The unwritten - Entre les lignes
1. Volume 1
Une BD de
Mike Carey
et
Peter Gross
chez Urban Comics
(Vertigo Essentiels)
- 2017
Carey, Mike
(Scénario)
Gross, Peter
(Dessin)
McGee, Jeanne
(Couleurs)
Chuckry, Chris
(Couleurs)
Shimizu, Yuko
(Couverture)
10/2017 (13 octobre 2017) 328 pages 9791026812852 Format comics 311912
Vivant sur la renommée de l'oeuvre de son père, Tom Taylor, fils du romancier et modèle du héros des romans, vit aujourd'hui sur la renommée de l'oeuvre paternelle qu'il entretient auprès des fans de la saga. Lors d'un festival, Tom est pris à parti par un lecteur passionné, l'accusant. Très secoué par les accusations, À la lumière de cet événement, Tom Taylor doute bientôt de sa propre identité en réalisant à quel point que sa vie et celle du héros de papier se mêle étrangement, troublant la frontière entre fiction et réalité.
Je dois admettre que The Unwritten est plutôt bien construit. C’est plutôt original et on entre dans une histoire aux multiples ressorts. Il y a également beaucoup de références littéraires qui plairont aux amateurs de genre (Conan Doyle, Oscar Wilde, George Orwell, Rudyard Kipling, …). C’est une lecture qui se révèle enrichissante. On voit tout de suite la corrélation avec le succès d’Harry Potter. Le thème central est celui de l’écriture où il faut parfois lire entre les lignes.
Il est dommage que l’aspect graphique ne soit pas à la hauteur d’un si brillant scénario. Non pas que c’est mauvais mais cela aurait pu être la qualité supérieure. Comme dit, le scénario part sur une excellente idée de départ qui séduit. Du coup, on peut vite oublier le reste et certaines faiblesses graphiques.
On va naviguer entre la fiction et le monde réel à se demander si la réalité est imaginaire. Les aspects liés à la fiction m’ont un peu rebuté car on ne fait pas toujours le lien. Il y a surtout un effet qui est de mise un peu comme un gadget inutile pour étoffer une œuvre qui se veut spirituelle. En conclusion, c’est un titre à découvrir et qui démarre assez fort. Néanmoins, sur la longueur, le scénario doit faire de sévères concessions qui pourront décevoir. Cela demeure pas mal.