Ella Mahé
4. La couleur des dieux
Une BD de
Jean-François Charles
et
Christophe Simon
chez Glénat
(Caractère)
- 2012
Charles, Jean-François
(Scénario)
Charles, Maryse
(Scénario)
Simon, Christophe
(Dessin)
Charles, Jean-François
(Dessin)
Wesel, Bruno
(Couleurs)
Charles, Jean-François
(Couleurs)
Charles, Jean-François
(Couverture)
04/2012 (04 avril 2012) 46 pages 9782723477284 Grand format 157009
Fin d'une grande saga romanesque Ella Mahé, jeune restauratrice de manuscrits anciens, un peu rêveuse, un peu gaffeuse, pérégrine dans le désert en compagnie de Thomas Reilly, à la recherche de la couleur des dieux. Notre belle héroïne n'est pas insensible au charme du jeune homme, mais elle réalise que celui qu'elle prenait pour un égyptologue érudit s'est servi d'elle, et pire, qu'il lui a menti. Thomas Reilly n'est pas celui qu'il prétend être ! Un an seulement après la sortie du premier tome, ce quatrième opus d'Ella Mahé conclut le cycle... Lire la suite
Où l'on découvre la clef de l'histoire de la princesse aux yeux vairons, et donc une partie de l'énigme de ce cycle. Cette histoire est raconté toujours par un dessinateur très ligne claire, ce qui rend l'histoire un peu vintage, bien que toujours intéressante.
Par contre du côté d'Ella, cela ne se conclue pas vraiment et les péripéties sont un peu artificielle et peu crédibles. Un peu déçu par cette fin de cycle donc, même si globalement cela reste une très bonne série.
Fin de l’histoire (fin de cycle à priori), dans ce tome qui nous permet de découvrir l’histoire de la princesse sans nom, de même que la réelle identité du compagnon d’Ella et ses motivations. Le dénouement se réalise sans vraiment d’action. Tout se déroule doucement pour nous amener à la révélation de l’histoire de la princesse. Cette partie de l’histoire est une réelle réussite. Les auteurs nous envoient sous le règne d’Akhénaton, le pharaon maudit. Mais là aussi, pas de grandes envolées héroïques, le récit nous plonge dans un drame familial conté avec justesse et sensibilité.
Au niveau du dessin, quitte à me répéter, la partie assurée par J.F. Charles est toujours aussi belle. Ces planches à la couleur directe sont pleines de douceur, de poésie. Une nouvelle fois, son personnage féminin est adorable.
La partie égyptienne réalisée par Christophe Simon est très réussie. Sa ligne-claire est très évocatrice, avec un très beau travail sur les décors. Ses personnages ont bien sûr un côté un peu statique mais ce n’est pas du tout gênant dans ce récit.
Un tome agréable qui clôture un joli cycle romantique. Un seul regret, que l’on ne nous ait pas dévoilé le mystère de la couleur des dieux. Cela sera sûrement (enfin c’est mon pronostic) l’objet du prochain cycle mais je trouve que cela aurait pu être traité durant ces quatre tomes. J’espère que ce n’est pas juste un prétexte pour « rallonger la sauce ».