Info édition : EO du Tome 1 "Paul à la Campagne" : la couv de ce tome n'a pas "Les Editions La Pastèque" d'indiqué.
Info édition : Format 190 x 255 mm Avec le récit "Paul apprenti typographe" en fin de volume.
Info édition : Noté ''7ème édition''.
Info édition : Édition spéciale de "Paul à la campagne", tout en couleur, en format géant sous couverture cartonnée et dos toilé pour fêter le 15e anniversaire de la naissance de Paul. Dépôt légal: 4e trimestre 2013. Format : 300 x 400 mm. Ce volume contient également le récit "Paul apprenti typographe". 42 planches de récit + 3 planches de croquis et une préface de l'auteur.
J'avoue que je n'ai jamais été vraiment intéressé par Paul, je n'y voyais pas d'intérêt. Mais j'ai été agréablement surpris par ma lecture de ce premier album. C'est léger, c'est drôle, c'est même parfois un peu triste... Un genre de BD qui fait du bien à lire, un beau matin ensoleillé avec un café à la main...
Je voulais lire depuis longtemps le premier tome de la série des Paul écrit en 1999 par Michel Rabagliati. En fait, il s'agit de deux histoires différentes qui racontent la vie de Paul.
La première nouvelle le voit retourner sur les lieux de son enfance dans un vieux chalet familial. Dès lors, il se souvient de sa jeunesse avec des flash-backs assez nombreux. Le thème sera celui de la mort à travers celle d'un oiseau ou du père de son meilleur ami.
La seconde est une visite toujours durant son enfance sur le lieu de travail de son père à savoir une imprimerie. Le jeune Paul apprend par le biais du travail de son père ce qu'est la typographie, toujours à la fin des années soixante.
On retrouve dans ce premier titre l'essence même ce qui va faire le charme de cette série. En effet, sa marque de fabrique est la sensibilité avec des moments drôles et parfois touchants. C'est une série qui ne fait pas dans le spectaculaire mais qui raconte une vie dans le Québec d'hier et d'aujourd'hui.
Il faut être honnête : ce n’est pas particulièrement palpitant.
Paul nous raconte ses souvenirs d’enfance. A la campagne. Dans l’atelier de typographie de son père. Voilà…
Le dessin est simple, presque enfantin, mais il porte assez bien ces souvenirs de jeunesse.
Cela étant, tout le monde en a et quand on ne connaît pas intiment la personne qui les raconte, il faut que ça soit fichtrement intéressant !
Ici, ça n’est pas le cas.
J’ai donc survolé l’opus en m’amusant plus à ne pas comprendre certaines bulles, en bon français qui ne parle pas le canadien…
Paul n'a pas encore atteint son graphisme final, et le texte n'a pas cette inimitable combinaison d'humour de la vie quotidienne et de coup de poing émotionnel qui va chercher des souvenirs familiaux enfouis en chacun de nous.
Garder cet album pour la fin, pour mesurer le chemin parcouru déjà pour le deuxième tome.
Une mention spéciale pour l'édition en couleurs, format géant : Il s'agit d'un album somptueux ! La coloration toute en subtilités de Catherine Drolet ajoute un cachet certain à cette édition. Cet album peut trôner avec fierté sur la table du salon. 4/5 pour cette édition.