La venin
4. Ciel d'éther
Une BD de
Laurent Astier
chez Rue de Sèvres
- 2022
Astier, Laurent
(Scénario)
Astier, Laurent
(Dessin)
Astier, Stefan
(Couleurs)
Ruault, Jean-Luc
(Lettrage)
01/2022 (05 janvier 2022) 58 pages 9782369815907 Grand format 437529
New York 1900. Emily est danseuse de cabaret, elle est même la meneuse de revue, dont la beauté subjugue bien des hommes. En particulier Stanley Whitman, architecte de renommée de la ville. Cet homme, elle le connaît déjà, elle l'a identifié sur une photo comme étant l'un des agresseurs désignés de sa mère et s'apprête à lui régler son sort comme aux autres. Mais rien ne se passe comme prévu...
Suite et bientôt fin de la quête vengeresse de la Venin.
L'histoire est toujours divertissante à lire via les analepses toujours bien dosées. Néanmoins, le récit accumule (encore) des ratés avec notamment les retrouvailles avec la mère d'Emily totalement anecdotiques, le fait de voir Emily tomber amoureuse de sa prochaine cible et de la voir vite disparaître au détour de quelques planches (tout ça pour ça sérieusement…).
Les hasards scénaristiques font bien les choses puisque tout le monde connaît tout le monde à croire que New York n'est pas aussi grand que cela. Ajoutons à cela le quota lesbien (était-ce vraiment nécessaire ?) et nous obtenons l'opus le plus "faible" de la série pour le moment.
Je suis quand-même bien curieux de connaître le fin mot de toute cette histoire rocambolesque.
Emily continue sa quête vengeresse, même si celle-ci n'est plus vraiment motivée par l'assassinat de sa mère, mais plutôt par le but de connaître tout ce qui c'est passé cette fameuse nuit là, et de savoir pourquoi..
Car cela dépasse de très loin, tout ce qu'elle a pu imaginer.
On change encore d'univers, de décor et d'ambiance et on prend toujours plaisir à poursuivre l'aventure aux côtés de La Venin. Cette série est incroyablement puissante et diversifiée, et vu le Chliffanger de fin d'album, le grand final risque de conclure La Venin avec son lot de surprises et de révélations.
J'ai adoré le dessin et les couleurs. J'ai été transporté comme par magie dans le New York du début du vingtième siècle.
Par contre, j'ai trouvé cet opus en dessous des 3 précédents concernant le scénario. C'est compliqué, voire par moments improbable comme l'héroïne qui tombe amoureuse de l'homme qu'elle est sensée tuer. Idem pour la rencontre catastrophique avec sa mère si longtemps crue morte. Et pareil pour ces nombreux allers-retours dans le temps qui m'ont un peu perdu. Boff...
D'ailleurs, si quelqu'un pouvait m'expliquer : Pourquoi les répétitions de la comédie musicale ont lieu en novembre1900 et la première en ... octobre? J'ai relu plusieurs fois les 15premières pages, pensant que c'est moi qui n'ai pas compris, mais je ne trouve toujours pas ...
Enfin, même si ce n'est qu'un détail: Ni le titre, ni la couverture ne m'ont sembler avoir un lien avec cet album!
A la fin, de nombreuses ombres sont levées (Qui-Est-Qui,.. Pourquoi l'Indien...) mais ça reste brouillon dans mon esprit.
J'espère que le dernier tome remettra tout ça dans l'ordre pour retrouver le bonheur de lire comme dans les 3premiers.