meilleur de Bourgeon.
A lire, à relire, et à faire partager...
Quand j'ai ouvert le tome 6.2 je l'ai refermé et j'ai relu toute la série.
Quand j'ai refermé le tome 6.2 (après avoir relu les 6 premiers tome) j'étais au ange.
Un bien beau dessin, une histoire qui vous baigne dans l'émotion, même si c'est une histoire dure "l'époque sans doute", j'étais touché.
Alors merci Monsieur Bourgeon.
Une oeuvre de Bourgeon, on en attend le meilleur. Alors, se replonger avec nostalgie dans le passé d'Isa est magnifique.
L'ambiance, le décor, l'histoire des deux tomes sont bien ficelés et majestueux. Bien sûr, les inconditionnels pourront ne pas retrouver la magie des débuts mais rien que pour ce dessin, quel bonheur !!!!
Isa illumine ces pages car elle est flamboyante comme elle l'a été il y a ... 25 ans. Le propos n'est pas de faire un remake quelconque, mais simplement de poursuivre l'aventure de l'héroïne arrêtée au tome 5. BOURGEON s'y entend pour nous émouvoir et Isa femme libre, mère, amoureuse mais toujours Isa rebelle nous emmène dans les méandres de son bayou aux accents d'une mémoire nostalgique. Nous en ressortons émus et émerveillés par tant de beauté. Zabo a bien de la chance d'avoir une grand-mère de cette trempe !
Cette seconde partie clos de façon sublime cette saga magistrale !
J'étais un peu inquiet au debut de la première partie de cette petite fille bois-caïman, avec une longue introduction fort éloignée des protagonistes du premier cycle.
Mais l'introduction d'Isa centennaire, et ce flash-back sur sa vie haïtienne permettait une fin pleine de promesses.
Ce second opus poursuit l'exploration de la saga d'Isa, et à travers elle celle d'une époque et d'une philisophie de la vie.
L'introduction de sa petite fille, puis sa perte est traité de façon simple, douce, installant une douleur diffuse et une certaine langueur.
La fin, que je ne dévoilerais pas ici, est absolument superbe, Isa retourne à son élément primordial, bouclant l'aventure commencée il y a 25 ans.
Une très grande oeuvre, aux graphismes superbes. Je vous conseille les TT dont les dessins en N&B et en grand format sont epoustouflants.
Chapeau bas monsieur Bourgeon !
Et dire que j'avais dit qu'une suite n'était pas nécessaire...
François Bourgeon conclut cette magnifique saga.
Nous suivons Isa dans la tourmente de la guerre de sécession. "Drôle de suite", Isa ayant côtoyée les esclavagistes (Le comptoir de Juda), nous la retrouvons au cœur de ce drame.
C'est une lecture dans un monde fortement teinté de nostalgie, à chaque page je repense aux 5 albums précédents. Je ne peux pas m'en séparer, ils sont là dans un coin de ma mémoire. Ils sommeillent. Et c'est deux nouveaux albums déclenchent un grand bond dans le passé. C'est bon et ça réactive les émotions passées.
Une grande secousse dans la bédé d'histoire et une grande secousse sur un passé de 25 ans...
C'est grand et bô.
Isabeau aurait pu avoir une existence heureuse et paisible au cœur de la Louisiane mais le destin en décida autrement. Et, à l’aurore d’une vie longue et mouvementée, les eaux du Mississippi la ramenèrent enfin auprès de sa petite fille Bois-Caïman.
François Bourgeon avec sa science consommée du détail nous livre un ouvrage aux paysages superbes de précision et de véracité : la vie dans les bayous revêt nombre d'attraits qui nous en ferait presque oublier les dangers et l’inconfort !
Cependant, des personnages toujours emprunts d’un certain immobiliste et un récit qui tarde à monter en puissance, laissent un certain goût d’inachevé.
Pour ne pas tomber dans une nostalgie réductrice, la Petite Fille Bois-Caïman doit se lire comme un spin-off des Passagers du Vent … Dès lors, force est de constater que François Bourgeon nous offre un album de (très) bonne facture qui a le mérite de clore définitivement l’une des plus belles séries de la bande dessinée française…
Suite du récit d'Isa qui emmène Zabo dans sa cabane au milieu du bayou pour lui raconter son histoire et lui transmettre sa philosophie de la vie.
Les deux livres forment un tout et peuvent difficilement se juger séparément. Les images sont toujours superbes et il faut se laisser saisir par cette ambiance si particulière créée par l'environnement où l'eau est omniprésente, où les tragédies paraissent sans effet sur la nature et où l'espoir et la vie surnagent malgré tout.
Chef d'oeuvre.