L'entaille
Une BD de Antoine Maillard chez Cornélius (Solange) - 2021
03/2021 (11 mars 2021) 145 pages 9782360811793 Format normal 417336
Le quotidien d’un groupe d’adolescents est chamboulé lorsque deux jeunes filles sont retrouvées un matin, sauvagement assassinées aux abords du lycée. La présence de la police empêche Pola de dealer autour de l’école, le discret Daniel a des pulsions de plus en plus morbides, et la populaire Laurie commence à se remémorer des souvenirs traumatisants. La vie de la petite bourgade est très vite rythmée par les flashs télévisés et la rumeur d’un dangereux meurtrier armé d’une batte se propage rapidement dans la ville. La fin des cours approchant,... Lire la suite
Bel ouvrage, dessins intéressants, cependant, le scénario manque de cadrage, d'explications, de finalité...
Un BD qui se lit très vite...
Ce récit sur un tueur en série dans une banlieue américaine avait pourtant assez bien commencé mais son développement m'a pas vraiment convaincu au final. Il reste beaucoup d'interrogations et de mystères non résolus. Or, je n'aime pas trop quand je ne comprends pas bien une histoire.
En effet, l'auteur Antoine Maillard semble avoir perdu certains lecteurs en cours de route. Cela ne m'a pas semblé très rationnelle et cohérent. Était-ce simplement voulu ? Je n'en suis même pas certain.
Le thème semble celui du mal être de l'adolescence où certains sont rejetés du groupe. Or, cette marginalisation peut les conduire à être totalement dérangés et à commettre des meurtres sordides contre leurs proches. Merci, très peu pour moi !
Bref, je vais donner toute de même une note satisfaisante pour tenir compte d'un bon travail graphique réalisé. Je décèle qu'il y avait quand même du potentiel avec une ambiance slasher assez bien retranscrite. Je me dis que l'auteur pourra peut-être me surprendre une prochaine fois.
J'ai trouvé cette BD sans intérêt. Elle se lit très vite (peu de dialogues) et le scénar n'a rien d'original avec des personnages insignifiants. Ça finit en queue de poisson sans suspens ni émotion.
Le dessin n'est pas très attractif et plutôt simpliste sans expressivité.
Bref, heureusement que ça ne fait pas perdre trop de temps.
Bonne ambiance bien flippante, limite surnaturelle. Personnages fouillés. Des relations croisées ambiguës. Bref, une intrigue solide patiemment tissée. La tension monte, monte... et puis l'histoire s'arrête. Mon avis aussi.
Je me suis précipité dans « l’entaille », attiré par cette couverture et la promesse d’une ambiance digne des films noirs des années 50-60. J’apprends dans Télérama qu’il s’agit ici du fruit d’un projet long (7 ans), né d’un mémoire universitaire étudiant les liens entre le cinéma de David Lynch et la BD de Daniel Clowes. Le tout étant assez conséquent pour enfanter cet album...
C'est un très beau livre, j'aime beaucoup le travail graphique, ce dessin au crayon de mine est très impressionnant et permet la mise en place d’une ambiance pesante, inquiétante, feutrée… Les codes du film américain type slasher sont là. On suit une bande d’adolescents dans un environnement où rode le mal…
Il m’a manqué quelque chose pour mettre un gros coup de cœur. J’ai eu l’impression de me perdre dans cette histoire, de ne plus savoir de qui me méfier…. C’est sûrement voulu mais… à chaud j’ai un sentiment mitigé. Je vais le relire….
ça te fait ça toi aussi parfois ? Besoin de relire un album pour peaufiner ton avis ?