Corto Maltese (2015 - Couleur format normal)
15. Le Jour de Tarowean
Une BD de
Juan Díaz Canalès
et
Rubén Pellejero
chez Casterman
(Corto Maltese)
- 2019
Díaz Canalès, Juan
(Scénario)
Pellejero, Rubén
(Dessin)
Pellejero, Rubén
(Couleurs)
Sasa
(Couleurs)
Glogowski, Philippe
(Lettrage)
Ruiz, Anne-Marie
(Traduction)
11/2019 (06 novembre 2019) 76 pages 9782203185883 Format normal 377347
Retour dans les mers du Sud pour Corto et Raspoutine ! Tasmanie, automne 1912. Corto et Raspoutine libèrent un jeune homme, Calaboose, emprisonné sur une île abandonnée. Ils l'emmènent avec eux à travers l'océan indien jusqu'à Bornéo, où ils rencontrent le sultan de Sarawak, potentat anglais, qui règne sur l'exploitation de l'hévéa par les indigènes. Cette ressource naturelle est indispensable à l'Empire britannique et la révolte qui gronde chez les Dayaks menace les intérêts de la couronne. Corto se retrouve à jouer les médiateurs et à prendre... Lire la suite
Préquel de la série !!!
Ces auteurs ont des cojones !
En reprenant cette série mythique il fallait déjà du courage, et là, au 3ème album, ils s'imposent avec carrément un préquel.
J'ai bien apprécié l'histoire qui a un grand respect pour l'oeuvre originelle.
Corto est bien parti, le scénar est plat et incompréhensible, c'est triste... Il ne reste que le dessin, correct disons sans plus.
Tasmanie, en 1912. Corto Maltese et Raspoutine libèrent Calaboose, emprisonné sur une île abandonnée. Troisième aventure signée Juan Díaz Canalès et Rubén Pellejero, en dessous des deux autres. Si les dessins sont réussis, l'intrigue est confuse.
LE JOUR DE TAROWEAN narre les aventures de Corto dans le Pacifique Sud, au cours de l'année 1913. On y apprend notamment comment et pourquoi notre marin s'est retrouvé ligoté à un radeau et abandonné en mer au début de LA BALLADE DE LA MER SALEE.
La tentation était grande d'inventer un préquel à LA BALLADE DE LA MER SALEE pour expliquer la première apparition de CORTO MALTESE sous les crayons d'Hugo Pratt, mais en même temps l'exercice était éminemment casse-gueule tant ce titre est considéré comme le chef-d'oeuvre absolu de la série (voire comme un chef-d'oeuvre de la Bande-Dessinée tout court).
Force est de constater que les nouveaux auteurs s'en tirent plutôt bien. Bien sûr, ce nouvel épisode n'a pas la saveur ni la charge émotionnelle du chef-d'oeuvre de Pratt. Si le dessin singe bien le trait enlevé et distingué de Pratt, le récit est moins onirique, moins trépidant, moins romantique, moins mystérieux. Il n'en reste pas moins un bon récit d'aventure, divertissant à défaut de faire rêver.
Si on est content de retrouver certains personnages-phares de la première aventure de CORTO MALTESE (par ordre de parution), comme le Moine ou Cranio, ce sont surtout les nouveaux personnages inventés pour cette aventure qui amènent un plus au récit (les premiers nommés ne jouant pas un grand rôle dans cette histoire). A l'exception bien sûr de Raspoutine, qui tire une nouvelle fois son épingle du jeu (une habitude chez ce forban) et qui engendre parfois quelques passages assez comiques.
En bref, plutôt content de ce nouveau Corto, qu'il faut savoir apprécier tel quel et qu'il ne faut surtout pas chercher à comparer à LA BALLADE DE LA MER SALEE.