©Glénat 1986 Cothias/Adamov, Philippe
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Album créé dans la bedetheque le 31/05/2001 (Dernière modification le 22/06/2024 à 10:24) par tchouckitchouck
Les eaux de Mortelune
1. L'échiquier du rat
Une BD de Patrick Cothias et Adamov, Philippe chez Glénat (Caractère) - 1986
05/1986 46 pages 2723406369 Grand format 15 à 20 euros 160
Ailleurs et demain, dans un Paris dévasté par la folie des hommes règne sans partage le Prince de Mortelune. Autour de lui s’agite une cour hybride et dégénérée. Dans cette société mise à feu et à sang. Violhaine et Nicolas pourront-ils survivre face à ces êtres pervertis ? Le Prince de Mortelune ne laisse pas échapper ses proies et lâche nabots ricaneurs, êtres aux physiques monstrueux, ducs et duchesses partouseurs, bouchers vendeurs de chair humaine à la poursuite de deux enfants.
Entre noirceur et décadence, cette série post-apocalyptique procure son lot de sensation. Le dessin et la colorisation des années 90 a bien mal vieilli. Il n'en reste pas moins que le scénario assez original nous livre une histoire assez intéressante jusqu'au premier cycle du moins. Après, il faut toujours que les auteurs rallongent la sauce qui ne prend plus. Et toujours cette dose de délire mystique qui a le don de gâcher une bonne dynamique engendrée par cette série.
Cette plongée dans une ambiance glauque est des plus réussies et nous offre une réflexion onirique sur le devenir de l'humanité. Une bonne série de science-fiction un peu dépassé aujourd'hui par des productions plus modernes.
Série terminée .
Premier cycle : tome 1 à 5,
Second cycle : 6 à 10 .
Le premier cycle est très intéressant, mais l'histoire est-elle finie sans suivre le second cycle, moins palpitant, lui ?
Ce qui est frappant quand on relis cette BD assez significative des années 80 ce sont les couleurs, très délavés, très pastels (trop ?). Au point qu'on en arrive à se demander s'il n'y pas un bug d'impression. Autre point, comme pour la série Neige, qui lui est contemporaine, c'est ce thème; un monde post-apocalyptique, le dérèglement climatique, et l'homme, qui est le premier responsable de la situation. La couche d'ozone, les pluies acides...déjà...! Après, ça se lit toujours plutôt bien. Le dessin de Cothias est plutôt pas mal et l'histoire d'Adamov assez prenante, malgré quelques grosses incohérences. Mais bon, dans le post-apo on est sûrement naturellement plus indulgents avec tout ça !? Reste que les premiers tomes ( jusqu'au 5, la suite étant tout à fait indigente) sont à lire.
Voilà une bien triste vision du futur, mais ce serait presque de l'anticipation ça ma bonne dame. Ce premier tome nous dévoile ce monde complêtement décadent et barbare, où l'eau vaut sans doute plus chère que la vie ici-bas. Sitôt habitué aux dessins, je me suis plongé avec plaisir dans le scénario. J'attends beaucoup de la suite et en particulier de l'évolution de l'héroïne... Et pour une fois les séquences pornos ou érotiques ne sont pas là pour faire mieux vendre la bd mais sont réellement symptômatiques de la décadence de cet univers. Vivement la suite
Cette série a tendance à ressembler à l'impératrice rouge sur deux points, le premier étant le dessin, le second est l'univers dans lequels ils évoluent les deux séries, seulement celle ci m'a bien moins plue, et pourtant je la connait depuis plus longtemps.
Un monde apocaliptique ou la vie ne vaut pas grand chose et ou l'on aimerait ne jamais y mettre les pieds.
dans ce monde glauque, on n'y vivrait qu'en y étant obligé, on y survivrait encore moins, mais ça se lit bien et le dessin est excellent.