La vengeance du Comte Skarbek
2. Second chapitre : Un cœur de bronze
Une BD de Yves Sente et Rosinski, Grzegorz chez Dargaud - 2005
11/2005 54 pages 2871297614 Grand format 51850
Paris 1843. Le procès intenté contre le riche marchand de tableaux Northbrook par le mystérieux comte Skarbek, alias le peintre Louis Paulus porté disparu, se poursuit. Convaincu par l'histoire singulière et les incroyables révélations du plaignant, le tribunal condamne l'accusé à la ruine. Soudain, le verdict est totalement remis en question par un témoignage très inattendu, celui du célèbre compositeur Frédéric Chopin.
Je viens de terminer ce tome 2 et j'ai été surpris par mon esprit qui m'a fait "tilter" sur "Les Indes Fourbes" parce que j'y ai trouvé quelque chose de "La Vengeance du Comte Skarbek" : une deuxième narration différente peut-être. Mon trompé-je? Je n'en sais rien. Enfin voilà cette œuvre magistrale, avec des retournements réussis, un scénario parfait et sans failles, un dessin fabuleux, une couverture très colorée et adaptée au thème de la peinture. Même si ce n'est pas du Oscar Wilde, c'est une très belle histoire.
Malgré une intrigue alambiquée, la lecture a été agréable, l'histoire se déroule facilement. Seul petit défaut, selon mon opinion, c'est le bis de l'idée principale du scénario. Dès le meurtre de Magdalène se posaient déjà les premières questions. Je suis très content de connaître ces deux albums et de les avoir lus, mais pour le futur lecteur, il conviendra de lire d'une traite les deux tomes.
Le dessin de cette histoire est vraiment sublime. Depuis que je lis des BD, je crois que je n’ai jamais lu quelque chose d’aussi abouti visuellement, Rosinski a fait très fort. D’un point de vu scénario c’est pas mal non plus, il y a pas mal de rebondissements. En gros l’histoire : c’est un artiste peintre qui revient quelques années plus tard pour se venger après maints périls. Rosinski et Sente forment incontestablement un duo de choque.
Rosinski nous dévoile tout son talent dans cette histoire de peinture, tous les dessins sont très bien rendus.
J'aime bien ce type d'histoire ou à chaque fait nouveau on est amené à regarder les pages précédentes avec une autre perspective.
Et puis chapeau bas à Rosinski vraiment qui nous fait oublier (sauf pour le modèle de Paulus qui ressemble a Aaricia) qu'il est aussi le dessinateur des Thorgal : tous les personnages ont leur identité, la ou par exemple Marini à souvent des archétypes qui se ressemble d'un univers à l'autre.
Merveileux albums (les 2): les dessins sont tout d'abord exceptionnels:
un tableau à chaque case ! L'histoire est très prenante et même si on sent la fin assez tôt dans le récit, on est vite pris par le scénario qui réserve pas mal de surprise quand même.
superbe et à recommander.
Par contre, ce qui me gonfle, c'est l'obligation DE METTRE LES 300 CARACTERES DANS CE SITE QUAND ON VEUT POSTER UN AVIS !
çA SERA DU COUP LE DERNIER AVIS POUR MA PART §
Le ressort de ce doublet repose sur un petit mystère. Comment se fait-il que le comte Skarbek soit propriétaire de plus de 200 toiles du peintre Paulus, que celui est mort et qu’il avait cédé toutes ses œuvres à un marchand, lequel les a revendues en intégralité et exclusivité à deux collectionneurs ?
Qui ment, qui triche, qui vole ?
Le seul problème de ce second volume est que les retournements de situations se succèdent les uns aux autres avec un crescendo d’invraisemblances. On peut aimer cela. On peut aussi le regretter car c’est ce qui autorise certains à dire : « Pas étonnant, ce n’est que de la Bande Dessinée ! ». Elle mérite mieux que cela je trouve.
Fin de ce formidable dyptique de Sente et Rosinski. Dans cet album, le scénario nous ballade grâce aux rebondissements qui sont bien choisis. Sente réussit à garder l'esprit du comte de Monte Cristo et à multiplier les clins d'oeil, tout en évitant de plagier cette oeuvre monumentale. Cette fois il nous emmène dans le milieu de la piraterie dans les Antilles afin de mieux nous perdre et nous emmeler pour nous livrer, au final, la vérité sur cette terrible vengeance.
Ce scénario très malin est magnifiquement mis en couleur par le dessin de Rosinski.
Fin de ce dyptique d'une qualité incontestable que ce soit sur le plan graphique que scénaristique. L'intrigue est extrêmement bien développée avec son lot de rebondissements et de révélations. J'ai vraiment été plongé dans l'intrigue si bien qu'à la fin de l'album j'ai regetté que ce soit déjà fini.
Quelle qualité graphique !!! la technique de la peinture employée par Rosinski est parfaitement maîtrisée, fonctionne à merveille et s'accorde avec pertinence au scénario.
2 tomes et 2 réussites pour une grande histoire : celle d'une vengenance mêlant art, Paris, pirates et machiavélisme...
Un scénario saisissant inspiré de dumas, et un rosinski au sommet de sa forme, splendide!!!!
Le seconde tome me semble un peu mieux que le 1er même si l'histoire reste assez "passive" malgré qqs soit-disant rebondissements.
La deuxième partie de ce dyptique de Sente et Rosinski était l'un de mes titres les plus attendus pour l'année 2005, et c'est avec une grande impatience que j'en ai entamé la lecture.
Confirmant avec brio l'impression initiale que m'avait laissé la première partie, cette conclusion offre quelques surprises dignes des rebondissements inattendus auxquels on a eu droit dans "Le comte de Monte-Cristo" d'Alexandre Dumas. De plus, la main de maître de Rosinski nous illustre cette histoire avec des planches d'art peint, un détail graphique additionnel qui nous permet de nous lier d'autant plus au personnage, son métier et à l'intrigue de l'album.
Une deuxième sortie incontournable pour le mois de novembre par Dargaud, qui semblait garder le meilleur pour la fin de l'année! Une BD à lire et à conserver pour une relecture, et qui plaira sans aucun doute à une vaste sélection de lecteurs! :)
Un second tome tres surprenant, à la lecture du premier on s'attend à quelque chose de classique et sans surprise et c'est tout le contraire niveau surprise on est servit dans ce tome, l'histoire commence bien avec un recit interressant de sa vie de pirate et d'un seul prend une tournure inatendu et interressante. Au final on ne s'ennui pas une seule seconde et quand en plus le dessin est aussi bon sa donne un excellent album.
ça reste d'un bon niveau notamment grace aux dessins et les couleurs superbes. Cependant, les rebondissements sont un peu "téléphonés" et relèvent plus de l'exercice de style scénaristique 1000 fois vus, notamment au cinéma. On a malgré tout un approfondissement de l'histoire grace a un flash back interessant. Ce qui est un peu décevant est la narration de l'histoire de différents points de vue donnant une inévitable impression de répétition. La narration en forme de compte rendu de procés (avec voix off) est aussi un peu statique.
Ce deuxième tome est venu confirmer la très bonne impression que m'avait laissé le premier.
Le dession, tout d'abord, est superbe … de véritables œuvres d'art - et c'est justement le sujet.
L'histoire, ensuite, est palpitante et pleine de rebondissements. La première crainte d'une pâle copie du comte de Monte Cristo est vite dissipée au bénéfice d'un très beau clin d'œil à cette œuvre de Dumas
Suite et fin de ce merveilleux diptyque entièrement peint de la main de maître de Rosinski, qui nous plonge dans le plus grand procès que le monde de l’art ait connu dans le Paris romanesque du XIXe siècle.
Si c’est surtout les peintures de Rosinski qui avaient impressionnées lors du premier tome, alors que le scénario pouvait être interprété comme une piètre adaptation de l’oeuvre originale d’Alexandre Dumas (Le Comte de Monte Cristo), c’est le scénario d’Yves Sentes qui va surtout bluffer le lecteur dans ce deuxième tome.
Car si le dessin de Rosinski reste incroyablement beau avec une couverture encore plus belle que celle du premier tome, c’est Yves Sentes qui va étaler son génie en jouant avec l’œuvre de Dumas et avec le lecteur.
Finalement on se retrouve avec un chef d’oeuvre, peint de main de maître, mêlant trahisons, meurtres, érotisme et (trop) nombreux rebondissements sur un fond historique ingénieusement utilisé afin de perdre le lecteur dans une adaptation théâtrale et virtuose de l’oeuvre de Dumas.
Je viens de finir ce tome 2, et je suis très agréablement surpris. Contrairement à ce que pouvait laisser penser le premier volume, l'histoire révèle son lot de surprises et de rebondissements sympathiques, ce qui en fait un excellent dyptique ! Le dessin de Rosinski est tout simplement magnifique et accompagne à merveille ce réçit passionnant. Bravo ! 8/10