Blueberry (La Jeunesse de)
1. La jeunesse de Blueberry
Une BD de Jean-Michel Charlier et Jean Giraud chez Dargaud - 1975
01/1975 46 pages 2205007785 Format normal 30 à 50 euros 24001
1861, Georgie. Mike Donovan est un jeune fils de planteur sudiste. Par sa fougue et son caractère volontaire, le jeune homme réussit à séduire la belle Harriett Tucker, mais cette idylle est loin de plaire au père de la belle qui voit davantage son intendant prendre la main de sa fille ! Un soir, après s’être querellé avec le vieux Tucker, Donovan se voit accusé du meurtre de ce dernier, il doit alors fuir le Sud pour se réfugier au Nord parmi les soldats qui se regroupent pour cette guerre qui s’annonce déjà ! Mike devient alors Mike Steve Blueberry,... Lire la suite
Préquel de Blueberry...
en trois historiettes.
On y apprend ses origines, sudiste et esclavagiste, ses amours contrariés, son exil, ses premiers pas chez les tuniques bleues, son refus de tuer...
Ces récits éclairent les motivations de Blueberry, donnent de la profondeur et justifient la complexité du personnage.
Néanmoins, les dessins et la colorisation de cet album valent à peine les débuts de la série. Si les traits du jeune Blueberry sont assez constants, l'ensemble est assez pauvre, avec des décors réalisés à la hâte.
Le scénario est un peu puéril, bizarre même parfois, quoique certains passages prêtent à rire (travestissement).
L'ensemble reste claire et facile à lire, avec quelques effets de mise en scène bien sentis (notamment la vue subjective, qui apparaît ponctuellement depuis le Spectre aux balles d'or).
...à lire, quoique la qualité ne rivalise pas avec l’œuvre antérieure de Giraud et de Charlier.
Un pendant de la série mère qu’il faudrait posséder si on est un vrai « fan » de la prestigieuse collection Blueberry. Cette série explore les années de jeunesse de Blueberry pendant la période de la guerre de Sécession.
Cette série a vu le jour en 1975 par les créateurs de Blueberry. Par la suite, il y aura beaucoup de scénaristes et dessinateurs qui se succèderont. Les remplacements se multiplient mais la qualité en pâtira sérieusement. Le style graphique entre les albums changera également rendant l’œuvre moins harmonieuse que voulu initialement.
Les auteurs voulaient simplement montrer un Blueberry, jeune blanc bec un peu raciste que la guerre de Sécession va totalement transformer. La connaissance de la vie dans le far-west fera le reste du héros mythique que nous connaissons.
Les sentiments amoureux du héros semblent très maladroitement exprimés. Par ailleurs, le thème du complot est largement exploité. Les derniers albums paraissent loin d'être à la hauteur car franchement répétitifs dans l’action et dans l’intrigue. Et puis, il n’est plus guère question d’évolution du personnage ce qui était la motivation première de Charlier et Giraud.
J’ai l’impression qu’il s’agit d’une véritable exploitation commerciale du mythe original et que l’âme de Blueberry s’y perd complètement. Pourquoi ais-je continuer à acheter bêtement alors tout ces tomes? Pour le mythe de la série originale sans doute...
Je me rends compte qu’il s’agit sans doute de l’une de mes plus grandes erreurs de collectionneur de bd car je me suis fais avoir en beauté. Pour la première fois, j’ai pris la décision de ne plus compléter cette série qui ne m’apporte plus rien. La déception est un peu palpable.
Finalement, j'ai revendu toute ma collection entière en ce début 2009 pour une bouchée de pain. Je n'avais plus envie de les posséder car c'est vraiment passable et qu'il existe tellement mieux à collectionner avec passion.
En lançant Blueberry dans Pilote, Charlier avait opté pour le côté "mauvais garçon", joueur, buveur, tricheur, menteur. Ce qui était assez gonflé pour l'époque qui avait plutôt l'habitude d'offrir des héros assez lisses.
Mais il avait fait de son héros un Sudiste parti se battre avec les Nordistes, ce qui était positif.
Dans cet album-ci il récidive en la matière. Il fait de Blueberry un jeune Sudiste esclavagiste et borné que seuls les évènements vont faire progressivement changer d'avis.
la lecture des trois premiers tomes ( par charlier et gir ) sont indispensables pour la compréhension des premiers albums de blueberry et sont de surcroit bien faits. La suite est malheureusement moins brillante et, c'est toujours le problème des séries à succès, les concepteurs ne savent jamais s'arrêter au bon moment. C'est très dommage. Mais, au risque de me répéter, les trois premiers albums méritent une cote maximale.