Gun Crazy
2. Killing Las Vegas
Une BD de Steve D et Jef chez Glénat - 2021
05/2021 (19 mai 2021) 82 pages 9782344038512 Format normal 422214
Vices et préjugés.La balade sauvage de Dolly Sanchez & Lanoya O'Brien, deux filles prêtes à tout pour réaliser leur rêve d'une vie meilleure et qui n'hésitent pas à dégommer à tout va quand elles sont face à des bouseuxwhite trashracistes et méchants. Ce « road BD » déjanté, ultra violent et bourré d'humour nous plonge au coeur d'une Amérique redneck rongée par des super héros néonazis et des tueurs en série qui s'adonnent sans retenue à leurs pulsions de vie et de mort. Àla croisée des films de Tarantino, des k7 VHS et des années 80, ce western... Lire la suite
Lu et content de ne pas avoir acheté car j'aurai bien regretté.
Je n'ai rien contre les BD à l'esprit bourrin et l'humour déconne mais il faut que les répliques soient de tailles et aussi une bonne histoire. Cette dernière est sans queue ni tête avec un scénario qui ne se soucie guère d'une certaine cohérence entre les scènes.
A ce sujet, Le tome 2 est particulièrement brouillon, bourré de raccourcis et d'incohérences, prétexte à de l'action stérile en pagaille, ce qui reflète bien la pauvreté du truc.
Je n'y ai vu aucun intérêt.
Le premier volume sonnait comme une superbe déclaration d’amour aux VHS pirates des années 80. Si Ramirez est la version Tony Scott luxueuse du concept, Gun Crazy est plus proche de l’univers défoncé de Michael Sanlaville et son Lastman. Maintenant que tous nos protagonistes sont à Vegas, il n’y a plus qu’à… Et en bon scénario tarantinesque ça ne se passe pas totalement comme prévu avec d’improbables incidents qui perturbent les plans biens huilés de ces anti-héros, à commencer par ce chien (le chien indiens-phobe de Chuck Norris pour rappel) redoutable et imprévisible. Jef se fait toujours autant plaisir à travailler ses planches par des couleurs baveuses délavées et autres effets eyefish qui laissent intrigués sur les optiques utilisés pour la réalisation du bidule… Après une mise en place si bien construite les personnages secondaires se retrouvent un peu relégués face à l’affrontement attendu entre Superwhite-man et les deux lesbiennes. Dans la continuité du premier tome on a de nouveau droit à un intermède publicitaire toujours aussi délirant et le tout se termine bien entendu dans des morts bien gores. Le cahier des charges était posé et on en a pour son argent pour peu que l’on accroche à ce délire graphique totalement maîtrisé bien qu’esthétiquement douteux. Une fois qu’on sait à quoi s’attendre il n’y a plus qu’à savourer cette série Z avec une bonne bière en regrettant peut-être que le « montage » ait pris le pas sur un scénario qu’on aurait pu attendre plus surprenant. Mais ne boudons pas le plaisir devant un boulot si rondement mené, maintenant qu’il est compliqué de pouvoir lire ce qu’il reste de vos vieilles K7…
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