The promised Neverland
1. Grace Field House
Une BD de
Kaiu Shirai
et
Posuka Demizu
chez Kazé
(Kazé Shônen)
- 2018
Shirai, Kaiu
(Scénario)
Demizu, Posuka
(Dessin)
<N&B>
(Couleurs)
Hinoko
(Lettrage)
Lacombe, Benjamin
(Couverture)
Chollet, Sylvain
(Traduction)
04/2018 (25 avril 2018) 192 pages 9782820332233 Format Manga 330636
Emma, Norman et Ray coulent des jours heureux à l’orphelinat Grace Field House. Entourés de leurs petits frères et soeurs, ils s’épanouissent sous l’attention pleine de tendresse de « Maman »,qu’ils considèrent comme leur véritable mère. Mais tout bascule le soir où ils découvrent l’abominable réalité qui se cache derrière la façade de leur vie paisible ! Ils doivent s’échapper, c’est une question de vie ou de mort !
The promised Neverland est l'un des phénomènes manga de l'année 2018 et remporte des prix au Japon depuis sa sortie en 2016. Il y a donc deux ans de décalage avec l'édition française, au rythme de cinq albums par an, que l'éditeur Kazé suit. Une série animée a commencé à être diffusée et un film live est prévu l'an prochain (... comme pour à peu près tous les mangas qui marchent bien du reste). La couverture très réussie et le titre (faisant référence au Pays perdu de Peter Pan), sont un peu trompeurs puisque la série prends plutôt comme référence les histoires d'évasion et la série Prison Break à laquelle elle m'a immédiatement fait penser. Le lecteur est en effet très surpris de découvrir le pot aux roses dès le premier chapitre: le merveilleux orphelinat plein d'amour est en fait un élevage de bétail pour des démons vivant au dehors... Objectif évasion pour trois jeunes pensionnaires qui vont passer ce premier tome à réfléchir aux risques, pièges tendus par leur "maman", les raisons de ceci ou de cela. La structure du récit faisant une grande place à l'illustratif pendant les analyses des enfants ne permet pas un grand dynamisme, l'action proprement dite étant réduite à la portion congrue. Si l'on s'adresse à un public jeunesse la seule personnalité des enfants et les discussions en mode "club des cinq" peuvent soulever l'enthousiasme. Pour des ado ou des adultes ça fait un peu court. En outre sur ce premier tome les dessins (assez petits) n'ont rien d'extraordinaires. Bilan mitigé donc pour ce premier volume au regard d'autres séries contemporaines comme Docteur Stone on Dragon ball Super. Je continuerais probablement quelques tomes pour voir mais pour l'instant pas de grand enthousiasme.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/10/26/sushi-baggles-22
Très sympathique découverte. Ambiance très prometteuse. Personnages intriguants. A voir pour la suite.