Les aigles de Rome
1. Livre I
Une BD de Enrico Marini chez Dargaud - 2007
11/2007 56 pages 9782505001379 Grand format 15 à 20 euros 68233
À l'heure où Rome et l'histoire antique suscitent à nouveau l'engouement du public, Marini seul aux commandes, nous propose une toute nouvelle série ancrée au coeur de l'Empire romain. Un récit initiatique où l'on retrouve les ingrédients des meilleures aventures : combats, obstacles, rivalité, amitiés, amour... 743 urbe condita (11 avant J.C) « De tous les peuples de l'Empire, les Germains sont les plus braves » aurait pu déclarer Drusus, à qui a été confiée la délicate mission de soumettre les irréductibles barbares de Germania. Le combat terminé,... Lire la suite
ATTENTION ! Avec ce tome 1, vous allez vous faire fatalement entraîner dans la série complet en 5 albums que je viens de relire d’une traite (oubliez le tome 6).
- le dessin et les couleurs sont juste magnifiques
- le scénario est sans doute un peu romancé mais historiquement exact et absolument passionnant
- la psychologie des personnages est suffisamment fouillée et juste pour les rendre chacun attachants ou détestables.
C’est de la très grande BD, vraiment !!!
Le dessin de Marini flatte la rétine . Le paysage méditerranéen, les corps sensuels, la bravoure et la souffrance, la trahison et le charnel, tout est clairement retranscrit, sans détour .
Le scénario se basant sur des faits historiques est un atout appréciable, mais est trop rapidement expédié . J'aurais aimé un développement plus détaillé sur la psychologie des personnages et des moeurs de l'époque .
L'anachronisme de l'écriture peut surprendre et désservir l'immersion du lecteur .
Il reste un bon album, et j'ai tout de même hâte de découvrir la suite des aventures de nos jeunes héros .
Magnifique série qui n'annonce que du bon si celà continue comme çà ! Les graphismes sont tout simplement magnifiques et sont pour beaucoup au succès de cette série. Le scénario tient la route, bref, tout celà n'annonce que du bon !
La note peut paraître sévère.
Le dessin est magnifique et s'il fallait le noter séparemment, il mérite assurément 5* (couleurs, expression des personnages, décors et les détails, en général). Cela inclue la mise en scène qui est claire et dynamique. Ma seule critique à ce sujet, vraiment arbitraire, serait les visages des 2 protanistes qui sont trop similaires et standards pour mon goût, surtout vu ce que le dessinateur est capable de faire.
Ce qui fait baisser la note, c'est le scénario (à lui seul, je mettrais 2* car j'apprécie le contexte historique). Dans l'ensemble, c'est intéressant : l'histoire de 2 frères ennemis, adaptée de la véritable histoire de Arminius. Mais les 2 personnages principaux ne me sont pas sympathiques. Leurs caractères sont assez bien définis mais j'aurais préféré avoir plus de scènes qui aident à comprendre la psycologie des personnages. Par ailleurs, il ne se passe pas grand chose dans ce tome.
Ceci étant, globalement, je passe tellement de temps à admirer les scènes que la faiblesse liée au scenario (et à certains dialogues) ne fait pas baisser la note outre mesure
Comme il a pu être signalé, il y a beaucoup de violence et d'érostime (scènes de sexe mais pas de porno à proprement parlé), ces scènes contribuent à un style narratif et à l'ambiance (ce qui rappelle la série TV Rome de HBO). Ce point va plutôt en faveur de la BD qui possède une véritable identité (et vise donc un public adulte).
Malgré tout un peu déçu!
Histoire librement inspirée de faits réels, de celle de Arminius, légende allemande qui fit subir sa pus grande défaite aux légions romaines.
Beaucoup de bons côté dans cette série:
une histoire étayée, un socle historique fouillé (les références à l'empire romain paraissent historiquement justes), un dessin très beau, certaines planches sont somptueuses, le scénario qui globalement tient la longueur du récit.
Alors pourquoi 3 étoiles?
J'ai malgré tout trouvé qu'il y avait une certaine facilité, un peu de style super héros, ce que je n'affectionne pas. Dans les combats, les deux héros sont systématiquement épargnés et trucident à tour d'épées. Bref j'ai trouvé que malgré le grand travail produit, toute cette aventure était un peu trop"facile" et que les ficelles étaient trop grosses. Mais j'ai bien conscience que ce n'est qu'un avis personnel.
Une fraternité improbable qui éveille la curiosité. Parfois décalé de par son langage contemporain, le contexte historique semble pour autant justement dépeint. Ébauche prometteuse d’une grande promesse.
Avis portant sur la série:
Nous vivons une époque bien puritaine. Je ne trouve pas choquant qu'il y ait une bd plus B.N. et les sept petits adultes qui nous montre les moeurs d'une autre époque. Si je pouvais vivre à l'époque romaine, je ne dirai pas non. Mais bon, les combats de gladiateurs avec toute cette sauvagerie, cela donne quand même à réfléchir! Que les dialogues soient triviaux, cela fait partie de toute façon du langage militaire toute époque confondue. Le latin devait 'il être de rigueur?
Je classe Marini parmi mes meilleurs dessinateurs sinon le meilleur. Le fait qu'il réalise intégralement une bd ne me déplaît pas, au contraire! Je trouve qu'il ne s'en sort pas si mal comme scénariste car c'est parfaitement soigné et documenté même si cela n'égale pas le niveau atteint par Murena. On sait déjà que son trait de crayon est précis et vigoureux tout en sachant se montrer subtile si nécessaire. Certaines planches sont vraiment très belles. Les couleurs procurent une belle sensation qui participe pleinement à une réalisation somptueuse. Une brillante narration sans rupture qui procure le bonheur d'une lecture confortable.
C'est vrai que la thématique des frères ennemis dont les rapports deviennent amicaux à mesure que les épreuves se multiplient n'est pas nouvelle. Mais c'est si savamment orchestré ! On s'attache véritablement aux personnages dès le premier livre. Par ailleurs, pourquoi bouder le plaisir des yeux devant toutes ces très jolies courbes féminines. C'est de toute façon pour un public averti. :8
Le livre II ne fait confirmer que mon impression première. Il y a là tout ce que j'aime dans la bd et on ne peut renier sa nature par snobisme ou par suivisme. La qualité est au rendez-vous et on est véritablement immergé dans l'Histoire de Rome.
Le livre III se passe entièrement en Germanie et il nous fait découvrir une perspective assez intéressante des différentes tribus soumis à l'envahisseur romain. C'est également le tome où les deux frères vont emprunter des chemins différents et se combattre à nouveau pour notre plus grand plaisir.
Le livre IV confirme la trahison d'Arminius qui se révèle être un grand stratège. Le pauvre Marcus sera malmené. Pourtant, on arrive à comprendre les faits et geste de son rival. Ce tome sera particulièrement violent. Le sexe a pratiquement disparu. L'heure du combat a sonné. Marini maîtrise à merveille le cheminement au coeur de la bataille ainsi que la palette graphique. Bref, c'est encore un sans faute ! C'est incontestablement sa meilleure série !
Le livre V nous réserve encore une fois le meilleur au terme d'une grande bataille dans les forêts et les marécages de Germanie. Les légions romaines vont avoir fort à faire face aux tribus barbares. Il y a également un grand tournant dans le récit. Au début de la saga, il y avait deux héros bien distinct. Désormais, il n'y en a plus qu'un qui démarque nettement dans l'héroïsme et ce n'est pas forcément sur lui qu'on aurait misé au départ. Je profite également de ce cinquième tome pour faire passer cette série dans la catégorie culte. Il est clair que j'ai tout de suite aimé le récit. D'un point de vue subjectif, c'est le genre de bd que j'adore et qui me fait réconcilier avec cet art. C'est culte pour moi mais cela ne le sera pas forcément pour les autres lecteurs. Jusqu'à présent, je ne décernais cette note qu'avec également l'assentiment de la majorité comme on peut dire qu'Astérix est une série culte. J'ai envie de différencier cette série car je n'ai absolument rien à lui reprocher et elle me procure un plaisir de lecture maximale comme rarement atteint.
En résumé, une série qui frise la perfection aussi bien sur le plan scénaristique que graphique.
Note Dessin: 4.5/5 - Note Scénario: 4.5/5 - Note Globale: 4.5/5
GERMANIA 745 AB URBE CONDITA
(9 AV. J.-C.)
Le général romain Drusus, qui sera le premier à porter le nom de Germanicus, remporte une victoire décisive sur les Chérusques. Il leur propose une alliance. Pour garantir cette alliance, des jeunes princes issus des familles les plus nobles sont remis aux Romains en guise d'otages.
ROMA 735 AB URBE CONDITA
(1 AV. J.-C.)
Titus Valerius Falco se voit confier par l'empereur Auguste une mission : éduquer un jeune otage, le prince chérusque Ermanamer, fils du prince chérusque Sigmar, allié de Rome. Titus Valerius va devoir en faire un citoyen romain digne de ce nom. L'empereur attribue à Ermanamer le nom romain de Gaius Julius Armenius. Ce dernier a déjà fait connaissance avec le fils de Titus Valerius, Marcus… Une belle bagarre a opposé les deux adolescents en plein palais impérial, jetant la honte sur Titus. Ce dernier, qui a « éduqué » beaucoup de légionnaires, décide de les « traiter en hommes » à partir de ce jour… Une éducation qui n'a rien de tendre et qui est à la mesure de la haine que se portent les deux jeunes gens…
Critique :
Soyons clairs : Ce n'est pas une bande dessinée pour enfants ! Si vous désirez offrir une BD à votre petit neveu passionné par la Rome antique pour son anniversaire, allez plutôt voir comment se porte Alix. Les Aigles de Rome est d'un réalisme fou : violence, injures, sexe, cruauté… Rien ne manque à l'appel pour recréer une ambiance crédible.
Avec cet album, vous allez suivre l'éducation de deux jeunes gens « de bonnes familles », un Romain et un Chérusque qui vont devoir partager pratiquement tous les moments de leur vie. C'est l'occasion de découvrir ce que pouvait être la vie à l'époque à Rome et en Germanie.
Enrico Marini est le fabuleux homme-orchestre qui a donné naissance à cette oeuvre puissante et réaliste. Il est à la fois le scénariste, le dessinateur et le coloriste des Aigles de Rome.
J'ai trouvé cet album captivant mais plein de clichés et exagérations. L'action se passe très vite dans ce premier volume, un scénario prévisible pour ceux qui connaissaient l'histoire de Rome. Le dessins sont biens, et mêmes si les dialogues sont médiocres, je me suis pas du tout ennuyé, j'avais même hâte de commencer le deuxième.
Cet album est du pur Marini. C’est bien dessiné, très cinématographique, avec de la violence et surtout beaucoup de sexe. Seulement voilà, l’absence d’un vrai scénariste se fait cruellement ressentir, notamment au niveau des dialogues qui restent médiocres. Pourtant la rivalité entre les frères amis/ennemis n’est pas inintéressante...
Pour sa première série solo (dont le premier tome remonte à dix ans maintenant!), le grand Enrico Marini, toujours féru d'histoire, à mis la barre haut, voir très haut. Si l'on connaît son talent graphique depuis longtemps, l'aventure scénaristique était risquée: nombre de dessinateurs s'y sont cassé les dents, le travail de documentation historique est considérable tant visuellement que scénaristiquement ; enfin et surtout, la série a vu le jour alors que la grande série sur l'antiquité romaine, Murena avait déjà achevé son premier cycle et jouissait d'une renommée très grande notamment pour son sérieux historique. J'avais commencé la série et abandonné dès le premier tome, peu accroché par ce qui me semblait une intrigue cliché entre deux vrais-faux frères, dans un contexte historique déjà vu. Mal m'en a pris, Les Aigles de Rome tient très fièrement la comparaison avec Murena en assumant son identité propre.
Sur le plan matériel nous avons une pagination classique mais une intrigue très dense pourrait faire croire à des albums de 80 pages... Un court résumé des précédents tomes est inséré en début d'album et un glossaire des termes latins à la fin. L'intérieur de couverture comporte une très belle et très utile carte de l'Empire indiquant notamment les noms et localisations des nombreux peuples germains qui sont au cœur de l'intrigue. Tout bon donc côté fabrication éditoriale, si ce n'étaient les couvertures qui sont comme souvent chez Marini très peu inspirées et peu alléchantes. Vraiment dommage lorsque l'on compare à la qualité des dessins intérieurs qui sont d'un niveau rarement atteint par l'illustrateur italien.
Alors que la République touche à sa fin, un général romain se retrouve chargé d'élever son fils et le fils d'un chef germain emmené en "otage" comme signe de soumission à Rome. Alors que les deux fiers adolescents grandissent dans la culture romaine, ils vont se retrouver confrontés à leurs ambitions respectives mais surtout à leur identité de romains mais aussi des peuples conquis. Au travers de cette querelle de deux frères ce sont les prémices de la bataille de Teutobourg qui nous sont relatés, qui vit la plus grande défaite des légions romaines et l'arrêt quasi définitif de l'expansion de l'Empire en Europe.
Marini - Les Aigles de Rome - Tomes 1 à 3Les Aigles de Rome a été une vraie surprise pour moi. J'aime l'Histoire, je lis Marini depuis le premier Gipsy (et j'ai d'ailleurs fait une rétro sur la série), j'ai adoré la série TV Rome qui a permis ce genre de traitement réaliste dans les fictions... et pourtant quelque chose ne collait pas. Je me suis donc trompé et je considère désormais cette série comme l'une des meilleures productions du dessinateur, d'une maturité qu'aucune de ses autres séries (à part peut-être L'étoile du désert) ne possède!
D'abord le sérieux de la reconstruction donc, et sur ce point la comparaison est tout à fait pertinente avec Murena: dans les deux cas, un personnage historique (Arminius chez Marini, Néron chez Dufaux/Delaby) et son alter-ego fictif se croisent en amitié/concurrence. Murena prend la grande Histoire, Les aigles de Rome a l'intelligence de recentrer sur un événement précis et une série courte, ce qui évite de diluer l'intrigue sur de très nombreux volumes (Murena en est à 10 et ça commence à faire beaucoup...). Choix pertinent tant la quantité d'informations (termes latins, détails de la hiérarchie romaine ou des coutumes sociales, etc) est important, de même que les personnages dont nombreux sont dotés d'un vrai travail de caractérisation.
Ces personnages que je craignais très archétypaux lors de ma première tentative s'avèrent assez complexes et dotés de motivations cohérentes ; hormis Varus aucun n'est un gros méchant né pour être méchant, à l'inverse, le héros Marcus nous change du héros parfait à la Scorpion: ténébreux, impulsif mais aimant, il accumule les boulettes tout en étant d'un courage et d'une force exemplaires. Un héros faillible, contrairement à son frère Arminius, que rien ne semble pouvoir faire échouer alors qu'il se transforme progressivement en vrai antagoniste de Marcus. Tout au long de l'histoire on ne sait qui est réellement le héros de Marini, celui de la petite histoire familiale ou celui qui marquera l'Histoire de son nom...
Sur le plan graphique, si l'on a l'habitude de l'excellence, on atteint ici des sommets de reconstitution, que ce soit sur les costumes ou de multiples détails de décors militaires ou des intérieurs. Sachant tout dessiner, Marini est en outre un coloriste hors paire créant des atmosphères variées et évocatrice. Des visages des personnages aux paysage, tout est fin, subtile, précis et beau. Grande maîtrise des cadrages avec des plans dynamiques alors qu'il n'utilise pourtant aucune ligne de mouvement. Les séquences de bataille sont elles aussi impressionnantes de lisibilité et de style. Il est vraiment très fort! Alors il y a bien sur quelques tics graphiques comme les méchants qui sont souvent chauves, pâles et édentés ou la Germanie toujours couverte de brume et constellée d'arbres morts... Mais cela permet aussi une proximité avec le lecteur, une lisibilité qui n'est pas grossière non plus. Sur le plan documentaire comme sur le plan graphique, Les aigles de Rome peut assumer son statut de grande BD d'aventure historique, que personnellement je préfère donc à Murena.
Les BD de Marini se bonifient avec l'âge et le bonhomme prends des risques en changeant d'univers: après le volume 2 de son Batman il enchaîne avec un nouvel épisode du Scorpion (la série s'approche de la fin) et travaille actuellement sur un one-shot en mode roman noir. De quoi saliver...
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2018/05/02/les-aigles-de-rome
J'ai découvert cette série il y a quelques semaines. ça faisait un petit moment que je voulais m'y mettre. Et c'est chose faite ! Un bon album, qui nous plonge dans la Rome antique. Marini au top de sa forme ! Un bel album graphique. Le scénario est assez classique, mais se lit sans problème.
Je suis en total désaccord avec les détracteurs, je trouve ce premier opus captivant, agréable, respectant assez ce que l'on connait de cette période dépravée de la Rome antique. Certes Marini s'en sert bien, use de lupanars, de femmes faciles et d rapports virils entre les futurs guerriers, mais encore ? Il en était ainsi ! Mon seul reproche , déjà tant de fois cité dans les critiques précédentes n'ajoutera rien mais il est indispensable de le souligner, pourquoi l'auteur nous abreuve t-il de jurons aussi anachroniques ? Cela ne sert en rien l'histoire ... Mais qu'importe, une fois passé au dessus de cela, il reste le plaisir du dessin, de l'histoire avalée tambour battant. Le second opus est déjà à portée de ma main. Volume I à ne pas manquer.
Je suis très déçu par le scénario....des jurons inadaptés pour l'époque et fleurissant comme de la mauvaise herbe à tout bout de champs.....
L'auteur a sans doute voulu exprimer ses fantasmes et sa frustration dans cette bd.
Je n'achèterai pas.
Un premier tome assez agréable à lire. Si le scénario n'est pas exceptionnel, il reste néanmoins de bonne facture. Les dessins de Marini restent eux exceptionnels ! Comme cela a déjà était dit, un peu trop de vulgarité ...
Une Saga romaine! Difficile de se lancer dans ce domaine après le chef d'oeuvre qu'est la série Muréna.
Marini y réussi cependant!
Ce premier tome est très intéressant, sur un plan historique premièrement car l'auteur reste fidèle à la réalité. Costumes, armes, coutumes et évènements sont cohérents avec le règne d'Auguste.
Ensuite, le scénario n'est pas du tout ennuyeux, on lit cette BD d'un trait et l'on a envie de connaître la suite.
Les moeurs de Rome et ses dépravations sont peut-être un peu trop mise en avant
mais Marini aime dessiner de belles créatures. Attention cependant à ne pas laisser traîner l'album sur la table si vous avez de jeunes enfants!
Le dessin est beau. Personnages et décors sont très réalistes mais encore perfectible.
Une bonne BD
Il est vrai que le scénario n'est pas des plus dense mais voilà un album qui se lit très agréablement et surtout quel dessin ! Toujours aussi époustouflant, Marini est vraiment à son meilleur niveau. Les décors comme les personnages sont magnifiques. Et au final on se laisse promener dans cet album avec un vrai plaisir.
Un album très décevant
On dirait vraiment une bd d'heroic fantasy.
L'histoire aurait pu avoir lieu à n'importe quelle époque
Le scénario n'est pas original, c'est un vieux classique : l'éducation d'un jeune notable par un ancien général des marines, heu des légions romaines ;-)
Il devra cohabiter avec un jeune barbare qu'il déteste
Les personnages sont très stéréotypés, le scénario poussif
Les moeurs semblent très occidentales et fort peu romaines : des que deux personnages ont une relation, ils sont moralisés ou on leur dit de faire attention ce qui ne cadre pas à l'époque romaine
Les dessins sont par contre très beaux
Une catastrophe!!!!!
Autant Murena est un chef-d'oeuvre autant les aigles de Rome un véritable nanard.
Certes les dessins ont un style très pur et sont esthétiquement parfaits.
Mais que le scénario est plat. Et le livre est rempli de juron et de gros mots du XXème siècle, ce style déservant l'histoire plus qu'il ne l'a met en valeur. Rajoutons-y quelques scènes de sexe gratuites pour faire vendre et vous obtenez cet ersatz de BD, ce ramassis de n'importe quoi à jeter au plus vite.
Minable.
2/10.
La Rome antique... Après Murena, un must, j'ai hésité à me lancer dans le premier tome de cette série. Et finalement, je ne le regrette pas ! Même si le scénario n'est pas des plus novateurs ; deux jeunes, l'un germain et l'autre romain, qui se haïssent cordialement et qui après quelques péripéties deviennent "frères de sang", c'est du déjà vu. Malgré cela, l'histoire reste interessante et pose les bases nécessaires aux prochains tomes. La fin annonce une suite qui risque d'être moins linéaire. A voir.
Côté dessin. Whaw ! Marini fait fort, très fort ! certains paysages sont carrément superbes et font penser à des aquarelles. Les personnages sont très bien représentés avec un Marcus qui ressemble à un certain Lucius ;)
Petit bémol, très petit mais bon... Le langage est parfois un peu trop moderne pour l'époque genre "vachement intelligent..." voire "tête bourrée de conneries" dixit la gd-mère de Marcus.
En conclusion, c'est du bon !
Une série qui s'annonce intéressante, très bien servie par le somptueux dessin de Marini. En fait rien à dire côté graphisme, mais je serai plus réservé niveau scénario: des frères ennemis contraints de s'entendre, qui finissent par devenir inséparables... Des raccourcis un peu grossiers... Cependant, on perçoit le début d'une aventure qui j'espère gagnera en profondeur au fur et à mesure des tomes.
Pour dire vraie, quand j'ai acheté cet album, j'ai été déçut, pas pour le dessin il est vraiment génial, mais je crois plutot que vu mon attente et aussi les différentes séries sur lesquelles Marini à pu collaborer, je m'attendais à à des discours différents, mais c'est son premier album solo, et aussi comme il a été déjà dit le langage ma surpris, mais après tout cela change un peu.
Il n'empéche que je n'arrive pas à la faire rentrer dans mon top 100.
Le dessin est bien sûr exceptionnel. Le scénario est surtout en devenir puisqu'il s'agit d'un volume d'introduction. L'intrigue est des plus classiques : deux jeunes hommes que tout oppose, l'un est romain, l'autre est un otage germain vont être élevés ensemble et apprendre la dure loi de Rome.
Pas très flamboyant, ni original comme on le voit.
Dernier point, ne pas donner l'album à votre petit dernier. Rien à voir avec Alix car les scènes de violence et surtout de sexe abondent. Elles n'ont d'ailleurs pas un grand intérêt.
Pour une première en tant que scénariste, on ne peut qu'applaudir Mr Marini qui nous presente là un très joli petit bébé! Bon, ça se sent que c'est une première car le scénario est quand même un tout petit peu plat, mais bon, on va dire que c'est normal, on decouvre les personnages, on fait connaissance avec ce nouvel l'univers.
Marini reste humble et on sent très bien qu'il ne veut pas concurrencer le puissant Murena de Dufaux et Delaby. Il fait sont petit bout de chemin tout seul et c'est très bien. Et puis une histoire dans l'Histoire de Rome c'est bien et c'est courageux d'avoir pris le risque. C'est vrai qu'il y a des petites scènes coquines, mais on pardonne parcequ'on sait qu'il aime bien ça... et nous aussi d'aillleurs (et puis un Marini sans scènes osées, c'est plus un Marini!)
Au niveau du dessin, là c'est vraiment quelque chose, plus de style, de maturité, de finesse, d'émotion... on est vraiment surpris. Je dit bravo et que ça continue.
Seulement un tome et déjà une belle aventure... la suite sera déterminante...
Album agréable, un scénario classique mais intéressant (apprentissage, amour, amitié et rivalité de 2 jeunes guerriers que tout oppose à l'époque romaine), bien dessiné, mais des situations et des personnages manquants de profondeur. Un peu trop de scène de sex à mon goût, (mais c'est la marque de MARINI que l'on commence connaître, le bougre !), qui n'apporte pas grand chose au récit. J'attends la suite !
franchement bravo à Marini dont le dessin est ici peut être meilleur que dans le scorpion, de plus le scénario est plus que correctement bati pour un novice en la matière, et très agréable à lire, peut être même plus que Murena, et même si j'avais un peu peur à la lecture des critiques négatives, j'ai finalement vraiment été charmé par cet album
Les personnages mis en scène sont hauts en couleur. D'un côté Marcus et sa demi soeur, sales gosses de riche capricieux et racistes et de l'autre côté Ermanamer fils de prince captif au tempéremment ombrageux. Les dessins sont toujours aussi beaux, avec de la clarté et du mouvement. Par contre, l'utilisation de mots orduriers peut paraître excessive car n'apportant pas de réel plus à l'intrigue. Ce bémol mis à part, l'histoire se lit avec un réel plaisir...
Deux choses m'ont dérangé dans la lecture de cet album, des jurons répétitifs, qui seraient mieux venus dans un langage d'époque. Et le découpage de l'histoire dans le temps. Certaines ellipses m'ont parfois dérouté. Sinon, c'est comme toujours de belles planches agréables à lire.
Dessin superbe, réaliste.
L'intigue est intéressante mais je regrette un peu la vulgarité du langage et les scène de sexe un peu trop présentes. Elle n'apporte rien au scénario même si l'époque est brutale.
A suivre
Comme à l'accoutumée, les dessins de Marini sont de trés grande qualité, et cet album ne déroge pas à la règle. Côté scénario, l'histoire débute plutot bien bien que je suis dans l'attente, pour les prochains albums, d'un développement plus abouti (évolution de l'intrigue, des personnages). Dans le type péplum, la série Murena est à mes yeux la réference incontournable. Néanmoins, je reste globalement, sur une trés bonne impression, à suivre...
Ave Marini !
Marini, "imperator rex" au dessin ... et ... simple "civitas" du scenario ?
"Non omnia possumus omnes."
Le dessin de cet album est somptueux, même si les premières planches m'ont irrésistiblement fait penser à un certain film à grand spectacle hollywoodien, finalement assez peu regardant sur la vérité historique... Couleurs sombres aux reflets presque bleus, cadrages, configuration du champ de bataille, combat sous les arbres ...
Cet album des aigles de Rome est une incontestable réussite graphique, mais que dire du scenario ? Presque banal : une histoire d'amitié entre deux adolescents qui naît dans la bagarre et la douleur, se fortifie dans l'épreuve et le sexe ... Rien d'exceptionnel donc ... Peut-être quelques surprises à venir, comme le laissent présager une mort pour le moins suspecte et la dernière planche.
Qu'ajouter à cela ? Que l'album est émaillé d'insultes et de jurons fort désagréables à la longue. Tant qu'à faire, pourquoi ne pas nous avoir fait profiter des injures romaines ? C'aurait été plus instructif, surtout que l'album nous fait découvrir d'autres facettes beaucoup plus sérieuses de la société et de la vie romaines !
superbes dessins , comme toujours, scénario facile, 1er tome, en un mot lecture et plaisir trés trés agréable, merci
Depuis l'excellente série télévisée Rome la vision de l'antiquité romaine semble devoir s'accomoder à la fois de sexe, de violence et de grossiéreté...
Pour ce qui est de la violence c'est sans doute le domaine dans lequel Marini est ici le plus "sage". Pourtant il nous parle de rudes batailles entre légionnaires et germains, il nous comte l'éducation âpre de deux jeune hommes. Mais à cette violence à laquelle on pourrait s'attendre dès le spremières planches l'auteur laisse la part belle à un vocabulaire des plus fleuris. Or ce qui passe sans problème dans une fiction filmée pose quelques difficultés dans une BD : l'utilisation de la grossiéreté paraît ici un peu trop artificiel, comme si Marini ne parvenait à nous montrer la virilité de ces deux personnages qu'en leur prêtant un langage ordurier. Il en va de même pour la luxure : 8 pages consacrées aux ébats sexeuls de nos héros pour seulement 2 planches réservées à leur passage dans un camp de la légion romaine en Gaulle (et encore trouve-ton là le moyen de glisser des allusions grivoises...).
Pour autant Marini a bien des choses à nous raconter. La rivalité des deux jeunes coqs - Marcus le romain et Ermanamer le germain - est parfaitement montrée, de même que la complicité dont ils sont obligés d'user face aux épreuves imposées par Titus Valerius et Volcanus, complicité qui ne tarde pas à se muer en amitié sincère. Dommage que l'auteur scelle cette fraternité dans la couche d'une putain, même si l'on devine que celle-ci aura à jouer un rôle bien plus important que d'éduquer les deux jeunes hommes aux plaisir du lit.
Pour ce qui est des dessins Marini reste fidèle à la qualité habituelle de ses productions. On se sent réellement en Italie à contempler les paysages qu'il nous offre et l'on admire les vues superbes qu'il nous propose sur le domaine de Titus Flavius.
Les premières planches, pour réussies qu'elles soient, sont trop inspirée en cadrage et en ambiance du film Gladiator pour qu'on en attribue à Marini toute la qualité.
Le plus gros d"faut au niveau dessin de cet album réside cependant dans les personnages. Tous les protagonistes manquent de caractère et paraissent bien trop constants dans leurs physionomie : Titus n'est jamais rien d'autre qu'austère et autoritaire, Lucillia n'est qu'une peste, Volcanus une brute tranquille, Marcus un jeune chien fou et Ermanamer imbu de sa personne...
Accordons cependant à Marini qu'il s'agit là d'un album de présentation, destiné à découvrir les personnages et la trame de l'histoire et éspérons que pour cette première série en solo il nous réservera une histoire bien plus profonde et des personnages bien plus aboutis.
On retrouve avec plaisir le dessin de Marini qui met toujours autant en valeur les corps et les décors, ce qui sied particulièrement bien à l'époque romaine.
Marini scénariste se débrouille bien aussi, mais son histoire n'est pas d'une folle originalité et suit la vogue du moment lancé avec Murena.
Plaisant à lire, la suite dira si cette série est un top ou seulement un produit de grande consommation agréable.