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C’est une histoire bien triste qui est tirée d’un fait malheureusement réel. Le film franco-tunisien sorti en octobre 2010 a été un succès critique. Le réalisateur primé dans des festivals n’a pas hésité à décliner son récit dans une version bd. Cela m’a permis de prendre connaissance de ce drame que j’ignorais.
Cela commence en 1811 en Afrique du Sud où une jeune servante black est enlevée par des hommes blancs peu scrupuleux qui l’exploitent comme une monstruosité dans les parades londoniennes puis parisienne. Elle finira empaler par des soi-disant scientifiques en mal de créer des théories sur la supériorité des races. Cette africaine ressemblait trop à un singe d’après les dires du célèbre anatomiste de l’académie de médecine Georges Cuvier. On se rend compte que de nos jours, cela n’a pas trop changé. En témoigne le débat sur notre ministre de la justice d’origine guyanaise. Ce racisme me fait horreur.
Le moulage du corps de cette femme baptisé « la vénus hottentote» a été exposé au musée de l’Homme à Paris jusqu’en 1976. Nelson Mandela a demandé la dépouille au gouvernement français qui l’a d’abord refusée avant de voter une loi permettant le rapatriement des restes. Bref, deux siècles plus tard, c’est réglé. Je suis tout de même sidéré.
La vénus noire nous rappelle toute la cruauté des hommes à se sentir supérieurs. C’est une œuvre forte, utile et dérangeante. En effet, on ne sait pas trop si cette vénus noire était victime ou partenaire de son tortionnaire qui lui promettait monts et merveilles. J’ai également des doutes sur l’instrumentalisation d’une telle œuvre.
C’est une histoire bien triste qui est tirée d’un fait malheureusement réel. Le film franco-tunisien sorti en octobre 2010 a été un succès critique. Le réalisateur primé dans des festivals n’a pas hésité à décliner son récit dans une version bd. Cela m’a permis de prendre connaissance de ce drame que j’ignorais.
Cela commence en 1811 en Afrique du Sud où une jeune servante black est enlevée par des hommes blancs peu scrupuleux qui l’exploitent comme une monstruosité dans les parades londoniennes puis parisienne. Elle finira empaler par des soi-disant scientifiques en mal de créer des théories sur la supériorité des races. Cette africaine ressemblait trop à un singe d’après les dires du célèbre anatomiste de l’académie de médecine Georges Cuvier. On se rend compte que de nos jours, cela n’a pas trop changé. En témoigne le débat sur notre ministre de la justice d’origine guyanaise. Ce racisme me fait horreur.
Le moulage du corps de cette femme baptisé « la vénus hottentote» a été exposé au musée de l’Homme à Paris jusqu’en 1976. Nelson Mandela a demandé la dépouille au gouvernement français qui l’a d’abord refusée avant de voter une loi permettant le rapatriement des restes. Bref, deux siècles plus tard, c’est réglé. Je suis tout de même sidéré.
La vénus noire nous rappelle toute la cruauté des hommes à se sentir supérieurs. C’est une œuvre forte, utile et dérangeante. En effet, on ne sait pas trop si cette vénus noire était victime ou partenaire de son tortionnaire qui lui promettait monts et merveilles. J’ai également des doutes sur l’instrumentalisation d’une telle œuvre.