Le casse
4. La Grande Escroquerie - Londres. 1977...
Une BD de Fred Duval et Christophe Quet chez Delcourt (Conquistador) - 2010
08/2010 (25 aout 2010) 54 pages 9782756017341 Grand format 113244
Londres, 1977. La vague punk a déferlé sur la Grande-Bretagne. Les Sex Pistols font scandale avec un brûlot de lèsemajesté, God Save The Queen. Bannis des ondes, ils décident de jouer sur la Tamise lors du jubilé de la reine Elisabeth II. Au même moment, au même endroit, un bateau attirera toutes les convoitises avec, à son bord, une colossale cargaison d'héroïne et le butin de la French Connection...
Très déçu par la BD , que dire des dessins il est impossible de reconnaître les personnages et que des tètes comme par exemple la reine et les Sex Pistols par exemple , quand au scénario on est perdu par les aller retour incessants , on nage dans la Tamise , à eviter
Ce n'est pas le meilleur de la collection : c'est certain. Cependant, ce n'est pas non plus le pire ! Il y a des défauts qui sont certes incontestables. Le scénario est par exemple tarabiscoté si bien qu'on a du mal à suivre dans cet enchevêtrement de personnages divers.
Les allers-retour temporels gâchent vraiment le plaisir ainsi que la fluidité de ce récit.
On ne mesure pas réellement l'enjeu du casse : je crois savoir d'après mon interprétation tout à fait subjective qu'il s'agit de voler de grosses quantités de drogues à des parrains de la French Connection sur les docks de Londres à l'occasion des cérémonies du jubilé du couronnement de la Reine et d'un concert rock des Sexpistols : rien que cela ! Je tiens tout de suite à préciser que nous sommes bien dans l'ère qui est un peu antérieure à l'élection de Margaret Tchatcher au poste de Premier Ministre.
Pour les points positifs, on retiendra qu'il y a bien une ambiance très seventies ancrée dans les moeurs. C'est la période des mouvements punks et de la grave crise économique liée au deux chocs pétroliers avec ses millions de chômeurs. On sent poindre une violente critique politique face à la montée de la violence. On comprend surtout ce qui a motivé les anglais à revenir au conservatisme et à casser les syndicats. J'ai bien aimé l'effet boomerang qui se retourne contre le chef de la police fluviale. Nul n'est à l'abri du danger qui guette alors il ne faut pas juger trop hâtivement.
En tout cas, c'est la première fois que je vois brosser un portrait d'une Angleterre d'une période trouble que nous avons déjà un peu oubliée. Cet aspect historique va sauver la bd d'un naufrage programmé.
Pas la meilleure de la série, graphisme pas au niveau à mon goût. Le scénario est un peu tiré par les cheveux. Déçu...
Un dessin réussi et un background sympa, original et pas si artificiel qu'on pourrait le penser au départ, ne masque pas un défaut assez gênant a mon sens ! L’histoire aurait mérité de trouver un peu d'air dans un deuxième tome, au lieu de cela elle se retrouve à l'étroit dans un 54 planches. Résultat, une histoire qui va à toute vitesse, des séquences tellement denses qu'on ne sait plus qui est qui et qui fait quoi...bref on se paume totalement entre les nombreux personnages et on ferme la BD avec ce constat : "bon ben je vais devoir la relire pour tout capter !!!" C'est dommage, surtout que l'idée de base était plutôt bien trouvé...
Pour l'instant, "Le Casse" le moins réussi à mon goût...
Londres 1977, sur fond de concert punk, les berges de la Tamise vont être le théâtre d’un braquage qui verra 367 kg d’héroïne pure et les avoirs de la French connection changer brutalement et mystérieusement de mains…
Fred Duval nous distille un scénario superbement découpé dans lequel les séquences s’enchaînent sans temps mort et dans une logique qui ne doit rien au hasard : un album écrit comme un film !
Coté dessin, Christophe Quet sait parfaitement adapter son graphisme. Sec, nerveux, voire agressif, il peut également évoluer vers plus de réaliste.
In fine, un album (très) bien fait qui devrait marquer la série.
Plutôt déçu par cet album.
Les dessins sont moins bons que dans les 3 premiers tomes.
Le scénario est brouillon, on passe plus du temps avec les sex pistols qu'avec les braqueurs. La fin est baclée et sans interêt.
A oublier.
5/10.
L'escroquerie c'est cet album ! J'ai adoré les 3 premiers volumes sans restrictions avec une préférence pour le second mais alors le 4ème ! Quelle déception ! Le graphisme on aime ou on aime pas mais le scénario c'est plus génant ! Je me suis ennuyé et forcé à tout lire !
"La grande escroquerie" offre l'avantage de placer l'action en Angleterre lors d'une période encore très riche artistiquement bien que sur le déclin. Le jubilé de la Reine et le concert des Sex Pistols servent ainsi de toile de fond à une intrigue implacable et sanglante. Le scénario costaud se développe efficacement comme une partition dont les mesures et les portées sont autant de dessins et de planches réalisés avec brio. Un grand concert violent dont la dernière note résonne comme un requiem. Une belle réussite qui se lit d'un seul trait !