Lefranc
12. La Camarilla
Une BD de
Jacques Martin
et
Gilles Chaillet
chez Casterman
- 1997
Martin, Jacques
(Scénario)
Chaillet, Gilles
(Dessin)
Defachelle, Chantal
(Couleurs)
Lebreton, Thierry
(Décors)
01/1997 46 pages 2203314125 Format normal 10 à 15 euros 945
Grand Prix de Monza : c'est sur cette course que se joue le championnat du monde et Yon Clare, le Français, est favori devant l'Américain Jim Hall. Mais son moteur s'enflamme et il est obligé d'abandonner la course. Yon Clare révèle à son ami Guy Lefranc que son moteur a été détraqué à distance, plusieurs grosses firmes espérant tirer profit de la victoire de l'Américain, qui leur ouvrirait le marché des USA. La machination est orchestrée par une société secrète italienne constituée d'industriels de la formule 1 : la Camarilla. L'action se passe... Lire la suite
8 ans s'écoulent entre la sortie du 11e Lefranc, "La Cible", et ce 12e album. A la sortie de celui-ci, Jacques Martin est âgé de 76 ans. Depuis 1990, il n'a publié qu'un seul Alix (en 1996) et aucun Jhen (ni Lefranc, donc). Il s'est consacré à ses séries les plus récentes (et les plus faibles): Kéos, Orion et Arno. Autant dire que ce nouveau Lefranc était attendu!
Et la déception est à la hauteur de l'attente! Le thème ne manquait pourtant pas d'originalité: les magouilles dans le milieu de la Formule 1. Mais que ce scénario est poussif!… Les dialogues sont envahissants, grandiloquents, ampoulés. Les personnages manquent de profondeur (Graziella, la Comtesse…). Des scènes entières sont dépourvues d'intérêt: celle du ski nautique, par exemple. Et les amourettes de Graziella: on s'en fiche! L'actions e traine, le pilote au centre du récit se comporte de façon incohérente… Même Borg semble se demander ce qu'il est venu faire dans cette galère! Pour la première fois depuis le début de la série des Lefranc, on attend la fin avec impatience…
Quant au dessin de Gilles Chaillet, il a considérablement évolué depuis le dernier volume, pas forcément pour le meilleur. On reconnait à peine Lefranc. Et ces couleurs criardes… Même la couverture, avec sa perspective improbable, est ratée!
On a souvent critiqué les auteurs qui ont poursuivi l’œuvre de Jacques Martin pour la médiocrité de leurs reprises. Force est de constater que le Maître lui-même ne s'est pas arrêté quand il l'aurait dû…
De beaux dessins, mais un scénario extrêmement décevant, qui devient vite ennuyeux. Le titre est trompeur ( la Camarilla n'est pas celle qu'on croit ) et la Formule 1 n'est qu'en filigrane. Beaucoup d'éléments du récits semblent inutiles, quand ce n'est pas, en plus, à la limite de la vraisemblance.
Le scénario manque de linéarité mais reste intéressant, et la chute est sympa. Toujours beaucoup de postures et de dialogues au détriment de l'action pure, le bémol depuis les 1° Lefranc.
Les dessins sont magnifiques, en particulier ceux des voitures, décors et paysages ; en revanche, on est toujours nostalgique du réalisme des personnages de L'Ouragan de Feu.
Il est vrai que je ne suis pas fan des histoires de F1, mais il faut avouer que cet album manque de dynamisme, on s'ennuie un peu. On a tendance à se perdre dans le va et vient des deux rives du lac.Le seul atout reste bien sur les beaux dessins de Chaillet. On pouvait mieux exploiter le problème de la mafia en Italie.
Voilà un album décevant, au scénario barbant sans aucun intéret. On lit en vitesse cet album tant on s'ennuie. Bien que je ne sois pas particuliererement interesse par les circuits et le monde automobile, j'ai trouve que la narration ne presentait pas de surprise. Grosse deception, et certainement l'un des moins bon Lefranc que j'ai eu a lire.
Tout à fait d'accord avec l'avis precedent. C'est un peu etrange de voir une histoire de voitures de course (avec voitures et pilotes fictifs d'ailleurs), et surtout, ça sent le rechauffé. Reste une belle couverture, l'Italie, et le plaisir de voir Borg deguisé en curé. Bref, un album qui se lit, mais qui est loin du lefranc de la grande epoque. La serie vieillit petit a petit.
Une histoire de Grand Prix trafiqué. Cela nous vaut de voir de belles voitures, c'est déjà ça. Comme cela se passe en Italie, les paysages et décors sont réussis (merci M. Chaillet !).
Ce qui est navrant c'est le scénario, très convenu, n'est pas Michel Vaillant (celui de la grande époque bien sûr !) qui veut.
C'est donc assez poussif et pour une histoire de voitures de sport avouez que c'est ballot !