INT. Nagarya | breub | Très bon état | 39.00€ |
Info édition : Version augmentée ''grand public'' (dixit l'éditeur). Pas d'indication du mois de DL.
Info édition : Edition de 2020. Ce volume compile les 2 tomes "Aux premiers temps" et "Le Continent perdu" et reproduit l'édition originale (incluant le lettrage de l'auteur), augmentée de cinq planches opérant la jonction entre les tomes 1 et 2. Il contient aussi un cahier graphique de 22 pages en fin d'album : "Le mystère de la cité perdue". La mention C00405 apparaît sur le 4ème de couverture.
Cet album est paru initialement dans une revue dans les années 80 et 90. Comme dit, cela a été tiré d'un vieux tiroir pour le remettre un peu au goût du jour. Je n'aime pas trop ce genre de démarche purement commercial et teinté d'un peu de fainéantise sans vouloir mâché mes mots.
Ce récit se passe dans un monde post apocalyptique où il est devenu difficile de respirer. Il s'agit en fait de sauver la dernière femme de l'humanité d'après les dires des protagonistes. C'est en tous les cas, ce que j'avais cru comprendre mais la situation est en réalité plus complexe entre science fiction et l’œuvre de Tarzan sur un fond mystique.
La narration semi-poétique semble en totale décalage avec l'action assez érotique des situations qui s'enchaînent. Une question existentielle parmi tant d'autres: la nouvelle Eve serait-elle prête accepter les trois piliers de la sagesse sans s'y heurter à tant de limites et de finitude ? En attendant la réponse, elle semble s'envoyer en l'air dans une débauche totale. Bref, vous voyez le décalage dont je parlais.
Les lectrices risquent d'être véritablement choquées par l'image de la femme vision très machiste ou animale, je ne sais pas exactement. En tout cas, c'est assez libéré. Pour certains hommes dont je fais partie, un peu plus de grâce et de délicatesse n'aurait certainement pas fait de mâle.
Les dessins sont vraiment de toute beauté en mettant en avant l'anatomie humaine des corps. Mais bon, le récit m'a un peu laissé sur ma faim. Ce n'est pas mon genre bien que je sois ouvert. Je préfère nettement « Druuna » par comparaison.
Au final, cette présente lecture ne m'a pas apporté de plaisir, c'est le comble.