Lazarus
6. X+66
Une BD de
Greg Rucka
et
Steve Lieber
chez Glénat
(Glénat comics)
- 2018
Rucka, Greg
(Scénario)
Trautmann, Eric
(Scénario)
Bailey, Neal
(Scénario)
Duran, Aaron
(Scénario)
Lieber, Steve
(Dessin)
Martinez, Alitha
(Dessin)
Evely, Bilquis
(Dessin)
Jones, Tristan
(Dessin)
Chater, Mack
(Dessin)
Greenwood, Justin
(Dessin)
Arcas, Santiago
(Couleurs)
Urek, Fred
(Lettrage)
Lark, Michael
(Couverture)
Nikolavitch, Alex
(Traduction)
06/2018 (13 juin 2018) 160 pages 9782344028551 Format comics 335717
Ce volume est une succession de 6 histoires indépendantes. Chaque récit, dessiné par un artiste différent, est focalisée sur un personnage et un endroit du monde distincts.
Mais quelle idée de confier le dessin à 6 dessinateurs différents !? Incompréhensible... Ça casse complètement la dynamique de cette très bonne série. Certains dessins sont beaucoup trop éloignés de l'original. En plus d’être moches pour certains. Ça gâche tout le plaisir. Il y a des gens, durant les réunions marketing, qui prennent des décisions totalement stupides...
Cote scénario, certains chapitres sont décevants. D'autres intéressants. Bref, très inégal.
Je m'interroge sur le pourquoi de cet album. Le lecteur n'est-il considéré que comme un simple acheteur ? Dénué de passion et d'émotion ? Se rendent-ils compte que ces choix basés sur une logique purement mercantile occasionne des dégâts irréversibles à la série ?
Un sixième tome qui ne constitue pas réellement une suite au volume précédent puisqu’il vient compiler une série de six one-shot – toujours scénarisés par Greg Rucka mais illustrés cette fois-ci par six dessinateurs différents – visant à explorer l’univers de la série via des personnages ou des familles secondaires (Lazarus: X+66 2017, #1-6).
S’ils sont globalement de bonne facture, et une fois passée la petite déception à la découverte de l’album, il est raisonnable de s’interroger sur le bien-fondé de ces one-shot. Certes, l’univers est riche et il y a matière à en développer certains de ses aspects mais pourquoi le faire sous cette forme ? L’histoire principale aurait pu aisément se poursuivre à son rythme lent habituel en intégrant ces sous-intrigues. Mais la raison est peut-être ailleurs. Il fallait probablement soulager le dessinateur attitré, Michael Lark, qui, bien qu’excellent, illustrait ces derniers temps ses épisodes à un rythme difficilement compatible avec une série à suivre.
Ce sont donc six artistes différents, aux styles malgré tout adaptés à l’ambiance noire et réaliste de la série, qui vont tantôt illustrer, en l’an X+66, le parcours d’un soldat, d’autres lazares ou de serfs, tantôt d’une vieille connaissance de la famille Carlyle... Inévitablement, la qualité du scénario et du trait varie d’un épisode à l’autre mais l’on peut souligner la réussite en tous points du numéro #5 illustré par Bilquis Evely.
Pour finir, on peut aussi s’interroger sur la raison qui a poussé Glénat à placer le nom de Michael Lark en couverture de ce T6 alors que celui-ci n’en dessine donc pas la moindre planche. Erreur ? Tromperie ? Au moins, l’édition VO se montrait plus respectueuse des différents artistes à l’œuvre sur ces six épisodes.
Un poil déçu par ce 6ème tome de transition qui complète l'univers mais qui n'est pas la suite directe. Chacun des 6 chapitres a été réalisé par des auteurs différents. Cet album est donc moins intéressant et moins prenant que ses prédécesseurs tout comme certains dessins vraiment grossiers.
A mon avis cet album sert uniquement à faire patienter les lecteurs car les auteurs, avec le succès de Lazarus, sont pris sur d'autres séries (notamment Black Magik). J'espère qu'ils vont rapidement se remettre sur cette série phare et continuer de nous livrer des albums de qualité. C'est dommage de voir de plus en plus de belles séries s'estomper et s'arrêter, à cause des auteurs qui veulent se lancer sur pleins de projets différents, et qui du coup n'en aboutissent aucun...
J'attends de voir ce que l'avenir nous réservera...
Le 6 n'est pas une suite directe, mais ce n'est pas non plus un spin-off. Il s'inscrit temporellement dans la continuité des tomes précédents et permet de découvrir l'action d'autres "Lazare" durant la guerre en-cours. En dehors d'étoffer l'univers en ne restant pas centré sur une famille (ce qui est plutôt une bonne chose compte tenu de sa richesse et du nombre de personnages potentiellement intéressants), c'est très bien maîtrisé sur le plan scénaristique en particulier parce que l'auteur a choisi de ne pas présenter des épisodes anodins. Certains événements décrit devraient avoir des conséquences sur la suite des opérations.
Sur le plan du dessin, ce n'est pas Lark mais cela reste de bonne tenue et dans le ton graphique (le coloriste reste le même).
7/10
Quelle déception. Voilà une série que j'aime beaucoup pour son rythme, la qualité des dessins, la qualité du scénario : le tout étant homogène sur les 5 tomes précédents.
Et là, quelle claque, l'entrée dans le tome 6 se fait avec un dessin vraiment médiocre : les visages sont méconnaissables, des cases sont ratées, c'est un job de débutant... tellement éloigné de ce que Lark a pu donner avant ! Pourquoi laisser à d'autres le dessin ?? Le chapitre 3 est tout aussi mauvais en qualité graphique. Le scénario rempli des pages et pourtant perd en épaisseur. Les chapitre 2, 5 et 6 sortent un peu du lot.
Avec ce tome 6 on sort de la série culte pour retomber dans la séries ayant eu (au moins) un accident.
Un tome de transition? Non! Un spinoff.....
Fan de cette série (Voir commentaire précédent) je ne peux être que déçu...
6 historiettes de qualité très très inégale au niveau du dessin (6 dessinateurs différents) et un scénariste pas toujours inspiré....
Bref ça sent la commande imposée qui permet à l'éditeur de sortir un tome 6 qui n'en est pas un!...
Mais où est passé Michael Lark????
Espérons que la véritable suite de la saga soit pour bientôt....
Agréable tout au plus car l'univers Lazarus est respecté, mais vraiment sans plus.
6/10.