Blueberry (La Jeunesse de)
13. Il faut tuer Lincoln
Une BD de François Corteggiani et Michel Blanc-Dumont chez Dargaud - 2003
05/2003 46 pages 2205052012 Format normal 26584
Le retour fracassant du célèbre Tunique Bleue, dans sa jeunesse. Blueberry tente d'arrêter Eléonore Mitchell et les membres de la secte du poignard de sang qui préparent l'assassinat du président Lincoln.
Contrairement aux autres avis, je trouve cet album bien réussi comme les deux précédents.
Certes l'attentat contre Lincoln est un peu mal réalisé et trop simple, mais le reste de l'histoire est bien et surtout le début qui vas permettre d'enchainer sur le prochain album qui est une vraie réussite, nottament grasse à l'apparition de ces kidnappeurs assez troublants.
Au mieux c'est franchement très moyen, pour ne pas dire pas terrible.
Cortegianni a trouvé drôle de mettre dans son histoire John Wilkes Booth, le futur véritable assassin de Lincoln. C'est vrai que l'idée est sympa.
Le problème est que la réalité est incompatible avec sa fin. Il eût fallu pour cela que l'identité de Booth restât anonyme à la fin de la BD. Car si le futur meurtrier envisageait son meurtre depuis pas mal de temps, ce fut pour les services secrets américains une totale surprise.
D'autant plus totale que l'homme était un acteur connu qui était encore sur les planches washingtoniennes quelques jours avant l'attentat. Chose impossible évidemment si Pinkerton avait, comme le laisse entendre l'album, été au courant.
Je donne l'impression d'ergoter mais pas vraiment. Il s'agit de détails assez faciles à vérifier et ces lacunes ne sont que l'évidence que le scénariste avait pris le parti de ne pas trop se fouler.
A l'arrivée cela donne une histoire digne d'une série B italienne, c'est dire !
Le jeune Mike Blueberry parvient finalement à rejoindre la gare d’Upper Darby après avoir une fois de plus échappé au Sudistes. Les agents de l’agence Pinkerton ont également rejoint Upper Darby afin d’empêcher Eléonore Mitchell et ses comparses d’assassiner le Président Lincoln qui est sensé changer de train dans cette gare fort prisée par les personnages de ce tome.
Cela fait toujours plaisir de retrouver le jeune Mike, même s’il n’est que l’ombre du vrai Blueberry. Le scénario est également quelques niveaux en dessous de l’œuvre originale, avec un Mike qui s’en sort toujours et souvent trop facilement.
Il est apparemment plus facile d’approcher le président Lincoln et son wagon présidentiel (même sous la menace d’un attentat) que d’obtenir une dédicace de certains auteurs de BD. Que ce soit une jolie meurtrière blonde dont tout le monde a la description ou le Frenchie déguisé en Toutankhamon, c’est avec facilité qu’ils approchent le Président alors que d’un autre côté on élabore des stratagèmes avec des fumées de couleurs et des arrivées secrètes : pas très crédible tout ça.
Enfin, Mike s’en sort et sauve tout le monde et a encore du pain sur la planche car une plus grande menace plane encore sur les troupes de l’Union, car l’assassinat du Président ne serait qu’un leurre (pourquoi pas)!
Le dessin de Blanc-Dumont n’est pas dérangeant si on évite de le comparer au dessin de l’œuvre originale. Bref, la « Jeunesse de Blueberry » n’a jamais été « Blueberry » et ceci n’est pas le meilleur tome de la « Jeunesse de Blueberry ».
tout est nul dans cette suite : dessin, intrigue (il y en t il une dabord ?), dialogue
on est ridicule complétement , il faut le faire mourir le lieutenant et arrêter une fois pour toutes ces rallonges à trois sous .....
merci pour lui