INTb2015. Intégrale - Édition définitive | danibou | Comme neuf | 49.00€ | |
INTb2015. Intégrale - Édition définitive | jim mac clure | Comme neuf | 30.00€ | |
INTFL. Edition intégrale | breub | Comme neuf | 9.00€ | |
INTTL. Tomes 1 & 2 | largowinch11 | Comme neuf | 40.00€ |
Info édition : Tirage limité à 1000 exemplaires et 30 exemplaires HC réservés aux libraires Multi BD et 1000 exemplaires et 50 exemplaires HC réservés aux librairies Album, tous numérotés et signés. L'album est composé d'une couverture originale, d'un dos toilé noir et comprend un ex-libris numéroté et signé. Le logo Album se trouve en couverture, celui de Multi BD au 4ème plat.
Info édition : Édition définitive de l'intégrale avec un cahier graphique de 19 pages et une postface de Jackie Berroyer. Tirage de tête limité à 777 exemplaires avec jaquette, comprenant un frontispice inédit imprimé sur papier d'art, numéroté et signé par l'auteur. Pas d'indication du mois de DL.
L'une de mes 20 BD préférées, sur un peu plus de 3000 lues ... Chef d'Oeuvre. Merci Monsieur Gibrat.
"Le Vol du Corbeau" qui est une suite de "Le Sursis" reste dans la même lignée que son prédécesseur. Un humour fin et subtil, un dessin riche et coloré, avec légèrement moins de contour (ligne claire) que "Le Sursis". Jeanne a une personnalité forte, Gibrat a plaisir à la dessiner et lui donner quelque chose de fougueux. Le personnage de François, qu'on pourrait largement comparer à Julien (dans "Le Sursis") avec ses traits présente une personnalité moins intéressante que ce dernier, peut-être parce qu'ici c'est Jeanne la narratrice (il s'agit de Julien dans "Le Sursis"). Dans l'ensemble, j'ai préféré le sarcasme et les personnages dans "Le Sursis", mais cette suite mérite largement lecture, pour sûr.
Que dire de cette pseudo-suite au « sursis » ? Une merveille proche du chef d’œuvre par le dessin d’une beauté irréprochable (les vues sur Paris ainsi que celles avec le canal sont sublimes). Une qualité réellement irréprochable.
Nous suivons ici les destins de jeunes gens dans le Paris de l'Occupation racontés par un Gibrat au sommet de son art. Ses couleurs délicates et sa maîtrise des ambiances en clair-obscur installent un climat troublant. Que dire également de ses personnages féminins qui affichent une sensualité toujours aussi délicieuse?
La fin de l’histoire fait merveilleusement la jonction avec le « sursis » et offre une autre perspective. De plus, on apprend qui est le corbeau et tout se tient. Une histoire simple mais agréable à suivre? Derrière l'apparente légèreté du récit, cette oeuvre incite le lecteur à une réflexion sur l'engagement personnel.
Note Dessin : 5/5 – Note Scénario : 4/5 – Note Globale : 4.5/5
Paris. Juin 1944.
Sur dénonciation pour marché noir, la jolie Jeanne a été arrêtée par la police… Chez elle, point de cochonnailles, de fromages, de caviar ou de poules… Ce que les poulets ont trouvé est bien plus grave pour la jeune fille : une musette de grenades et trois revolvers…
Mais pourquoi les flics ne la livrent-ils pas à la Gestapo ? Probablement que le commissaire se tâte : les temps changent… Lui aussi devrait peut-être songer à changer de camp…
En attendant, Jeanne est en cabane.
Arrive alors un drôle d'olibrius. Fraîchement arrêté, des bijoux plein les poches, trois mille francs en liquide et des valises d'antiquaire, l'homme ne manque pas de bagout et ne tarde pas à engager la conversation avec Jeanne puisque le voilà enfermé dans la même cage au commissariat.
Profitant de ce que les policiers courent aux abris suite à une alerte aérienne, par ruse, notre malandrin, François, parvient à s'échapper, entraînant sur les toits, la délicieuse Jeanne…
Critique :
Gibrat est un auteur contemporain exceptionnel qui assume tout ; scénario, dessin, mise en couleur. Il excelle à tous les niveaux. Son scénario tient parfaitement la route, le dessin et les couleurs donnent lieu à de vrais tableaux de maître.
On retrouve une ambiance hyper réaliste dans un Paris occupé, reproduit aussi fidèlement que possible.
Les personnages sont très attachants et leurs comportements très humains. Cette « petite » histoire imaginaire tirée de la GRANDE HISTOIRE a le mérite de donner un bel aperçu de la vie à Paris en juin 1944, alors que les alliés ont débarqué en Normandie et que leurs bombardements aériens s'intensifient sur tout ce qui est transports.
A savourer, à déguster, ce n'est pas tous les jours qu'un auteur de BD peut se targuer d'être un immense artiste aux talents multiples, tous plus aboutis les-uns que les autres.
Un très bon album qui se lit avec plaisir : le scénario est parfois un peu lent mais l'ambiance est là. Et surtout la véritable force de ce diptyque tient dans le dessin. Gibrat est un grand, un très grand illustrateur.
Tout aussi réussi que "Le sursis". Il y a un vrai souffle épique à travers ces deux grands diptyques. Même si on peut les lire séparément, il est bon de commencer par "le sursis" car un personnage clé revient ici dans le "Vol du corbeau" et ce pour notre plus grand plaisir. Les personnages sont toujours aussi forts, chaleureux et attachants (surtout la très belle Jeanne)
J'en ai lu pas mal des histoires sous l'occupation allemande mais il y a vraiment ici un petit plus au niveau ambiance...On sent la patte d'un grand auteur.
Merci à la critique de Protais pour le clin d'oeil au film "la traversée de Paris" page 36, j'avais pas vu et effectivement c'est super.
Achat vivement conseillé et à lire bien évidemment.