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Maus est considéré comme un chef d’œuvre de la bande-dessinée. A l’instar de From Hell, j’ai beaucoup attendu avant d’entamer cette lecture qui est semble t’il un passage obligé pour tout bdphile qui se respecte. Je dois reconnaître après lecture que cette réputation n’est point usurpée.
Alors, non, ma note n’est pas à inscrire dans un suivisme de bon aloi. Ma note ne se justifie pas également parce que le sujet est grave.
J’ai été envahi par la puissance de cette œuvre d’une grande justesse. On évite l’écueil du pathos grave et de la facilité. C’est d’abord beaucoup d’émotion qui nous explose à la figure. Je n'ai pas pu me retenir. J’ai pourtant vu maintes fois La liste de Schindler (1994) ainsi que Le Pianiste (2002) qui traitent également de la déportation des juifs polonais dans les camps de concentration durant la Seconde Guerre Mondiale.
Cependant, ce n’était pas pareil. Le combat de cette homme contre les forces du mal m’a abasourdi tant l’horreur est indéfinissable. Ce refus de l’inéluctabilité de la mort m’a profondément ému. Il est à noter que Maus est sorti avant ces deux chefs d’œuvre du cinéma. Et puis, j’ai lu récemment la bd Auschwitz et je dois bien reconnaître qu’il y a une énorme différence dans le traitement ainsi que dans la portée.
Pour approfondir mon idée, je dirai que ce n’est pas parce qu’on croît connaître le sujet qu’on peut faire abstraction de la qualité intrinsèque de cette œuvre. J’ai découvert d’autres détails tout à fait intéressants et qui ont renforcé ma conviction personnelle. Le devoir de mémoire est absolument indispensable. Néanmoins, ce constat s’impose comme une évidence et ne saurait être elle-même un leitmotiv pour juger de ce récit. D’autres critères sont à prendre en considération.
Je ne suis pas un fana d’une ligne graphique noir et blanc. Cependant, je pense que celle-ci s’imposait incontestablement s’agissant d’une telle œuvre. Bref, le dessin est en accord avec l’histoire. Je peux même avouer que quelquefois les traits ont été splendides. C’est un savant mélange de courbes stylisées et spontanées. Une force visuelle incontestable !
Le choix contesté d’avoir opté pour des animaux ne me paraît pas non plus hors de propos. Cela ne me choque pas plus que cela. J’ai pensé que l’auteur raconte des choses tellement « inhumaines » que le choix des animaux s’est imposé naturellement, si vous voyez ce que je veux dire…
Je dis souvent dans mes avis que telle ou telle bd n’a pas d’âme. Ici, c’est tout le contraire : c’est un débordement d’âme ! Quand on referme celle-ci, on ne peut s’empêcher d’y repenser. Il m’a d’ailleurs fallu la lire en plusieurs jours tant chaque chapitre est riche d’événements et également d’émotion.
Maus est à la fois une œuvre intime et collective. C’est une belle réussite sur les deux tableaux alors que l’exercice de style est difficile. C’est d’abord un récit autobiographique d’un personnage aux abords antipathique car grincheux et avare. Au début du récit, je me suis dit : « c’est pas possible, c’est fait exprès !». Mais quelle justesse et quelle sincérité dans les propos! Je ne peux qu’approuver cette démarche.
Puis, le lecteur est également destiné à être le témoin de ce drame qui dépasse le strict cadre de l’histoire personnelle. Quand la peur, l’angoisse, la maladie et la mort assaillent des millions d’hommes et de femmes dans une boucherie sans pareille. Nous sommes loin de la « politique de civilisation » ! D'ailleurs, le passage sur les enfants a été particulièrement insupportable (mais pas dans le mauvais sens du terme).
Je suis très enthousiaste par rapport à cette œuvre qui hantera ma mémoire. C’est riche en émotion et en sentiments. Dans une collection de bdphile qui se respecte, c’est un livre à posséder incontestablement !
Féru d'histoire cette BD aux critiques dithyrambiques avait tout du piège ! Comme un film surcôté que vous allez voir avec une attente trop forte et qui finalement vous déçoit.
Que nenni Maus est dur mais réaliste. L'atmosphère des camps y est formidablement retranscrit et créé autant d'émotions que la visite d'Auschwitz Birkenau... Dramatique !
Sujet difficile mais une lecture indispensable. J'ai trouvé cette lecture enrichissante de par l'histoire du grand pére, mais j'ai trouvé très intelligent cette façon de montrer les rapports qu'a l'auteur avec son grand père. On comprend pourquoi ceux ci sont compliqués et bien des choses sur la nature humaine. Le choix du dessin animaux est vraiment excellent. Vraiment indispensable mémé si cela coûte de pas rire en BD !
Pour moi elle reste ma BD préféré. Je n'ai rien à dire à part qu'il faut l'avoir lu au moins une fois. On voit la guerre sous un autre angle. Les souris et les chats sont tellement représentatifs. C'est mon coup de coeur. Je n'ai pas trouvé mieux encore.
Très bon album malgré un sujet particulièrement difficile. Cette biographie du père de l'auteur est assurément une réussite. L'album transpire le malheur et l'horreur qu'ont vécus les juifs pendant la seconde guerre mondiale. la détresse des victimes est parfaitement mis en image par des dessins adaptés, même si je n'adhère pas complètement à ce style. A lire si pas déjà fait, cet album est l’œuvre d'une vie (celle de l'auteur). Poignant !
Grosse brique, gros bouquin, dessin monochromatique et peu entreprenant, avec des animaux en guise de personnages et, pour couronner le tout, un sujet super déprimant et rébarbatif (la 2e guerre mondiale, youpiii) … bref ce bouquin avait déjà tous les éléments pour que je prenne mes tongs à mon cou.
À force de reporter le problème, il fallait bien un jour y plonger. Chose faite puisqu’après un passage à ma bibliothèque communale et avec le même air nonchalant qui me caractérise, je me suis dit « pourquoi pas ». Oui je sais, vous allez encore me rabâcher les oreilles en me rappelant que j’ai des piles (véridique) de bd et de romans qui s’entassent et que j’ai pas mal de retard dans mes rédactions, mais qui aime bien châtie bien. Bref, bien m’en a pris car, quelle surprise !!!!
Ce n’est pas souvent que je commence une critique par sa conclusion, mais ce livre est une vraie découverte, une petite perle qu’il est en mon devoir de partager avec vous tellement c’est bien.
Alors « non ! » je n’ai pas l’intention d’écrire une énième critique sur ce livre quoique « si ! » en fait ; pas par chauvinisme ni par amour de l’écriture mais tant qu’à faire les choses bien, autant le faire à fond ! Et puis ce livre mérite que l’on s’échine un peu pour en parler.
Alors soyons brefs et efficaces si vous le voulez bien. Maus, ce sont deux histoires en une qui s'enchevêtrent (c’est l’effet kiss-cool).
Celle d’Art Spiegelman, dessinateur underground, qui a décidé de retranscrire sous forme de bande dessinée l’histoire de Vladeck, son père, survivant d’Auschwitz… Le problème (et de taille) ; son père est un vieux râleur borné comme on n’en fait plus et ça ne va pas être de la tarte de lui soutirer les vers (pilés) du nez… Dialogue de sourds, deux mondes diamétralement opposés qui essayent de communiquer.
La deuxième histoire c’est celle de Vladeck et sa famille, juive et polonaise de surcroit qui, en pleine déportation, vont se voir happés par les véhémences xénophobes de l’Allemagne d’antan et son idéologie. Et pour survivre, il faudra faire des compromis voire même limite collaborer. Mais que n’est-on pas capable de faire dans de telles circonstances pour protéger les siens et par amour, alors que l’on côtoie en permanence des atrocités où se mélangent la haine et la peur ?
Bien plus qu’une simple bande dessinée, Art Spiegelman raconte avec une certaine élégance l’histoire biographique de son père tout en mettant en abime la relation conflictuelle qu’il a eue avec ce dernier, ainsi que la conception du livre.
Sans pour autant l’édulcorer (et pourtant cela aurait été bien facile), l’auteur arrive à nous délivrer une histoire tendre, émouvante voire comique malgré le sérieux du sujet ; grâce notamment à des dialogues d’une sincérité ébouriffante, une construction originale et l’utilisation des races animales pour représenter la nationalité des personnages (la souris pour les Juifs, les Allemands sont représentés par des chats, des cochons pour les Polonais, etc.) qui est en fait une référence directe à la propagande allemande qui utilisait le zoomorphisme pour véhiculer certains de leurs messages.
Une approche donc de la thématique de la Shoah, de la déportation, du racisme, etc. sous un aspect diamétralement différent qui permet d’avoir une vue plus humaine, didactique, sans faire de jugement ni s’apitoyer sur le sort des uns et des autres à l’instar des différents reportages que l’on nous montre et qui ont souvent une optique assez « nazi –arde » et donc, manichéenne.
D’ailleurs c’est grâce à ce livre qu’Art Spiegelman n’a pas dû se recycler en tant que danseuse de French cancan (merci pour nous) mais est devenu en quelque sorte un « people » du monde underground, un mythe sur pattes de la bd moderne, et qu’en plus il a reçu pas moins que le prix Pulitzer…
Visuellement le dessin, en noir et blanc, reste simple et basique, avec des personnages tout en ambigüité (ici pas de good guys ni de bad guys) et ayant une vraie portée artistique et poétique en lien avec les dialogues. Maus est donc une vraie invitation, agréable à lire, bouleversante et intelligemment construite, avec un rythme soutenu, ce qui fait qu’elle en devient presque incontournable.
En tournant la dernière page et au-delà du vrai coup de cœur (au cas où vous ne l’auriez toujours pas compris), j’ai vraiment eu l’impression que ce livre devrait être dans la liste des livres « recommandés » dans les instituts scolaires et chez tout le monde en fait… même si j’avoue que le bouquin est un poil trop volumineux avec ses 400 pages et qu’il faudra le lire en plusieurs parties.
Au final, clairement un must, à lire au moins une fois dans sa vie même si comme moi ce n’est pas votre tasse de thé.
Tant d'avis déjà exprimés à l'encontre de cette œuvre unique en son genre, que le mien n'apportera rien de +. Tout de même, je viens tout juste de quitter Vladek & Artie non sans une certaine émotion...
Une pléiade d'émotions même, à la fin de cette lecture.
Quand la citation de l'aut' fou raisonne effroyablement : "les juifs sont indubitablement une race, mais ils ne sont pas humains", on comprends à travers le témoignage de Vladek que le nazisme aura en tout cas "réussi" à les désolidariser les uns envers les autres (et ce, par la force des choses), parce que s'ils voulaient survivent, ils ne pouvaient compter que sur eux-mêmes. La preuve en est lorsque Vladek, au début de l'histoire, dit à Art : "Des amis ? Tes amis ? Enfermez-vous tous une semaine dans une seule pièce sans rien manger... Alors tu verras ce que c'est, les amis... "
Je ne peux pas parler de devoir ou de création de mémoire à travers cet ouvrage car je me sens presque gêné d'essayer d'imaginer cette époque si douloureuse. En revanche, la force que dégage Art Spiegelman je l'ai ressenti ainsi : tout au long de l'histoire j'avais cette impression de m'imprégner de ses propres émotions :
- Horrifié devant les détails précis relatés par son père (et ils sont nombreux).
- Énervé après Vladek par ses comportements tellement insignifiants voire extrêmes (mais qui s'expliquent) tels que la radinerie, la possessivité, ou même un soupçon de racisme...
- Attendri pour l'amour indéfectible auprès d'Anja.
- Compréhensif devant ce sentiment (assez dingue) de culpabilité qu'éprouve Art de ne pas avoir vécu Auschwitz, ainsi que cette "jalousie" envers son petit frère qu'il n'a jamais connu...
- Amusé devant la représentation animalière du Français !
Pourquoi cette œuvre est-elle indispensable : pour tant de raisons... La principale étant qu'on ne peut pas sortir "indemne" de cette histoire, & qu'elle va inévitablement nous marquer.
A titre personnel, "Maus" me rappelle pourquoi j'aime autant la BD : elle me procure une attirance (notamment grâce au travail, au partage des auteurs) que jamais le cinéma ou le roman n'a égalé...
En parlant de cinéma, je me trompe peut-être mais l'avantage (oui, je ne suis pas trop adaptation ciné de nos BD, à part peut-être "Sin City" ou "300"), c'est que "Maus" restera une œuvre unique, et ne devrait pas être "revisité", ou "adapté". En tout cas, je n'en vois pas l’intérêt. (Spielberg, entre autres, ayant déjà très bien traité le sujet).
Quelle oeuvre. J'en ai pleuré. J'ai été choqué. J'ai ri aussi. Il n'y a pas de mots pour décrire cette BD. C'est bel et bien un essai sur la mémoire et une réflexion sur la mémoire. Rien n'a été éludé sur les Juifs, même pas ce qui fâche. Culte ! Indispensable ! Remplace aisément les manuels d'Histoire et leur chapitre sur les camps.
C'est parfois un peu trop l'histoire de la souffrance Juive... mais l'effort fournit par l'auteur pour ne pas oublier les Autres est remarquable.
Je n'ai pas lu les précédents commentaires mais comment ne pas être abasourdi par ce travail tout à fait remarquable.
On croit tout savoir sur la Shoah, sur le minutieux travail d'extermination des juifs orchestré par les nazis mais, racontée par un survivant, la transcription de l'Histoire prend une dimension humaine.
Et on constate que, pour revenir des camps, il fallait être coriace, avoir de la chance, avoir de l'argent (ou des biens échangeables), avoir un minimum de compétences vendables.
On reste humble devant une telle histoire. Et on arrive même à excuser la mauvaise humeur du personnage principal. Heureusement, l'auteur, fils de ce personnage, ne se laisse pas attendrir par cet acariâtre vieillard au passé si lourd et à l'amour tenace.
Si vous n'avez pas lu cette bible de la BD, il est temps, GRAND temps de réparer cette lacune.
L’œuvre d'une vie et d'une famille. BD hors-norme et justement récompensé de manière internaZionale. Vous ne vous ne remettrez pas de sitôt.
Bouleversant sans tombé dans le voyeurisme, venez découvrir avec avidité le plus odieux jeu du chat et de la souris. Culte.
Un chef d'oeuvre hors norme que tout humain devrait lire...un indispensable pour toutes bibliothèques et bdthèques.
Cet ouvrage raconte l'histoire d'un père qui a survécu à la shoa pendant le seconde guerre mondiale.
Un récit envoûtant, touchant, émouvant et surtout simple. Cette simplicité en fait finalement toute son efficacité.
Un classique de la BD et littérature...
La seule BD à avoir gagnée le prix Pulitzer aux States.
La première fois que j'ai vu ce bouquin le dessin m'a paru tellement affreux que je n'ai pas voulu l'acheter, puis bien plus tard il m'a été offert.
La claque absolue, un livre qui marque bien au delà de tout les autres, impossible de s’arrêter sans savoir la suite des pages qui défilent.
Le chef d'oeuvre de la bande dessinnée qui ne pourra pas laisser indifférent
Bouleversant. On a beau penser tout savoir de cette période, on met du temps à se remettre de cette histoire. On ne peut s’empêcher de penser que ce père vieillissant, aigri, possessif, obsessionnel et pourtant si attachant serait un autre homme s’il n’avait pas traversé cette terrible période. Un livre de mémoire. Indispensable !
historiquement une pure merveille ,evidement pas pour le dessin . Spiegelman a réussi un tour de force ...En effet tout les ingrédients sont là pour crier haut et fort au CHEF-D'OEUVRE, et pourtant tellement méconnu . A mettre absolument dans toutes les mains .
Indispensable.
Les dessins sont ici très sommaires et qui plus est en noir et blanc. Le scénario est ultraclassique même si peu souvent traité dans le 9ème art c'est celui de la déportation juive vécue par l'un des siens.
Mais le sujet est traité avec justesse et l'humour n'est pas absente de l'oeuvre.
A découvrir ou redécouvrir.
9/10.
Il y a longtemps que la bande dessinée me passionne et pourtant, depuis tout ce temps, je n'avais jamais fait l'effort de m'intéresser à Maus. Je trouvais le dessin brouillon, limite enfantin et pour moi tous les récits sur la Shoah étaient forcemment semblables à quelque chose près et forcemment émouvants. Etant adepte de plusieurs films sur cette triste période tels que "Le Pianiste" de Roman Polanski, "La Vie est Belle" de Roberto Benigni ou bien "La liste de Schindler" de Steven Spielberg, je pensais impossible de retrouver la même émotion dans la bd d'd'Art Spiegelman et avais préféré m'en passer... quelle crime de ma part !! Dorénavant un seul mot me vient à l'esprit quand je pense à Maus: CHEF D'OEUVRE
Superbe oeuvre relatant brillamment cette immense tragédie, avec un réalisme criant de vérité, tout en restant pudique, et même plusieurs touches d'humour.
Des dessins simplistes, étonnants au premier abord, mais qui permettent d'aller à l'essentiel, la densité d'un récit boulversant.
La définition la plus parfaite et la plus aboutie du chef d'oeuvre.
L'une de ces histoires qui vous prend et qu'on oubliera jamais.
Dense, désespéré et pourtant si plein de vie !
Comment peut-on feuilleter cette BD et ne s'arrêter qu'au dessin!! Faussement simple. Comme si cet art ne consistait qu'à illustrer... Non Maus trouve une grammaire de l'image personnelle et dense pour raconter la shoah. Sans cacher l'horreur de cette période noire, cette série, par des dessins à première vue dépouillés, presque enfantins, met à notre portée l'indicible. Je recommande particulièrement cette oeuvre aux adolescents pour une première approche des camps de concentration (ou en approfondissement).
Le fait que cette BD ait reçu le prix Pulitzer la place d'entrée de jeu dans une catégorie à part. Rarement on a été aussi ému devant une histoire, surtout illustrée de chats et de souris. C'est là que réside tout le génie de Spiegelman, faire passer dans des dessins simples toute l'émotion d'une des périodes les plus sombres de notre histoire. Au final, un momument de la bande dessinée, et même de la littérature, qui devrait être lu par tous, et même dans les écoles. Un témoignage bouleversant, où l'on rêve que ce ne soit qu'une bande dessinée et pas la réalité. Mais en refermant l'album, on reste sous le choc et on sait que c'est bien plus qu'une bande dessinée, car personne n'aurait pu imagner un scenario aussi noir.
J'avais lu d'autres bd sur la shoa et je les avais trouvé mauvaises. Le support bd rendait cette tragédie assez superficielle et peu approfondie. Ici, sans tomber dans le misérabilisme, et avec une énorme puissance, on a effectivement un grand témoignage sur les camps de la morts. Sur le plan de la construction, c'est admirable. On sent que cette bd a été pensée et peaufinée dans ses moindre détails. Franchement, Maus est vraiment à lire a tout prix, pour vraiment vivre le parcours d'un survivant (très malin, très débrouillard et très chanceux) d'Aushwitz et Dachau.
Le cinéma a "la vie est belle" pour qu'on oublie jamais, la bd a "maus"...Traitée de façon originale avec des dessins sans prétention, cette oeuvre est encore plus poignante que toutes les autres sur le nazisme, tant elle déborde de vérité.
Il fallait oser raconter cette histoire en BD et réussir à le faire avec un dessin aussi simpliste = chef d’œuvre !
Quand es extra-terrestres verront que cette BD n’est pas classée dans la catégorie science-fiction, ils hésiteront à venir nous dire bonjour car c’est effrayant de voir ce que l’être humain est capable d’infliger et d’encaisser … et ça ne parle pas de la préhistoire mais d’il y a à peine 2 générations !!!
Géantissime, grandiose...Une bd poignante à lire comme un roman... Un fils qui retrace l'histoire de son père survivant de l'Holocauste. Le chat qui traque la souris...Un livre en noir et blanc riche en emotions...C'était il y a un peu plus de 50 ans...A lire et à posseder pour ne pas oublier.
Ce n'est pas une BD. Ce n'est pas une histoire. C'est l'histoire. Réussir un tel récis avec des coups de crayon aussi simple c'est magique. Art Spiegelman est un grand dessinateur, un très grand écrivain, un homme formidable. J'ai pleuré en lisant MAUS. C'est la première fois en lisant une BD...
On se laisse séduire tel un premier rendez-vous. On oublie la légèreté du dessin pour se rendre à l'essentiel. Un grand graphique qui serre le coeur tout en douceur. On l'a tellement aimé, mon copain et moi qu'on s'est empressé de l'offrir...À posséder absolument!
EX-TRA-OR-DI-NAIRE !!! La BD la plus prenante que j'ai eu l'occasion de lire et qui nous démontre que ce genre peut traiter un sujet aussi grave comme tout autre support.
Deux tomes indispensables, donc l'intégrale est obligatoire. L'histoire est extrémement forte, Spiegleman nous fait revivre les souvenirs de son père, ancien déporté. C'est poignant, émouvant, jamais larmoyant. Le choix de personnages animaliers pourrait sembler mal à propos, mais en fait cela sert parfaitement le récit. Le graphisme en noir et blanc rajoute de l'intensité à l'histoire. A lire, à relire, à offrir, à prêter pour que cette partie de notre Histoire ne soit pas oubliée.
Maus est considéré comme un chef d’œuvre de la bande-dessinée. A l’instar de From Hell, j’ai beaucoup attendu avant d’entamer cette lecture qui est semble t’il un passage obligé pour tout bdphile qui se respecte. Je dois reconnaître après lecture que cette réputation n’est point usurpée.
Alors, non, ma note n’est pas à inscrire dans un suivisme de bon aloi. Ma note ne se justifie pas également parce que le sujet est grave.
J’ai été envahi par la puissance de cette œuvre d’une grande justesse. On évite l’écueil du pathos grave et de la facilité. C’est d’abord beaucoup d’émotion qui nous explose à la figure. Je n'ai pas pu me retenir. J’ai pourtant vu maintes fois La liste de Schindler (1994) ainsi que Le Pianiste (2002) qui traitent également de la déportation des juifs polonais dans les camps de concentration durant la Seconde Guerre Mondiale.
Cependant, ce n’était pas pareil. Le combat de cette homme contre les forces du mal m’a abasourdi tant l’horreur est indéfinissable. Ce refus de l’inéluctabilité de la mort m’a profondément ému. Il est à noter que Maus est sorti avant ces deux chefs d’œuvre du cinéma. Et puis, j’ai lu récemment la bd Auschwitz et je dois bien reconnaître qu’il y a une énorme différence dans le traitement ainsi que dans la portée.
Pour approfondir mon idée, je dirai que ce n’est pas parce qu’on croît connaître le sujet qu’on peut faire abstraction de la qualité intrinsèque de cette œuvre. J’ai découvert d’autres détails tout à fait intéressants et qui ont renforcé ma conviction personnelle. Le devoir de mémoire est absolument indispensable. Néanmoins, ce constat s’impose comme une évidence et ne saurait être elle-même un leitmotiv pour juger de ce récit. D’autres critères sont à prendre en considération.
Je ne suis pas un fana d’une ligne graphique noir et blanc. Cependant, je pense que celle-ci s’imposait incontestablement s’agissant d’une telle œuvre. Bref, le dessin est en accord avec l’histoire. Je peux même avouer que quelquefois les traits ont été splendides. C’est un savant mélange de courbes stylisées et spontanées. Une force visuelle incontestable !
Le choix contesté d’avoir opté pour des animaux ne me paraît pas non plus hors de propos. Cela ne me choque pas plus que cela. J’ai pensé que l’auteur raconte des choses tellement « inhumaines » que le choix des animaux s’est imposé naturellement, si vous voyez ce que je veux dire…
Je dis souvent dans mes avis que telle ou telle bd n’a pas d’âme. Ici, c’est tout le contraire : c’est un débordement d’âme ! Quand on referme celle-ci, on ne peut s’empêcher d’y repenser. Il m’a d’ailleurs fallu la lire en plusieurs jours tant chaque chapitre est riche d’événements et également d’émotion.
Maus est à la fois une œuvre intime et collective. C’est une belle réussite sur les deux tableaux alors que l’exercice de style est difficile. C’est d’abord un récit autobiographique d’un personnage aux abords antipathique car grincheux et avare. Au début du récit, je me suis dit : « c’est pas possible, c’est fait exprès !». Mais quelle justesse et quelle sincérité dans les propos! Je ne peux qu’approuver cette démarche.
Puis, le lecteur est également destiné à être le témoin de ce drame qui dépasse le strict cadre de l’histoire personnelle. Quand la peur, l’angoisse, la maladie et la mort assaillent des millions d’hommes et de femmes dans une boucherie sans pareille. Nous sommes loin de la « politique de civilisation » ! D'ailleurs, le passage sur les enfants a été particulièrement insupportable (mais pas dans le mauvais sens du terme).
Je suis très enthousiaste par rapport à cette œuvre qui hantera ma mémoire. C’est riche en émotion et en sentiments. Dans une collection de bdphile qui se respecte, c’est un livre à posséder incontestablement !
Note Dessin : 4/5 – Note Scénario : 5/5 – Note Globale : 4.5/5
Féru d'histoire cette BD aux critiques dithyrambiques avait tout du piège ! Comme un film surcôté que vous allez voir avec une attente trop forte et qui finalement vous déçoit.
Que nenni Maus est dur mais réaliste. L'atmosphère des camps y est formidablement retranscrit et créé autant d'émotions que la visite d'Auschwitz Birkenau... Dramatique !
Sujet difficile mais une lecture indispensable. J'ai trouvé cette lecture enrichissante de par l'histoire du grand pére, mais j'ai trouvé très intelligent cette façon de montrer les rapports qu'a l'auteur avec son grand père. On comprend pourquoi ceux ci sont compliqués et bien des choses sur la nature humaine. Le choix du dessin animaux est vraiment excellent. Vraiment indispensable mémé si cela coûte de pas rire en BD !
Pour moi elle reste ma BD préféré. Je n'ai rien à dire à part qu'il faut l'avoir lu au moins une fois. On voit la guerre sous un autre angle. Les souris et les chats sont tellement représentatifs. C'est mon coup de coeur. Je n'ai pas trouvé mieux encore.
Très bon album malgré un sujet particulièrement difficile. Cette biographie du père de l'auteur est assurément une réussite. L'album transpire le malheur et l'horreur qu'ont vécus les juifs pendant la seconde guerre mondiale. la détresse des victimes est parfaitement mis en image par des dessins adaptés, même si je n'adhère pas complètement à ce style. A lire si pas déjà fait, cet album est l’œuvre d'une vie (celle de l'auteur). Poignant !
Quand histoire , culture et bd s'allie
http://lacasebd.overblog.com/2015/02/maus-de-a-spiegelmans.html
Grosse brique, gros bouquin, dessin monochromatique et peu entreprenant, avec des animaux en guise de personnages et, pour couronner le tout, un sujet super déprimant et rébarbatif (la 2e guerre mondiale, youpiii) … bref ce bouquin avait déjà tous les éléments pour que je prenne mes tongs à mon cou.
À force de reporter le problème, il fallait bien un jour y plonger. Chose faite puisqu’après un passage à ma bibliothèque communale et avec le même air nonchalant qui me caractérise, je me suis dit « pourquoi pas ». Oui je sais, vous allez encore me rabâcher les oreilles en me rappelant que j’ai des piles (véridique) de bd et de romans qui s’entassent et que j’ai pas mal de retard dans mes rédactions, mais qui aime bien châtie bien. Bref, bien m’en a pris car, quelle surprise !!!!
Ce n’est pas souvent que je commence une critique par sa conclusion, mais ce livre est une vraie découverte, une petite perle qu’il est en mon devoir de partager avec vous tellement c’est bien.
Alors « non ! » je n’ai pas l’intention d’écrire une énième critique sur ce livre quoique « si ! » en fait ; pas par chauvinisme ni par amour de l’écriture mais tant qu’à faire les choses bien, autant le faire à fond ! Et puis ce livre mérite que l’on s’échine un peu pour en parler.
Alors soyons brefs et efficaces si vous le voulez bien. Maus, ce sont deux histoires en une qui s'enchevêtrent (c’est l’effet kiss-cool).
Celle d’Art Spiegelman, dessinateur underground, qui a décidé de retranscrire sous forme de bande dessinée l’histoire de Vladeck, son père, survivant d’Auschwitz… Le problème (et de taille) ; son père est un vieux râleur borné comme on n’en fait plus et ça ne va pas être de la tarte de lui soutirer les vers (pilés) du nez… Dialogue de sourds, deux mondes diamétralement opposés qui essayent de communiquer.
La deuxième histoire c’est celle de Vladeck et sa famille, juive et polonaise de surcroit qui, en pleine déportation, vont se voir happés par les véhémences xénophobes de l’Allemagne d’antan et son idéologie. Et pour survivre, il faudra faire des compromis voire même limite collaborer. Mais que n’est-on pas capable de faire dans de telles circonstances pour protéger les siens et par amour, alors que l’on côtoie en permanence des atrocités où se mélangent la haine et la peur ?
Bien plus qu’une simple bande dessinée, Art Spiegelman raconte avec une certaine élégance l’histoire biographique de son père tout en mettant en abime la relation conflictuelle qu’il a eue avec ce dernier, ainsi que la conception du livre.
Sans pour autant l’édulcorer (et pourtant cela aurait été bien facile), l’auteur arrive à nous délivrer une histoire tendre, émouvante voire comique malgré le sérieux du sujet ; grâce notamment à des dialogues d’une sincérité ébouriffante, une construction originale et l’utilisation des races animales pour représenter la nationalité des personnages (la souris pour les Juifs, les Allemands sont représentés par des chats, des cochons pour les Polonais, etc.) qui est en fait une référence directe à la propagande allemande qui utilisait le zoomorphisme pour véhiculer certains de leurs messages.
Une approche donc de la thématique de la Shoah, de la déportation, du racisme, etc. sous un aspect diamétralement différent qui permet d’avoir une vue plus humaine, didactique, sans faire de jugement ni s’apitoyer sur le sort des uns et des autres à l’instar des différents reportages que l’on nous montre et qui ont souvent une optique assez « nazi –arde » et donc, manichéenne.
D’ailleurs c’est grâce à ce livre qu’Art Spiegelman n’a pas dû se recycler en tant que danseuse de French cancan (merci pour nous) mais est devenu en quelque sorte un « people » du monde underground, un mythe sur pattes de la bd moderne, et qu’en plus il a reçu pas moins que le prix Pulitzer…
Visuellement le dessin, en noir et blanc, reste simple et basique, avec des personnages tout en ambigüité (ici pas de good guys ni de bad guys) et ayant une vraie portée artistique et poétique en lien avec les dialogues. Maus est donc une vraie invitation, agréable à lire, bouleversante et intelligemment construite, avec un rythme soutenu, ce qui fait qu’elle en devient presque incontournable.
En tournant la dernière page et au-delà du vrai coup de cœur (au cas où vous ne l’auriez toujours pas compris), j’ai vraiment eu l’impression que ce livre devrait être dans la liste des livres « recommandés » dans les instituts scolaires et chez tout le monde en fait… même si j’avoue que le bouquin est un poil trop volumineux avec ses 400 pages et qu’il faudra le lire en plusieurs parties.
Au final, clairement un must, à lire au moins une fois dans sa vie même si comme moi ce n’est pas votre tasse de thé.
Tant d'avis déjà exprimés à l'encontre de cette œuvre unique en son genre, que le mien n'apportera rien de +. Tout de même, je viens tout juste de quitter Vladek & Artie non sans une certaine émotion...
Une pléiade d'émotions même, à la fin de cette lecture.
Quand la citation de l'aut' fou raisonne effroyablement : "les juifs sont indubitablement une race, mais ils ne sont pas humains", on comprends à travers le témoignage de Vladek que le nazisme aura en tout cas "réussi" à les désolidariser les uns envers les autres (et ce, par la force des choses), parce que s'ils voulaient survivent, ils ne pouvaient compter que sur eux-mêmes. La preuve en est lorsque Vladek, au début de l'histoire, dit à Art : "Des amis ? Tes amis ? Enfermez-vous tous une semaine dans une seule pièce sans rien manger... Alors tu verras ce que c'est, les amis... "
Je ne peux pas parler de devoir ou de création de mémoire à travers cet ouvrage car je me sens presque gêné d'essayer d'imaginer cette époque si douloureuse. En revanche, la force que dégage Art Spiegelman je l'ai ressenti ainsi : tout au long de l'histoire j'avais cette impression de m'imprégner de ses propres émotions :
- Horrifié devant les détails précis relatés par son père (et ils sont nombreux).
- Énervé après Vladek par ses comportements tellement insignifiants voire extrêmes (mais qui s'expliquent) tels que la radinerie, la possessivité, ou même un soupçon de racisme...
- Attendri pour l'amour indéfectible auprès d'Anja.
- Compréhensif devant ce sentiment (assez dingue) de culpabilité qu'éprouve Art de ne pas avoir vécu Auschwitz, ainsi que cette "jalousie" envers son petit frère qu'il n'a jamais connu...
- Amusé devant la représentation animalière du Français !
Pourquoi cette œuvre est-elle indispensable : pour tant de raisons... La principale étant qu'on ne peut pas sortir "indemne" de cette histoire, & qu'elle va inévitablement nous marquer.
A titre personnel, "Maus" me rappelle pourquoi j'aime autant la BD : elle me procure une attirance (notamment grâce au travail, au partage des auteurs) que jamais le cinéma ou le roman n'a égalé...
En parlant de cinéma, je me trompe peut-être mais l'avantage (oui, je ne suis pas trop adaptation ciné de nos BD, à part peut-être "Sin City" ou "300"), c'est que "Maus" restera une œuvre unique, et ne devrait pas être "revisité", ou "adapté". En tout cas, je n'en vois pas l’intérêt. (Spielberg, entre autres, ayant déjà très bien traité le sujet).
Merci M. Spiegelman tout simplement.
Quelle oeuvre. J'en ai pleuré. J'ai été choqué. J'ai ri aussi. Il n'y a pas de mots pour décrire cette BD. C'est bel et bien un essai sur la mémoire et une réflexion sur la mémoire. Rien n'a été éludé sur les Juifs, même pas ce qui fâche. Culte ! Indispensable ! Remplace aisément les manuels d'Histoire et leur chapitre sur les camps.
C'est parfois un peu trop l'histoire de la souffrance Juive... mais l'effort fournit par l'auteur pour ne pas oublier les Autres est remarquable.
Je n'ai pas lu les précédents commentaires mais comment ne pas être abasourdi par ce travail tout à fait remarquable.
On croit tout savoir sur la Shoah, sur le minutieux travail d'extermination des juifs orchestré par les nazis mais, racontée par un survivant, la transcription de l'Histoire prend une dimension humaine.
Et on constate que, pour revenir des camps, il fallait être coriace, avoir de la chance, avoir de l'argent (ou des biens échangeables), avoir un minimum de compétences vendables.
On reste humble devant une telle histoire. Et on arrive même à excuser la mauvaise humeur du personnage principal. Heureusement, l'auteur, fils de ce personnage, ne se laisse pas attendrir par cet acariâtre vieillard au passé si lourd et à l'amour tenace.
Si vous n'avez pas lu cette bible de la BD, il est temps, GRAND temps de réparer cette lacune.
L’œuvre d'une vie et d'une famille. BD hors-norme et justement récompensé de manière internaZionale. Vous ne vous ne remettrez pas de sitôt.
Bouleversant sans tombé dans le voyeurisme, venez découvrir avec avidité le plus odieux jeu du chat et de la souris. Culte.
Un chef d'oeuvre hors norme que tout humain devrait lire...un indispensable pour toutes bibliothèques et bdthèques.
Cet ouvrage raconte l'histoire d'un père qui a survécu à la shoa pendant le seconde guerre mondiale.
Un récit envoûtant, touchant, émouvant et surtout simple. Cette simplicité en fait finalement toute son efficacité.
Un classique de la BD et littérature...
La seule BD à avoir gagnée le prix Pulitzer aux States.
La première fois que j'ai vu ce bouquin le dessin m'a paru tellement affreux que je n'ai pas voulu l'acheter, puis bien plus tard il m'a été offert.
La claque absolue, un livre qui marque bien au delà de tout les autres, impossible de s’arrêter sans savoir la suite des pages qui défilent.
Le chef d'oeuvre de la bande dessinnée qui ne pourra pas laisser indifférent
Bouleversant. On a beau penser tout savoir de cette période, on met du temps à se remettre de cette histoire. On ne peut s’empêcher de penser que ce père vieillissant, aigri, possessif, obsessionnel et pourtant si attachant serait un autre homme s’il n’avait pas traversé cette terrible période. Un livre de mémoire. Indispensable !
Une histoire vraie particulièrement émouvante et magnifiquement mise en scène.
Un des plus beau album de BD de tous les temps.
historiquement une pure merveille ,evidement pas pour le dessin . Spiegelman a réussi un tour de force ...En effet tout les ingrédients sont là pour crier haut et fort au CHEF-D'OEUVRE, et pourtant tellement méconnu . A mettre absolument dans toutes les mains .
Indispensable.
Les dessins sont ici très sommaires et qui plus est en noir et blanc. Le scénario est ultraclassique même si peu souvent traité dans le 9ème art c'est celui de la déportation juive vécue par l'un des siens.
Mais le sujet est traité avec justesse et l'humour n'est pas absente de l'oeuvre.
A découvrir ou redécouvrir.
9/10.
Il y a longtemps que la bande dessinée me passionne et pourtant, depuis tout ce temps, je n'avais jamais fait l'effort de m'intéresser à Maus. Je trouvais le dessin brouillon, limite enfantin et pour moi tous les récits sur la Shoah étaient forcemment semblables à quelque chose près et forcemment émouvants. Etant adepte de plusieurs films sur cette triste période tels que "Le Pianiste" de Roman Polanski, "La Vie est Belle" de Roberto Benigni ou bien "La liste de Schindler" de Steven Spielberg, je pensais impossible de retrouver la même émotion dans la bd d'd'Art Spiegelman et avais préféré m'en passer... quelle crime de ma part !! Dorénavant un seul mot me vient à l'esprit quand je pense à Maus: CHEF D'OEUVRE
Superbe oeuvre relatant brillamment cette immense tragédie, avec un réalisme criant de vérité, tout en restant pudique, et même plusieurs touches d'humour.
Des dessins simplistes, étonnants au premier abord, mais qui permettent d'aller à l'essentiel, la densité d'un récit boulversant.
Une bande dessinées qu'il faut avoir lu à défaut de la posséder.
La définition la plus parfaite et la plus aboutie du chef d'oeuvre.
L'une de ces histoires qui vous prend et qu'on oubliera jamais.
Dense, désespéré et pourtant si plein de vie !
Comment peut-on feuilleter cette BD et ne s'arrêter qu'au dessin!! Faussement simple. Comme si cet art ne consistait qu'à illustrer... Non Maus trouve une grammaire de l'image personnelle et dense pour raconter la shoah. Sans cacher l'horreur de cette période noire, cette série, par des dessins à première vue dépouillés, presque enfantins, met à notre portée l'indicible. Je recommande particulièrement cette oeuvre aux adolescents pour une première approche des camps de concentration (ou en approfondissement).
Le fait que cette BD ait reçu le prix Pulitzer la place d'entrée de jeu dans une catégorie à part. Rarement on a été aussi ému devant une histoire, surtout illustrée de chats et de souris. C'est là que réside tout le génie de Spiegelman, faire passer dans des dessins simples toute l'émotion d'une des périodes les plus sombres de notre histoire. Au final, un momument de la bande dessinée, et même de la littérature, qui devrait être lu par tous, et même dans les écoles. Un témoignage bouleversant, où l'on rêve que ce ne soit qu'une bande dessinée et pas la réalité. Mais en refermant l'album, on reste sous le choc et on sait que c'est bien plus qu'une bande dessinée, car personne n'aurait pu imagner un scenario aussi noir.
J'avais lu d'autres bd sur la shoa et je les avais trouvé mauvaises. Le support bd rendait cette tragédie assez superficielle et peu approfondie. Ici, sans tomber dans le misérabilisme, et avec une énorme puissance, on a effectivement un grand témoignage sur les camps de la morts. Sur le plan de la construction, c'est admirable. On sent que cette bd a été pensée et peaufinée dans ses moindre détails. Franchement, Maus est vraiment à lire a tout prix, pour vraiment vivre le parcours d'un survivant (très malin, très débrouillard et très chanceux) d'Aushwitz et Dachau.
mauvais dessin, bon senar, pour amateur seulement voir plus
Le cinéma a "la vie est belle" pour qu'on oublie jamais, la bd a "maus"...Traitée de façon originale avec des dessins sans prétention, cette oeuvre est encore plus poignante que toutes les autres sur le nazisme, tant elle déborde de vérité.
Il fallait oser raconter cette histoire en BD et réussir à le faire avec un dessin aussi simpliste = chef d’œuvre !
Quand es extra-terrestres verront que cette BD n’est pas classée dans la catégorie science-fiction, ils hésiteront à venir nous dire bonjour car c’est effrayant de voir ce que l’être humain est capable d’infliger et d’encaisser … et ça ne parle pas de la préhistoire mais d’il y a à peine 2 générations !!!
Géantissime, grandiose...Une bd poignante à lire comme un roman... Un fils qui retrace l'histoire de son père survivant de l'Holocauste. Le chat qui traque la souris...Un livre en noir et blanc riche en emotions...C'était il y a un peu plus de 50 ans...A lire et à posseder pour ne pas oublier.
Ce n'est pas une BD. Ce n'est pas une histoire. C'est l'histoire. Réussir un tel récis avec des coups de crayon aussi simple c'est magique. Art Spiegelman est un grand dessinateur, un très grand écrivain, un homme formidable. J'ai pleuré en lisant MAUS. C'est la première fois en lisant une BD...
Très bonne bande dessinée, émouvante et captivante.
On se laisse séduire tel un premier rendez-vous. On oublie la légèreté du dessin pour se rendre à l'essentiel. Un grand graphique qui serre le coeur tout en douceur. On l'a tellement aimé, mon copain et moi qu'on s'est empressé de l'offrir...À posséder absolument!
EX-TRA-OR-DI-NAIRE !!! La BD la plus prenante que j'ai eu l'occasion de lire et qui nous démontre que ce genre peut traiter un sujet aussi grave comme tout autre support.
Deux tomes indispensables, donc l'intégrale est obligatoire. L'histoire est extrémement forte, Spiegleman nous fait revivre les souvenirs de son père, ancien déporté. C'est poignant, émouvant, jamais larmoyant. Le choix de personnages animaliers pourrait sembler mal à propos, mais en fait cela sert parfaitement le récit. Le graphisme en noir et blanc rajoute de l'intensité à l'histoire. A lire, à relire, à offrir, à prêter pour que cette partie de notre Histoire ne soit pas oubliée.