Arctica
8. Ultimatum
Une BD de
Daniel Pecqueur
et
Bojan Kovačević
chez Delcourt
(Neopolis)
- 2016
Pecqueur, Daniel
(Scénario)
Kovačević, Bojan
(Dessin)
Schelle, Pierre
(Couleurs)
Jalin, Vianney
(Lettrage)
Manchu
(Couverture)
11/2016 (09 novembre 2016) 46 pages 9782756071046 Grand format 291293
Emprisonnés dans un camp de détention en Sibérie, Dakota, Lulha, Mismy et Bill parviennent à s'en évader. Ils se réfugient alors dans une zone interdite, contaminée à la suite de l'explosion d'une centrale nucléaire. Pour eux, les ennuis ne font alors que commencer. Le président des Etats-Unis cherche absolument à connaître Lulha. Et cette rencontre ne restera pas sans conséquence pour l'humanité...
Je viens un peu contrebalancer les commentaires de mes amis lecteurs. Oui il y a de grosses ficelles, oui parfois on se demande ou tout cela va atterrir, mais on ne pas dire qu'il n'y a pas de rebondissements, et je trouve que ce 8eme album ouvre plein de nouvelles perspectives. Comparativement aux deux derniers ou on se sentait "enfermés" , ici il y a un vent de liberté qui souffle sur la série ... ! bon, à suivre .. mais que demande t on a une BD ? ... c'est de nous faire rêver et nous évader dans des mondes imaginaires ... ça le fait !
Grosse déception que cet album foutraque. Un scénario qui enchaîne les scènes sans s'y attarder, qui termine une sorte de cycle pour en démarrer un autre en laissant au passage le personnage coeur de l'intrigue. Des personnages principaux dénués d'émotions avec lesquels on ne se sent pas en empathie tellement on s'attarde peu sur leur relation, des stéréotypes enfilés comme des perles, des ficelles grosses comme des stations spatiales. seuls le dessin et la mise en couleurs sauvent un peu l'ensemble.
Je ne recommande pas.
Etrange album pour une étrange série, qui ne sait sur quel pied danser (comme moi, au moment de donner un avis de lecture).
On est dans les canons de "série B", à l'instar de "carmen MacCalum" ou "Travis", le dessin est très correct (mention spéciale aux décors, bien meilleurs que la moyenne), les personnages sont assez identifiables visuellement et les couleurs au top.
Mais le scénario...
C'est le bas qui blesse, le point faible de cette série.
Oh, ça bouge, y'a du rythme, mais c'est quand même parfois un peu facile, les personnages se sauvent de situation désespérées un peu trop facilement, et quand ils subissent des choses atroces (une séance de torture, par exemple), ils n'en ont aucune séquelle !
Il n'y a pas de sentiment, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, sauf dans cet album, pour une raison que je ne peux révéler.
Et les quelques 10 dernières pages de ce tome 8 sont extrêmement bavard, dénotent avec le reste de l'album, et nous tombent un peu des mains.
Bref, je ne recommande pas cette série, même si le dessinateur est très bon et le coloriste de talent.